[Vidéo] Ép. 2 : Je mets en place mon projet de travaux : planification

Récupérer les clés d'une maison à rénover, c'est le début d'une aventure pleine de promesses... et de défis ! Dans ce deuxième épisode de notre série, Élodie nous partage son état d'esprit avant de voir le chantier "vraiment commencer" : des imprévus aux premières décisions cruciales, elle dévoile les coulisses de la planification de ses travaux. Entre la coordination du passage des artisans et les étapes à anticiper, découvrez comment elle s'organise pour transformer cette maison des années 30. Immersion dans ce projet inspirant, où chaque détail compte pour mener à bien ce chantier ambitieux.

Le ressenti d'Élodie alors que le chantier "prend forme concrètement"

"Je suis contente que le projet se concrétise. Ça fait peur, mais c’est aussi hyper motivant de voir les choses prendre forme concrètement. Pour se projeter, c’est beaucoup plus facile d’avoir les clés et de pouvoir venir et être à la maison quand je veux... en tout cas, quand je peux (rires). Maintenant, j’ai hâte que les gros travaux commencent, même si le décollage du papier peint faisait partie de mes gros travaux à moi et que ça donne déjà un autre aspect à certaines pièces de la maison. J’ai la chance de pouvoir compter sur mes parents qui m’ont bien aidé depuis que j’ai officiellement récupéré les clés", assure Élodie.

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Pour voir ou revoir le premier épisode de notre série :
[Vidéo] Ép. 1 : J'ai acheté une maison ancienne à rénover

Des difficultés et imprévus en amont des travaux

Comme tout projet de travaux, qui plus est lorsqu'il s'agit d'une rénovation complète impliquant entre 70 000 et 80 000 € de travaux au global, Élodie a été confrontée à plusieurs imprévus ou difficultés, avant le début du chantier et le défilé des différents artisans :

Complexité et contraintes dans les démarches liées à l’obtention d’aides

"Les difficultés se sont concentrées sur tout ce qui concernait les demandes d'aides, notamment le dispositif MaPrimeRénov'. Avec tous les travaux que j'effectue, je pouvais rentrer dans le cadre d'une rénovation d'ampleur, qui doit nécessairement être accompagnée. Pour être accompagnée par les services publics, il faut rentrer dans une certaine catégorie de revenus, ce que je ne savais pas au départ. J'ai rempli un questionnaire que j'ai renvoyé aux services de l'habitat afin de solliciter un rendez-vous pour en savoir plus sur MaPrimeRénov' dans le cadre d'une rénovation globale. On m'a informé que je n'entrais pas dans la catégorie qui pouvait être accompagnée gratuitement et que je devais me tourner vers un accompagnateur privé", constate la Vichyssoise.

"Toutes ces démarches m'ont déjà fait perdre un peu de temps. J'ai malgré tout cherché la liste des accompagnateurs privés sur le site de MaPrimeRénov'. J'en ai trouvé plusieurs dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, mais qui n'étaient pas forcément installés près de chez moi. J'ai contacté deux interlocuteurs qui m'ont annoncé des tarifs très élevés compris entre 2 700 et 3 000 €, correspondant seulement à la prestation. C'était déjà une mauvaise surprise et ça m'a refroidi dès le départ. Une partie était potentiellement remboursable à la fin des travaux, mais s'élevait seulement autour de 800 €. Surtout, cet accompagnement impliquait un suivi rapproché, un audit de la maison, avec des préconisations sur les travaux à suivre obligatoirement pour pouvoir toucher la prime de rénovation globale à la fin du chantier. Certes, le montant de la prime était élevé, mais pour moi, ça représentait beaucoup trop de contraintes au niveau des démarches administratives et des délais", complète la propriétaire.

Finalement, "j'ai donc décidé de passer par une rénovation par geste. Je préfère prétendre à moins d'aides, mais pouvoir être maître de ce que je veux faire. J'ai privilégié le fait de pouvoir maîtriser davantage tout ce qui à trait aux démarches, passer par les artisans que je souhaite et caler mon projet comme je l'entends, sans dépendre de quelqu'un, d'un audit et de préconisations extérieures", insiste-t-elle.

Traitement préventif de la charpente contre le capricorne

"Quand l'une des entreprises que j'ai sollicitées est montée dans les combles, elle s'est aperçue qu'il y avait des traces de capricornes au niveau de quelques chevrons. C'est une dépense qui n'était pas prévue au départ, mais j'ai préféré traiter le problème à la source, tout de suite. L'intervention sera réalisée avant de refaire l'isolation des combles et de poser le nouvel isolant", note la passionnée de danse.

Raccordement au réseau d’évacuation des eaux pluviales

"J'ai un an pour me mettre aux normes en me raccordant au réseau d'eaux pluviales. Je le savais au moment de la vente et cet aménagement sera à mes frais (aux alentours de 2 000 €, NDLR). Je pense le faire au printemps. Le maçon, amené à intervenir sur le chantier, se chargera de réaliser les travaux, selon ses disponibilités", précise Élodie.

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Les travaux réalisés par ses soins avant la venue des premiers artisans

"Avec l’aide de mes parents, j’ai commencé par détapisser l’ensemble des pièces de vie de la maison, pour permettre à l’électricien d’avoir accès directement aux murs à l’état brut et que l’isolation intérieure des murs puisse se faire dans un second temps. Cela devait aussi impérativement être fait avant de prévoir la pose de la verrière entre la cuisine et le salon et la mise en place de la porte-fenêtre qui donnera accès à la terrasse sur pilotis, côté jardin. Je vais aussi me charger d’enlever l’ancienne laine de verre dans les combles perdus pour que le traitement de la charpente puisse être effectué, avant l’isolation des combles. Enfin, quand le plombier aura retiré tous les équipements de la salle de bain que je ne souhaite pas conserver (lavabo, toilettes, bidet), je m’occuperai de poser du parquet stratifié par-dessus le carrelage existant", détaille Élodie.

Alors que l'isolant en place datait de 1980, Élodie a procédé au retrait de l'ancienne laine de verre, pour permettre le traitement de la charpente et la pose du nouvel isolant dans les combles perdus.

Rénovation maison ancienne : début du chantier et durée des travaux

"Le vrai début des travaux est programmé au cours de la semaine du 20 janvier. Le premier artisan à intervenir sur place sera le plombier. Il va retirer les toilettes, le lavabo et le bidet dans la salle de bain, et enlever les radiateurs dans le salon et les chambres situées à l’étage. Ils doivent être déplacés pour qu’on puisse les décaper et les repeindre, mais aussi pour permettre, fin février ou début mars, d’isoler les murs par l’intérieur. J’espère avoir fini au niveau des artisans et du gros des travaux à la fin du printemps. J’aimerais bien que fin mai - début juin 2025, ce soit déjà bien, bien, bien avancé, voire terminé", avance-t-elle.

Située à l'étage, la salle de bain a, depuis, été détapissée et va être entièrement rénovée.

Planning prévisionnel des travaux

Organisation et coordination du passage des différents artisans

"C'est quelque chose qui me faisait peur au départ, parce que je ne suis pas du tout une pro des travaux. J'ai la chance d'être bien aidée par mon papa qui s'y connaît un petit peu et a pu me guider dans l'enchaînement de tout ce qu'il faut faire. J'ai aussi été conseillée directement par les artisans que j'ai rencontrés qui ont été, honnêtement, à peu près tous de bons conseils. Certains m'ont donné des contacts d'artisans, d'autres corps de métier, avec lesquels ils avaient l'habitude de travailler. Je pense notamment au menuisier qui me change les fenêtres. C'est par lui que j'ai eu le contact du maçon. Comme je dois percer un mur pour installer une porte-fenêtre dans la foulée, le fait qu'ils se connaissent et qu'ils aient déjà travaillé ensemble, ça facilite les choses", souligne la trentenaire.

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Pour gagner en sérénité et lui permettre d'y voir plus clair, Élodie a aussi fait preuve de rigueur : "J’ai préparé un rétroplanning sur Excel pour mieux visualiser l’ordre des travaux et par où commencer. Certaines choses peuvent paraître logiques, mais pas forcément au départ. Le plombier va intervenir en premier pour enlever et déplacer certains radiateurs, notamment celui dans le salon situé sous la fenêtre, qui sera transformée en porte-fenêtre, mais aussi ceux qui sont placés contre les murs, que je fais isoler par l’intérieur. En parallèle, le traitement de la charpente va être effectué pour pouvoir procéder, dans un second temps, à l’isolation des combles perdus. Avant que les travaux d’isolation intérieure ne commencent, l’électricien interviendra courant février, juste après le plombier, une fois que les radiateurs auront été déplacés, pour tirer tous les fils, afin que l’isolation des murs intérieurs puisse se faire. L’isolation par l’extérieur sera réalisée en dernier, de façon indépendante, courant avril", énumère-t-elle.

"Pour caler tout ça, j’ai demandé des délais aux artisans, qui m’ont donné, chacun de leur côté et au mieux, leurs disponibilités. Les artisans et chaque corps de métier savent aussi très bien avant quel professionnel et après qui ils seront amenés à intervenir. Ils me disaient d’eux-mêmes : “il faudra que je vienne après le passage de l’électricien ou que je sois passé avant que le maçon n’ait fait tomber le mur”. J’ai retranscrit toutes ces informations dans un rétroplanning pour définir un calendrier qui soit le plus précis possible et que tout puisse bien se goupiller", explique la jeune femme.

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À noter :
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