Remontée capillaire : définition, causes, solutions et prix

Vous avez remarqué des auréoles sombres qui grignotent lentement le bas de vos murs, une peinture qui s’effrite sans raison ou une sensation d’humidité persistante ? Il pourrait bien s’agir de remontées capillaires. Ce phénomène, aussi discret que tenace, peut causer des dégâts importants dans une maison. Mais comment en avoir le cœur net ? Quels traitements choisir pour assainir durablement vos murs ? Et surtout, à quel prix s’attendre ? Dans cet article, on vous aide à identifier clairement les signes des remontées capillaires, à comprendre les solutions disponibles, et à estimer leur coût réel.

Qu’est-ce qu’une remontée capillaire ?

Définition du phénomène

Les remontées capillaires correspondent à un mouvement naturel de l’eau présente dans le sol qui s’infiltre et remonte à travers les matériaux poreux d’un bâtiment (pierre, brique, béton, mortier). Ce phénomène est comparable à celui observé lorsqu’une éponge trempe dans un liquide : l’eau monte progressivement par capillarité.

Hauteur atteinte par l’humidité

En moyenne, l’eau peut remonter jusqu’à 1 mètre à 1,50 mètre au-dessus du niveau du sol. Toutefois, dans certains cas extrêmes et en fonction de la composition des murs ou de la proximité d’une nappe phréatique, cette remontée peut dépasser 2 mètres.

Différence avec les infiltrations

Contrairement aux infiltrations d’eau, qui proviennent du ruissellement en surface (pluie battante, défaut d’étanchéité des façades ou des toitures), les remontées capillaires sont liées directement au contact entre le sol humide et les fondations. La distinction est cruciale pour choisir le bon traitement.

🎙️ Écoutez notre podcast : Tout savoir sur l'humidité

Comment reconnaître les signes des remontées capillaires ?

Identifier les remontées capillaires n’est pas toujours simple, car leurs manifestations peuvent être confondues avec d’autres problèmes d’humidité (fuites, infiltrations par la toiture, condensation). Pourtant, certains signes sont caractéristiques. Ils se répartissent entre symptômes visibles à l’intérieur, à l’extérieur et indices indirects liés au confort et à l’usage du logement.

Symptômes visibles à l’intérieur du logement

• Taches sombres et auréoles d’humidité : elles apparaissent généralement à moins d’1,50 mètre du sol, ce qui correspond à la hauteur maximale de la remontée capillaire.
• Décollement des papiers peints et cloques de peinture : la migration de l’eau fragilise les revêtements muraux, qui perdent leur adhérence.
• Développement de moisissures et de champignons : ils prolifèrent dans les zones humides, souvent dans les angles des pièces, derrière les meubles ou à la jonction entre mur et sol.
• Odeur de renfermé persistante : typique des environnements confinés où l’humidité stagne, elle peut imprégner les tissus (rideaux, canapés, vêtements).
• Sol humide ou carrelage froid et mouillé : dans certains cas, l’humidité peut également remonter par les sols poreux, provoquant des sensations désagréables.

Symptômes visibles à l’extérieur

• Effritement des enduits : le mur devient friable et se désagrège au toucher, surtout à la base.
• Salpêtre : présence de petits cristaux blancs qui apparaissent en surface. C’est l’un des marqueurs les plus caractéristiques des remontées capillaires.
• Traces verdâtres ou noires : micro-organismes, mousses et algues se développent facilement sur des parois constamment humides.
• Joints détériorés entre les briques ou pierres : l’humidité dissout les sels minéraux, ce qui fragilise l’ensemble de la maçonnerie.

Indices indirects

• Humidité dans les caves ou sous-sols : souvent, le problème se manifeste d’abord dans les parties enterrées avant de remonter dans les pièces de vie.
• Condensation persistante sur les vitres : surtout en hiver, car l’air intérieur chargé d’humidité rencontre des surfaces froides.
• Augmentation de la consommation de chauffage : un mur humide perd son pouvoir isolant, ce qui engendre une sensation de froid et oblige à chauffer davantage.
• Dégradation rapide du mobilier ou des plinthes : le bois gonfle, se déforme ou pourrit au contact prolongé avec des parois humides.
• Inconfort et problèmes de santé : allergies, irritations, asthme ou rhinites peuvent être aggravés par la présence constante d’humidité.

Pourquoi certaines maisons sont-elles touchées ?

L’importance du diagnostic professionnel

Avant d’engager des travaux souvent coûteux, il est indispensable de comprendre l’origine exacte de l’humidité. C’est pourquoi il est fortement conseillé de faire appel à un expert en diagnostic humidité. Ce professionnel dispose d’outils spécifiques comme l’hygromètre, qui mesure le taux d’humidité dans les matériaux, le test de conductivité, qui permet de vérifier la migration de l’eau à travers les murs, ou encore la caméra thermique, qui détecte les zones froides où l’humidité s’accumule. Grâce à ces méthodes, il peut confirmer si les symptômes sont bien liés à des remontées capillaires et non à d’autres sources d’humidité comme une fuite d’eau ou un problème de condensation.

Les causes dans une maison neuve

Dans les constructions récentes, les remontées capillaires proviennent généralement de défauts de conception ou d’une étude de sol mal réalisée. Il arrive que la membrane d’étanchéité, prévue pour protéger les fondations contre l’humidité, ait été mal posée ou totalement oubliée lors du chantier. Dans d’autres cas, l’étude de sol n’a pas permis de détecter la présence d’une nappe phréatique trop proche de la surface, ce qui expose immédiatement le bâtiment à des remontées d’eau. Les fondations elles-mêmes peuvent aussi être en cause lorsqu’elles ont été mal dimensionnées ou qu’aucun système de drainage n’a été prévu. Enfin, l’utilisation de matériaux très poreux, comme certains blocs de béton ou briques non traités, accentue la vulnérabilité du bâtiment aux infiltrations par capillarité.

Les causes dans une maison ancienne

Pour les bâtiments anciens, le problème survient souvent après des modifications structurelles ou un manque d’entretien. Il n’est pas rare qu’un ancien fossé de drainage, conçu pour évacuer l’eau de pluie, ait été supprimé au fil du temps, laissant l’humidité s’accumuler autour des fondations. Parfois, une modification du terrain, comme un rehaussement de niveau ou l’ajout de remblais, met directement en contact les murs poreux avec la terre humide. L’ajout d’un étage ou d’une extension peut également fragiliser les fondations, qui deviennent alors plus perméables à l’humidité ascendante. De plus, le vieillissement naturel des matériaux joue un rôle important : pierres, briques et mortiers perdent peu à peu leur capacité de résistance et laissent passer plus facilement l’eau. Enfin, l’absence ou l’insuffisance de ventilation dans les caves et sous-sols accentue le problème, car l’humidité accumulée ne peut pas s’évacuer correctement et finit par remonter dans les murs.

Les remontées capillaires et la notion de vice caché

Problème découvert après l’achat d’un bien

Il arrive fréquemment que l’acquéreur découvre des signes d’humidité après son installation, alors qu’aucune mention n’avait été faite lors de la vente.

Quand s’agit-il d’un vice caché ?

Un expert doit déterminer si le problème était antérieur à la vente et si le vendeur en avait connaissance ou pouvait raisonnablement en avoir connaissance. Si ces conditions sont réunies, les remontées capillaires sont reconnues comme un vice caché.

Recours possibles pour l’acheteur

• Négociation amiable pour la prise en charge des travaux.
• Action en justice dans un délai de 2 ans après la découverte du vice.
• Annulation de la vente dans les cas graves.

👉 À noter :
Dans le cas d'une construction de moins de 10 ans, vous pourriez faire jouer la garantie décennale et obtenir réparation dès lors qu'il est prouvé que l'humidité ascensionnelle ait été causée par un défaut de construction.

Découvrez en vidéo les conseils d'expert de JS Plomberie pour traiter l'humidité à la maison :

5 solutions et contextes pour stopper les remontées capillaires

1. Injection de résine hydrophobe pour murs humides au rez-de-chaussée

Cas fréquent : Vous habitez dans une maison ancienne avec des murs en pierre ou en brique, et vous constatez des taches d’humidité à la base des murs, surtout au rez-de-chaussée.

Cette technique consiste à injecter une résine imperméabilisante dans le bas des murs pour créer une barrière étanche qui empêche l’eau de remonter par capillarité.

Ce qui est fait :
- Forage de trous horizontaux dans les murs (tous les 10-15 cm).
- Injection de résine à haute pression.
- Séchage sur plusieurs semaines, puis rénovation de l'enduit et/ou peinture respirante.

💶 Prix moyen : 90 à 150 €/mètre linéaire (hors finitions)

3 solutions complémentaires pour aller plus loin :

• Refaire les enduits avec un enduit assainissant à la chaux (30 à 50 €/m²) : favorise l'évaporation de l'humidité restante, améliore la qualité de l’air intérieur. 👉 Coup de cœur
• Installer une ventilation mécanique ponctuelle (200 à 400 € pièce) : dans les pièces humides, évacue l'humidité plus rapidement.
• Isoler les murs par l’intérieur avec un isolant perspirant (70 à 120 €/m²) : améliore le confort thermique sans bloquer la respiration des murs.

2. Drainage périphérique extérieur pour maison avec terrain humide

Cas fréquent : Votre maison est en contact direct avec un sol très humide ou mal drainé, et les murs enterrés ou en contact avec le sol présentent de fortes traces d’humidité.

Un drainage consiste à creuser autour des fondations pour poser un tuyau drainant qui collecte et évacue l’eau.

Ce qui est fait :
- Terrassement autour de la maison.
- Pose de drains et de géotextile.
- Remblai avec gravier, puis repose du sol ou aménagement paysager.

💶 Prix moyen : 200 à 300 €/mètre linéaire

3 solutions complémentaires à envisager :

• Pose d’un enduit d’étanchéité extérieur sur les fondations (40 à 60 €/m²) : stoppe totalement les infiltrations latérales.
• Création d’un puisard avec pompe de relevage (1 500 à 3 000 €) : indispensable en terrain très humide pour évacuer l’eau.
• Récupération des eaux de pluie par cuve enterrée (à partir de 3 000 € pour 3 000 L) : transforme un problème en ressource utile pour le jardin.

3. Coupure de capillarité par sciage du mur (pour rénovation lourde)

Cas fréquent : Vous rénovez une vieille bâtisse en profondeur et souhaitez une solution définitive pour supprimer les remontées capillaires dans les murs porteurs.

Le principe : on scie horizontalement le mur pour y insérer une barrière étanche en plastique ou acier inox.

Ce qui est fait :
- Sciage du mur par tronçons (avec soutènement si nécessaire).
- Insertion d’une membrane étanche sur toute la base.
- Réfection des enduits, finitions et raccords.

💶 Prix moyen : 180 à 300 €/mètre linéaire

3 idées pour rentabiliser ce chantier :

• Coupler avec la reprise des fondations si instables (500 à 1 200 €/ml) : un seul chantier pour régler humidité + stabilité.
• Ajouter un plancher ventilé ou hérisson ventilé (80 à 120 €/m²) : renforce l’aération et limite les remontées d’humidité du sol.
• Isolation biosourcée à base de chanvre ou fibre de bois (90 à 130 €/m²) : écologique et compatible avec les murs anciens.

4. Déshumidification par centrale de traitement d’air pour appartement ou cave sans possibilité d’intervention sur les murs

Cas fréquent : Vous vivez dans un appartement ancien ou avez une cave humide, et vous ne pouvez pas faire de travaux sur les murs (copropriété, structure, etc.).

La solution la plus accessible est d'installer une centrale de traitement d’air (VMI ou VPH) qui va ventiler en continu et assécher l’air.

Ce qui est fait :
- Installation d’une centrale dans une pièce de service.
- Réseau de gaines pour insuffler de l’air filtré et sec.
- Capteurs pour réguler automatiquement le taux d’humidité.

💶 Prix moyen : 2 000 à 4 000 € selon la surface et le modèle

3 astuces pour optimiser cette solution :

• Isoler les sols avec un revêtement anti-humidité (30 à 50 €/m²) : limite les remontées dans la cave.
• Installer un hygromètre connecté (30 à 100 €) : pour suivre l’évolution de l’humidité.
• Changer les fenêtres simple vitrage par du double vitrage performant (400 à 600 € par fenêtre) : réduit les écarts de température et la condensation.

5. Assèchement électromagnétique pour les bâtiments classés ou avec murs porteurs historiques

Cas fréquent : Vous possédez un bâtiment ancien classé ou une maison en pierre dans laquelle les travaux lourds sont interdits ou déconseillés.

L’assèchement électromagnétique est une solution douce qui inverse le phénomène de capillarité sans travaux destructifs.

Ce qui est fait :
- Pose d’un boîtier qui émet un champ électromagnétique spécifique.
- Installation sans forage, invisible.
- Réduction progressive de l’humidité sur 6 à 18 mois.

💶 Prix moyen : 3 000 à 6 000 € selon la surface et la technologie

Pour aller plus loin sans dénaturer le bâtiment :

• Pose de panneaux perspirants type Fermacell (60 à 90 €/m²) : rénove l’intérieur sans bloquer la respiration des murs.
• Utilisation de peinture anti-salpêtre ou à la chaux (15 à 30 €/m²) : laisse respirer les murs tout en les protégeant.
• Déshumidificateur d’appoint silencieux (200 à 500 €) : à utiliser en complément pour accélérer l’assèchement. 👉 Coup de cœur

L'expertise de David, maçon dans le 41

Exemple de devis réel

Objet du devis : Traitement des remontées capillaires sur mur périphérique de pièce en rez-de-chaussée (surface murale concernée 13,50 m² sur 9 ml de murs, hauteur 1,50 m)

Détail des prestations

Total HT : 2 820,50 €
TVA 10 % : 282,05 €
Total TTC : 3 102,55 €

Acompte de 30 % à la commande : 930,77 € TTC
Règlement du solde à la fin du chantier.

Conditions générales

Garantie décennale incluse – attestation fournie sur demande.
Le client s’engage à libérer l’espace de travail avant l’intervention.
Les travaux seront réalisés dans le respect des normes DTU 20.1 et 26.1 pour les enduits.

🔍 Le vrai du faux

Le Conseil Habitatpresto :

Un diagnostic humidité s'impose !

La présence d'eau ou de moisissures sur les murs est le signe qu'il faut vite réagir. Faites appel à un professionnel de l'étanchéité pour réaliser un diagnostic d'humidité. Il va identifier l'origine de l’humidité pour la combattre efficacement. Il vous aiguillera aussi sur les aides financières disponibles.

FAQ utile

Lexique utile

• Remontée capillaire : Phénomène par lequel l'eau présente dans le sol s'infiltre dans les murs par capillarité, à travers des matériaux poreux comme la brique ou le béton. Connaître ce phénomène est crucial pour identifier les problèmes d'humidité dans les bâtiments, surtout au niveau des fondations.
• Capillarité des matériaux : Propriété des matériaux de construction qui permet à l'eau de monter à travers leurs pores. La compréhension de cette propriété aide à choisir des matériaux plus résistants à l'humidité pour les murs et fondations.
• Humidité ascensionnelle : Forme d’humidité qui remonte du sol à travers les murs d’un bâtiment, typique des remontées capillaires. Il est important de traiter ce problème rapidement pour éviter des dégradations structurelles ou des moisissures.
• Barrière d’étanchéité : Membrane ou dispositif installé dans les fondations ou les murs pour bloquer la montée de l'eau par capillarité. Ce type de barrière est essentiel pour prévenir les remontées capillaires dans les constructions neuves ou lors de rénovations.
• Traitement par injection : Méthode d’étanchéité consistant à injecter un produit hydrofuge (résine ou silicone) dans la base des murs afin de créer une barrière contre l'eau. Cette technique est souvent utilisée pour stopper les remontées capillaires dans les bâtiments anciens.
• Efflorescence : Dépôts blancs de sels minéraux sur les surfaces des murs, causés par l'évaporation de l'eau qui a remonté par capillarité. Ce phénomène est un signe visuel d’humidité ascensionnelle et d’infiltrations d’eau dans les matériaux.
• Barrière d’arase : Dispositif d’étanchéité horizontal placé à la base des murs pour empêcher les remontées d’humidité depuis le sol. Elle est indispensable pour protéger les murs contre les remontées capillaires dans les constructions modernes.
• Hydrofuge de surface : Produit appliqué sur les murs pour les rendre imperméables tout en permettant à la vapeur d’eau de s’échapper. Ce traitement préventif est efficace contre les infiltrations d'eau liées aux remontées capillaires.
• Mortier anti-remontée capillaire : Mélange spécifique de mortier utilisé pour bloquer l’eau qui remonte par capillarité dans les murs. Ce type de mortier est crucial pour la réparation des murs touchés par l'humidité.
• Ventilation des murs : Technique consistant à installer des systèmes de ventilation dans les murs ou à créer des espaces d'air pour favoriser l’évaporation de l’humidité. Une bonne ventilation aide à limiter l’impact des remontées capillaires.
• Drainage périphérique : Système de drains installé autour des fondations pour évacuer l'eau stagnante et réduire la pression de l’eau sur les murs, limitant ainsi les remontées capillaires. C’est une solution efficace pour protéger les murs des infiltrations d’eau souterraines.
• Dégâts structurels : Dommages causés par l’humidité ascensionnelle, qui peuvent affecter la solidité des murs et des fondations. Il est important de traiter les remontées capillaires pour éviter des dégradations à long terme du bâtiment.
• Assèchement des murs : Processus de séchage des murs touchés par les remontées capillaires, qui peut être accéléré par des traitements chimiques ou des méthodes de déshumidification. Ce traitement est essentiel après la pose d'une barrière anti-humidité.
• Assainissement par électro-osmose : Technique utilisant un champ électrique pour repousser l'eau vers le sol, inversant ainsi le phénomène de capillarité. C’est une solution innovante pour traiter les remontées capillaires sans nécessiter de travaux lourds.
• Teneur en eau des matériaux : Pourcentage d'eau contenu dans les matériaux de construction, qui peut augmenter avec les remontées capillaires. Surveiller la teneur en eau permet de diagnostiquer l'étendue du problème d'humidité dans un bâtiment.
• Salpêtre : Formation de cristaux de nitrate à la surface des murs, résultat de l'évaporation de l'eau remontée par capillarité. Ce phénomène est un signe de remontées capillaires sévères et peut entraîner la dégradation des revêtements muraux.
• Mur doublé ventilé : Technique de construction dans laquelle une seconde paroi est ajoutée à l’intérieur du mur, avec un espace ventilé entre les deux pour éviter l'accumulation d'humidité. Cela peut aider à atténuer les effets des remontées capillaires dans les murs existants.
• Tassement des fondations : Problème structurel provoqué par l’accumulation d’eau dans le sol sous les fondations, pouvant aggraver les remontées capillaires. Identifier ce risque permet de renforcer les fondations pour limiter l'impact de l'humidité.
• Revêtement hydrofuge : Matériau imperméabilisant appliqué à la surface des murs pour empêcher la pénétration de l’eau et bloquer les remontées capillaires. Ce revêtement est souvent utilisé pour les murs extérieurs exposés à l'humidité.

Références :

• Améliorer la qualité de l’air intérieur et extérieur à la source, Ademe
• Lutter contre l’humidité https://www.qualibat.com/particulier/fiches-pratiques/lutter-humidite/
• Comment réduire l'excès d’humidité dans un logement ? https://www.clcv.org/prevention-sante-air-interieur-ondes/comment-lutter-contre-un-exces-dhumidite-dans-son-logement
• Vice caché dans une maison ( humidité ) https://forum.quechoisir.org/vice-cache-dans-une-maison-humidite-t356930.html
  

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