[Vidéo] Ép. 3 : Je refais l'isolation des combles : imprévus & prix

Recevoir les clés de sa maison, c’est une chose... Voir les premiers travaux débuter, c’en est une autre ! Dans ce troisième épisode de notre série, nous entrons dans le vif du sujet avec les premiers coups d’accélérateur sur le chantier de cette maison des années 30. Mais qui dit rénovation, dit aussi imprévus : un traitement de charpente contre le capricorne s'avère nécessaire. Heureusement, Élodie garde le cap ! Une fois l'ancienne laine de verre déposée et ce léger contretemps oublié, la pose du nouvel isolant a pu se faire dans les combles. Le projet prend forme et ce n'est pas la propriétaire qui s'en plaindra !

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Pour voir ou revoir les premiers épisodes de notre série :

[Vidéo] Ép. 1 : J'ai acheté une maison ancienne à rénover
[Vidéo] Ép. 2 : Je mets en place mon projet de travaux : planification

Suivez, de l'intérieur, l'avancée des travaux et de ce chantier de rénovation d'envergure !

Gérer les imprévus : traitement curatif de la charpente

Après un diagnostic complet, des traces de capricorne ont été constatées par une entreprise spécialisée dans le traitement du bois au niveau de quelques chevrons de la charpente. Une fois sa présence confirmée, une intervention a été planifiée avant de procéder à l’isolation des combles. "Une injection sous pression de Xilix 3000 P a été réalisée sur les 65 m² de charpente pour traiter le bois" et éradiquer les insectes xylophages. Ce produit spécifique a été "appliqué sur les zones touchées pour préserver la charpente" et garantir sa pérennité, explique Élodie.

💶 Coût de l'intervention

2 propositions de devis : 2 970 € TTC VS 4 212 €

⏳ Le Conseil du Pro : un temps d'attente avant la pose du nouvel isolant

Intervenu sur 3 jours, "le professionnel chargé du traitement de la charpente m’a dit que tout s’était bien passé et qu’il fallait simplement attendre au moins une semaine avant de réisoler les combles par la suite, pour laisser le temps au produit de bien s’imprégner et éviter qu’il ne tombe sur le nouvel isolant", retranscrit la propriétaire des lieux.

Isolation des combles perdus : 56 m² à isoler

Une équipe de plaquistes de l'entreprise Silence-Home, basée à Cusset (03), est intervenue fin février pour isoler les combles perdus d'une superficie de 56 m². "Ils n'ont pas perdu de temps, en une demi-journée, c'était fait", note Élodie, après avoir échangé par téléphone avec le chef du chantier. Des équipes de la même entreprise se sont chargées, en parallèle, de procéder à l'isolation des murs par l'intérieur, et de reprendre et repeindre les plafonds et la cage d'escalier de la maison.

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Retirer la vieille laine de verre

Les 10 cm de laine de verre datant des années 1980 ont été déposés par ses soins. Un devis comprenant la dépose de l'isolant, chiffré à 566 € TTC, lui avait été proposé, mais que la propriétaire a refusé.

Pose du nouvel isolant

"J'ai de nouveau opté pour de la laine minérale. 33,5 cm de laine de verre ont été soufflés sur la totalité de la surface, soit 56 m², pour isoler les combles de la manière la plus optimale possible et atteindre une résistance thermique R = 7", précise la propriétaire.

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Laine de verre VS ouate de cellulose : pourquoi ce choix ?

"On m'a aussi proposé et conseillé d'isoler les combles avec de la ouate de cellulose. Cet isolant était plus cher. J'ai sollicité une autre entreprise spécialisée dans les travaux d'isolation qui m'a expliqué que la ouate était plus sensible à l’eau que la laine de verre, avec un risque d’effondrement du plafond si l’isolant venait à absorber l’eau après d’éventuels dégâts au niveau de la toiture causés par des intempéries".

💶 Montant des travaux

Après avoir sollicité et comparé deux devis différents, Élodie a retenu le premier d'un montant de 1 226 € TTC. L'autre devis établi s'élevait à 2 400 € TTC, dépose de l’isolant comprise.

Impact sur le montant du devis : la dépose de l'ancien isolant

"J’ai fait faire plusieurs devis pour refaire l’isolation des combles. Au départ, en plus de l’isolation avec de la laine de verre soufflée, ils comprenaient la dépose de l’isolant existant : des rouleaux de laine de verre de 10 cm d’épaisseur. La dépose m’aurait coûté plus de 500 €, donc j’ai décidé de le faire moi-même pour une question de budget. J’ai acheté l’équipement nécessaire : une combinaison intégrale, un masque FFP2, des lunettes que je n’ai finalement pas pu porter puisque je ne voyais rien à cause de la buée engendrée par le masque, et des gants. À deux, ça nous a bien pris 3-4 heures, sans compter l’évacuation des rouleaux. Ils étaient déroulés dans les combles et plutôt en bon état, donc je pensais que ça allait être relativement simple. Mais quand j’ai vu la taille des rouleaux d'isolant et le temps qu’il nous a fallu pour rouler les premiers rouleaux, je me suis dit qu’on n'allait jamais y arriver ! (rires)", reconnaît Élodie.

Heureusement, petit à petit, "on a fini par prendre le coup de main et ça s’est bien fait. La laine de verre était bien conservée et ne s’émiettait pas, donc on a pu enrouler les rouleaux existants et en faire des petits paquets avec de la ficelle. Une fois les rouleaux ficelés, il a fallu tenir compte de la contrainte de la trappe donnant accès aux combles qui est très étroite. On ne pouvait pas faire de trop gros paquets. On a été obligé de couper certains lais de laine de verre, puisque si on l’enroulait en entier, les rouleaux ne passaient pas par la trappe. Au final, on a sorti 17 rouleaux de laine de verre des combles, sans compter les chutes", se remémore la Vichyssoise.

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📖 L'anecdote de chantier

"Sous la laine de verre, j’ai retrouvé des journaux La Montagne, qui dataient de 1980, donc je suppose que l’isolation date de cette année-là. J’ai gardé quelques journaux qui n’avaient pas bougé. Comme quoi, la laine de verre, ça conserve ! (rires)", plaisante la propriétaire.

L'un des journaux La Montagne, daté du 22 juillet 1980, retrouvé dans les combles, sous les rouleaux de laine de verre

L’évacuation des rouleaux de laine de verre

Évacuer les rouleaux n’a pas été une mince affaire. "Ça nous a bien pris 2h de plus, le temps de les ficeler et de réussir à les faire passer par la trappe d’accès aux combles. Il a ensuite fallu les descendre et les sortir devant la maison pour pouvoir les stocker dans le garage. L’entreprise intervenue en amont pour le traitement de la charpente m’avait proposé de les évacuer gratuitement en déchetterie", explique-t-elle.

L'ancienne laine de verre stockée dans le garage, avant son évacuation

Les travaux lancés, un chantier qui "avance vite"

"Sur les dernières semaines, il y a eu énormément d’avancées, et beaucoup d’avancées visibles. On a commencé par l’électricité, qui était nécessaire. C'est une avancée énorme aussi, mais qui est beaucoup moins visible, en termes de travaux. On se dit que ça avance, ça avance, mais au final, on ne voit pas non plus grand-chose de concret, hormis les saignées dans les murs et les câbles qui apparaissent un peu partout. L’étape du détapissage a aussi changé l’apparence de la maison, mais c’est vrai qu’avec l’arrivée de l’entreprise chargée des travaux d’isolation intérieure (des combles et des murs, côté rue) et de la remise en état des plafonds, mais aussi avec le changement des fenêtres, le perçage du mur pour installer la porte-fenêtre, le trou percé pour la verrière..., de gros travaux ont été réalisés en l’espace de 15 jours et ont complètement changé l’aspect de la maison. Je passe sur le chantier dès que j’en ai la possibilité, les soirs après le travail. Il y a même des jours où je n’ai pas pu m’arrêter, mais c’est hyper satisfaisant de voir autant d’avancées en si peu de temps. C’est chouette, on est sur la partie cool des travaux : ça avance vite, les artisans sont hyper réactifs et les entreprises sont très pros, donc ça fait plaisir ! Je touche du bois, mais jusqu’à présent, je n’ai pas à me plaindre. Pour le moment, tout s’enchaîne et se passe très bien", se réjouit la propriétaire.

Même son de cloche pour Mourad Hajji, chef de chantier au sein de l'entreprise Silence-Home : "En l’espace d’une semaine, la maison n’est plus la même. C’est bon signe, c’est la preuve que le chantier avance, et ça tombe bien, puisqu'on n’est pas là pour se tourner les pouces !", plaisante-t-il.

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