Pourquoi recruter un apprenti dans le BTP ? Les 5 avantages

Vous auriez bien besoin de bras en plus pour vous aider sur vos chantiers et aimeriez transmettre votre expérience et votre savoir-faire ? De nombreuses entreprises du BTP font le pari de l'apprentissage en engageant des jeunes en alternance. Si vous hésitez encore à franchir le cap, voici les 5 raisons qui pourraient finir de vous convaincre d'embaucher un apprenti !

Pourquoi une entreprise du BTP doit-elle embaucher un apprenti ? 5 raisons principales

Recruter des alternants revêt de nombreux avantages pour une entreprise du bâtiment. Pour un employeur, le recours à l'apprentissage doit véritablement être "une stratégie de développement et de recrutement".

1. Un atout supplémentaire au sein d'une équipe

Un apprenti peut être un atout en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). Concrètement, le recrutement d'un alternant peut permettre à l'entreprise de gérer et satisfaire ses besoins réels à court, moyen et même à plus long termes.

En contrepartie, un jeune a besoin d'être accompagné par son maître d'apprentissage, ce qui implique du temps et de l'investissement, pour apprendre un métier et gagner en efficacité au fil des semaines.

Néanmoins, "des salariés formés en un claquement de doigt et immédiatement opérationnels, tout le monde sait très bien que ça n'existe pas. Si une entreprise ne forme pas elle-même ses collaborateurs, elle ne pourra pas compter sur les autres pour le faire à sa place. Qui plus est, avec le déficit chronique du nombre de jeunes en formation à même d'obtenir des qualifications dans les métiers du bâtiment", souligne Jean-Jacques Devaux, directeur du BTP CFA Allier, contacté par nos soins.

N'attendez pas de recruter un apprenti pour trouver de nouveaux clients à la porte de chez vous !

2. Un salarié formé aux méthodes de l'entreprise

Autre facteur qui pousse à se tourner vers l'apprentissage, le jeune est déjà salarié de l'entreprise, il n'est donc pas seulement formé au CFA. En parallèle de sa formation théorique à l'école, il apprend un métier. Suivant la gestion et l'organisation des chantiers, il a rapidement la possibilité de découvrir les méthodes de travail de l'entreprise. Pour le maître d'apprentissage, c'est aussi l'occasion de transmettre son expérience et son savoir-faire à un jeune ayant la soif d'apprendre.

"Pendant la période où il est en formation, le jeune a le temps de s'adapter au mode de fonctionnement, aux missions et aux besoins spécifiques de l'entreprise", ajoute le chef d'établissement.

3. Un coût réduit pour l'entreprise

L'aspect financier est aussi à prendre en compte ! Un apprenti coûte moins cher qu'un salarié lambda : "la rentabilité de cette action de formation est bien supérieure", note le directeur du centre de formation pour apprenti(e)s (CFA) du bâtiment. 

Et pour cause, si elle décide d'embaucher un jeune en apprentissage, une entreprise peut bénéficier d'aides financières de l'État, mais aussi de charges sociales et fiscales exonérées ou réduites.

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4. Un pari sur l'avenir en vue de dénicher les salariés de demain

Si un jeune en alternance se sent bien au travail et finit par trouver sa place, il a de bonnes chances de venir étoffer vos équipes à l'issue de sa formation et de s'inscrire dans la durée dans l'entreprise.

En parallèle, il n'est pas rare que l'employeur détecte un potentiel et l'amène à prendre des responsabilités au sein de l'entreprise. "Ce qui est beaucoup plus difficile lorsqu'une entreprise recrute un salarié pour un poste défini. Le fait de cibler un profil spécifique pour le poste prévu à l'instant T réduit à mon sens les possibilités d'évolution et n'ouvre pas de perspectives aussi intéressantes à long terme, que celles qu'il est possible d'avoir avec le recrutement d'un apprenti", estime Jean-Jacques Devaux.

En donnant sa chance à un apprenti, une entreprise est "à la fois sur de la formation initiale à un métier, puis dans la gestion de l'évolution de ses besoins", en lien avec le CFA.

En effet, tout au long de la vie, les salariés ont la possibilité de se former dans un CFA pour "se spécialiser ou élargir leurs aptitudes et compétences". L'entreprise dispose ainsi d'un outil de formation qui peut lui permettre de répondre, grâce à ses collaborateurs, aux montées en compétences nécessaires pour son activité.

À titre, d'exemple, un jeune employé en CAP peut avoir le potentiel pour devenir un bon chef d'équipe, après avoir préparé un BP ou un bac pro. Pour les entreprises qui en ont la possibilité, elles peuvent aussi laisser le jeune préparer un BTS pour qu'il occupe plus tard un poste de chef de chantier ou de chef d'atelier.

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5. La souplesse du contrat d'apprentissage

Pour l'entreprise, le contrat d'apprentissage offre aussi une souplesse et une sécurité en matière de recrutement. Il donne lieu à un engagement conclu entre le jeune et son employeur, le temps de la formation. L'entreprise dispose d'un temps suffisant, en signant un contrat d'apprentissage qui s'étale généralement sur 2 ou 3 ans, pour se rendre compte si la personne a réussi à s'adapter, à répondre aux attentes et à atteindre le niveau de performances requis.

Si le jeune ne fait malheureusement pas l'affaire, l'employeur peut décider de mettre fin à la collaboration de façon unilatérale à l'issue du contrat à durée déterminée (CDD), mais aussi pendant toute la durée de la période d'essai de l'apprenti. Soit lors des 45 premiers jours effectifs passés en entreprise, correspondant à 9 semaines de travail. "Dans le cas d'un recrutement direct d'un salarié, la période d'essai ne dure que quelques mois au mieux et derrière, si ça ne va pas, ça débouche bien souvent sur un licenciement", conclut Jean-Jacques Devaux.

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👷 Le Conseil du Pro : profitez de l'aide unique à l'embauche jusqu'en 2027 !

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, la prime exceptionnelle en cas de recrutement d'un apprenti est fixée à 6 000 €, que le jeune soit mineur ou majeur. Ouverte à toutes les entreprises, l'aide unique a été prolongée jusqu'en 2027 par le Gouvernement pour encourager les artisans et chefs d'entreprise, notamment ceux du BTP, à embaucher des jeunes en alternance. Ce coup de pouce est versé aux entreprises au titre de la première année d'exécution du contrat d'apprentissage.

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