Le secteur du bâtiment et de la construction est en constante évolution, offrant de nombreuses opportunités pour ceux qui souhaitent se former et exercer dans les métiers du BTP. Avec une demande croissante de professionnels qualifiés, il est essentiel de connaître les différentes formations disponibles, les qualifications nécessaires et les perspectives de carrière. Voici comment se former ou se reconvertir dans le bâtiment !
Travailler dans le BTP offre plusieurs avantages, dont la diversité des métiers, la sécurité de l'emploi et la possibilité de travailler sur des projets variés et stimulants. Les professionnels du BTP bénéficient aussi de salaires pouvant être compétitifs et de nombreuses possibilités d'évolution de carrière.
Se former aux métiers du bâtiment : tout savoir avant de se lancer
Comment débuter dans le bâtiment ?
Pour débuter dans le BTP, il est recommandé de suivre une formation adaptée en lycée professionnel ou en centre de formation, comme un CAP ou Bac Professionnel dans une spécialité du bâtiment. Les contrats d'apprentissage et de professionnalisation sont aussi d'excellents moyens de se former tout en acquérant une expérience pratique en entreprise. Réaliser des stages et se renseigner sur les dispositifs de formation continue ou de reconversion peuvent aussi faciliter l'entrée dans ce secteur.
Quel âge minimum pour travailler dans le BTP ?
En France, l'âge minimum pour travailler dans le BTP est généralement de 16 ans, avec des conditions spécifiques pour les contrats d'apprentissage et de professionnalisation. En effet, comme le précise le ministère chargé du Travail, il est possible d'être apprenti à 15 ans si le jeune a terminé son année de troisième et s'il atteint cet âge entre la rentrée scolaire et le 31 décembre de l'année civile.
Quoi qu'il en soit, certains chantiers ou postes peuvent nécessiter des aménagements spécifiques pour les mineurs, afin de respecter les règles de sécurité et de protection des jeunes travailleurs (heures de travail limitées à 35 heures, dérogation pour les travaux considérés comme dangereux...).
Quels sont les prérequis pour intégrer une formation BTP ?
Les prérequis dépendent du niveau de la formation. Pour un CAP, il faut, de préférence, avoir terminé sa classe de troisième. Le Bac Professionnel se prépare en 3 ans après la troisième, de la même façon qu'un Bac général, ou en 2 ans si le jeune passe par le CAP de la filière. Dans ce cas précis, il est nécessaire d'obtenir son CAP en deux ans, puis de préparer un Bac Pro, à nouveau pendant deux ans. Pour un BTS ou un BUT, le Bac est requis. Les Licences Professionnelles nécessitent un Bac+2, et les Masters ou diplômes d'ingénieur nécessitent une Licence, soit un Bac+3.
Quelle est la durée des formations BTP ?
La durée des formations aux métiers du bâtiment varie en fonction du niveau de qualification. Un CAP est un diplôme qui se prépare sur 2 ans, généralement après la troisième, un Bac Professionnel en 3 ans, un BTS en 2 ans après le Bac, un BUT en 3 ans après le Bac, une Licence Professionnelle en 1 an après un Bac+2, et un Master ou diplôme d'ingénieur en 2 ou 3 ans après une Licence.
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Les formations et diplômes pour se lancer dans le bâtiment
CAP
Le CAP (certificat d'aptitude professionnelle) est un diplôme de niveau 3 accessible après la classe de troisième. Il offre une première qualification professionnelle et permet de se spécialiser dans des métiers du bâtiment : maçon, électricien, plombier, couvreur, charpentier, peintre en bâtiment... Ces formations durent généralement deux ans et peuvent être suivies en alternance, dans le cadre d'un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation.
Exemples de CAP :
- CAP maçon
- CAP métiers du plâtre et de l'isolation
- CAP couvreur
- CAP charpentier bois
- CAP carreleur-mosaïste
- CAP électrotechniques, installations et équipements électriques
- CAP menuisier
Bac Professionnel
Le Bac Professionnel (BP) est un diplôme de niveau 4 qui se prépare en trois ans après la classe de troisième ou en deux ans après un CAP/BEP. Il offre une formation plus approfondie et permet d'accéder à des postes de technicien ou de chef d'équipe dans des domaines comme la construction, le gros œuvre ou les travaux publics.
Exemples de Bac Pro :
- Bac Pro équipements sanitaires
- Bac Pro installateur en chauffage, climatisation et énergies renouvelables
- Bac Pro maintenance des systèmes énergétiques et climatiques
- Bac Pro technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros oeuvre
- Bac Pro aménagement et finition du bâtiment
BTS et BUT (ex-DUT)
Le BTS (brevet de technicien supérieur) est un diplôme de niveau 5 accessible après le Bac, qui se prépare en deux ans. Le BUT (bachelor universitaire de technologie), qui équivaut à l'ex-DUT couplé à une année de licence pro, se prépare, lui aussi, après le Bac, mais en trois ans.
Le BTS et le BUT offrent une formation technique et théorique avancée dans des spécialités comme le génie civil et la construction ou la maintenance des bâtiments. Ces diplômes permettent d'accéder à des postes de cadre intermédiaire ou de conducteur de travaux.
Exemples de BTS/BUT :
- BTS aménagement - finition,
- BTS enveloppe du bâtiment façades étanchéité
- BTS électrotechnique
- BTS charpente-couverture
- BUT génie civil - construction durable, parcours réhabilitation et amélioration des performances environnementales des bâtiments
Licence professionnelle
La licence professionnelle est un diplôme de niveau 6 accessible après un Bac+2. Elle se prépare en un an et permet de se spécialiser dans un domaine précis du BTP et d'acquérir des compétences techniques et managériales. Les diplômés peuvent occuper des postes de responsable de chantier, de chef de projet ou de chargé d'affaires.
Exemples de Licences Pro :
- Licence Pro bâtiment et construction
- Licence Pro performance énergétique et environnementale des bâtiments
- Licence Pro mention métiers du bois
Master
Les Masters sont des diplômes de niveau 7 accessibles après une Licence, soit après un Bac+3. Ces formations durent généralement deux ans et offrent une formation approfondie en gestion de projet, en ingénierie des structures ou en management de la construction. Elles permettent d’acquérir une expertise pointue dans un domaine spécifique et d'accéder à des postes à responsabilités comme ingénieur en BTP, directeur de travaux ou responsable d'agence.
Exemples de Masters :
- Master en ingénierie de la construction
- Master spécialisé en management de projet de construction
École d'ingénieurs
Les écoles d'ingénieurs proposent des formations accessibles après un Bac+2 ou directement après le Bac via une classe préparatoire. Elles durent généralement trois ans et préparent à des postes à haute responsabilité.
Exemples d'école d'ingénieurs :
- École spéciale des travaux publics (ESTP)
- École des Ponts ParisTech
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Comment choisir la bonne formation BTP ?
Identifier ses objectifs professionnels
Avant de choisir une formation, il est essentiel de définir clairement ses objectifs professionnels. Souhaitez-vous travailler sur le terrain, en bureau d'études ou occuper un poste de management ? Vos aspirations détermineront le type de formation le plus adapté à vos besoins.
Considérer les débouchés et les opportunités
Il est important de se renseigner sur les débouchés des différentes formations. Certains métiers ou spécialisations offrent plus d'opportunités d'emploi ou de progression de carrière. Par exemple, les métiers en lien avec la rénovation énergétique ou en management de projets de construction sont très demandées.
Se renseigner sur les établissements de formation
Les formations BTP sont proposées par divers établissements, dont les lycées professionnels, les centres de formation des apprentis (CFA), les écoles d'ingénieurs et les universités. Il est conseillé de participer aux journées portes ouvertes (JPO) pour découvrir les établissements, échanger avec des professeurs et des élèves et identifier les formations les plus adaptées à vos envies et objectifs.
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Quelles sont les compétences clés pour réussir dans le BTP ?
Compétences techniques
Les compétences techniques sont indispensables dans le BTP. Elles incluent la connaissance des matériaux, des techniques de construction et des normes de sécurité. La maîtrise des outils et des logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO) peut aussi être un plus.
Compétences en gestion de projet
La gestion de projet est une compétence clé dans le BTP. Elle englobe la planification, la coordination des équipes ou encore la gestion des budgets et des délais. Des compétences en management sont aussi importantes pour diriger des équipes sur le chantier.
Compétences en communication
La communication est essentielle pour travailler efficacement en équipe et nouer et entretenir de bonnes relations avec ses clients. Savoir transmettre des instructions claires, rédiger des rapports précis et négocier avec les parties prenantes sont des compétences vitales.
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Les perspectives de carrière dans le secteur du bâtiment
Quels sont les métiers les plus demandés ?
Les métiers les plus demandés dans le BTP varient en fonction des besoins du marché et des projets en cours. Actuellement, les professionnels qualifiés dans les domaines de l'étanchéité, de l'isolation, de la rénovation énergétique, et des nouvelles technologies de construction sont particulièrement recherchés. Les métiers de chef de chantier, conducteur de travaux et d'ingénieur en BTP sont aussi très demandés.
Quelles sont les possibilités d'évolution de carrière ?
Le BTP offre de nombreuses possibilités d'évolution de carrière. Avec de l'expérience et des formations complémentaires, il est possible de progresser vers des postes à responsabilité comme chef de chantier, conducteur de travaux, directeur de projet ou même de créer sa propre entreprise.
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Les formations continues et la reconversion professionnelle
Pourquoi opter pour une formation continue ?
La formation continue est essentielle pour rester compétitif dans le secteur du BTP. Elle permet d'actualiser ses compétences, de se spécialiser dans de nouveaux domaines, et d'adopter les dernières technologies et méthodes de construction. Les formations continues sont aussi un excellent moyen de se préparer à des évolutions de carrière ou à des reconversions professionnelles.
Quels sont les dispositifs de formation continue ?
Plusieurs dispositifs permettent de suivre une formation continue dans le BTP, tels que le compte personnel de formation (CPF), le plan de développement des compétences (PDC) et les formations proposées par les organismes professionnels comme l'AFPA ou les GRETA. Ces dispositifs offrent des formations courtes, des certifications et des modules spécifiques pour répondre aux besoins des professionnels du BTP.
Comment se reconvertir dans le bâtiment ?
Pour se reconvertir vers les métiers du bâtiment, il est important de suivre une formation adaptée à votre projet professionnel. Les formations en alternance, les stages pratiques et les certifications professionnelles sont des options efficaces pour acquérir les compétences nécessaires et s'intégrer rapidement dans le secteur du bâtiment. Les dispositifs de validation des acquis de l'expérience (VAE) peuvent aussi faciliter la reconversion en reconnaissant vos compétences et votre expérience antérieure.
🗣️ L'avis du Pro : la reconversion pour se former aux métiers du bâtiment
Depuis quelques années, les profils en reconversion professionnelle vers les métiers du bâtiment représentent une part d’apprentis de plus en plus importante au sein du BTP CFA Allier, situé à Bellerive-sur-Allier (03). À terme, ce vivier de talents peut-il être une solution face à la pénurie de candidats qualifiés dans le secteur du bâtiment ?
▶️ [Témoignage] Découvrez, en vidéo, en quoi la reconversion professionnelle peut être une voie intéressante pour se former rapidement aux métiers du bâtiment !
Reconversion vers les métiers manuels : une voie qui séduit de plus en plus
"C'est un public de plus en plus nombreux dans les profils qui se dirigent vers l'apprentissage. Cette tendance est favorisée, d'une part, par l'allongement de la limite d'âge pouvant avoir accès à l'apprentissage puisqu'avec la précédente réforme, on est passé de 26 ans à 30 ans. D'autres dispositifs complémentaires permettent aussi d'aller au-delà même de ses limites d'âge. Pas forcément par la voie de l'apprentissage, mais c'est également possible, avec les clauses dérogatoires de création ou reprise d'entreprise, par exemple. C’est aussi le cas des travailleurs en situation de handicap, pour qui cette limite d’âge fixée à 30 ans n'existe pas", souligne le directeur du BTP CFA Allier, Jean-Jacques Devaux, contacté par nos soins.
De ce fait, "c’est un nouveau public qu'on voyait très peu auparavant dans nos formations et qu’on essaie de capter. On constate une augmentation substantielle, mais qui n'est pas suffisante ou comparable avec les baisses de flux d'effectifs de jeunes qu'on peut connaître au niveau national, notamment dans des départements comme le nôtre (Allier, NDLR) qui, démographiquement, sont en déclin. Ces profils ne compensent pas les pertes de jeunes sortis de troisième qui viennent à l'apprentissage", reconnaît-il.
Une grande diversité de profils : jeunes comme plus expérimentés
Cette tendance se vérifie malgré tout au niveau du nombre d’inscrits. "Alors qu’on était plutôt sur 2 ou 3 parcours par an, il y a 10 ans en arrière, le CFA accueille désormais chaque année plusieurs dizaines de personnes en reconversion professionnelle, qui sont aussi bien des hommes que des femmes", insiste le chef d'établissement.
"C’est difficile d’avoir des statistiques très précises, puisque la reconversion concerne un large panel de profils, avec une grande hétérogénéité de publics. On va avoir des personnes qui ont 35 ou 40 ans, parfois même au-delà. Mais on a aussi beaucoup de jeunes de 22, 23 ou 25 ans qui vont avoir un parcours scolaire sur du supérieur ou qui sont passés par différents métiers, différentes formations professionnelles et qui vont avoir mis un petit peu de temps à trouver leur voie".
Et d’ajouter : "On note aussi une augmentation du nombre de personnes qui recherchent un complément de parcours de formation sur quelques dizaines ou centaines d’heures, pour passer un diplôme en candidat libre, par rapport à un projet personnel qui est généralement un peu moins défini ou un peu plus incertain. La personne reste salariée de l’entreprise, mais a une certaine appétence pour des métiers du bâtiment et essaie de se professionnaliser, mais pas forcément avec un projet complètement abouti. Elle se cherche un petit peu, essaie de se jauger et de voir sa capacité à obtenir un diplôme. Et si elle y arrive, elle a la possibilité de franchir le cap et peut envisager de se mettre à son compte en s’installant comme entrepreneur. Ce sont aussi des profils qu’on ne retrouvait pas, il y a quelques années de là".
Vers quels métiers les apprentis en reconversion se tournent-ils ?
Avec des formations et métiers davantage plébiscités par les apprentis ? "Ça reste très variable. D’une manière générale, le domaine de la finition attire pas mal de profils dans ce cadre-là. On en retrouve aussi beaucoup de personnes en plomberie-chauffage. Certains se tournent aussi vers la menuiserie : les métiers du bois sont des métiers de passion, que les gens peuvent pratiquer chez eux, au départ à titre amateur, avant d’avoir l’envie de se professionnaliser. On a aussi des personnes en reconversion dans le domaine de l’électricité, mais ça peut toucher tous les métiers et tous les secteurs", assure le directeur du BTP CFA Allier.
Une solution pour faire face aux difficultés de recrutement ?
Pour autant, cet engouement récent pour la reconversion professionnelle n'est pas suffisant pour répondre aux besoins de compétences et de main-d’œuvre qualifiée, notamment dans les métiers en tension, qui sont nombreux dans le secteur du bâtiment.
"Ce n'est pas parce qu’on remplit nos sections et qu’on est stable au niveau de notre capacité à former, qu'il n'y a pas un déficit au niveau du marché de l'emploi, localement comme à l’échelle nationale. Parce que, depuis des années, on ne forme pas forcément suffisamment de jeunes pour compenser le turn-over dans les entreprises. C'est lié à la fois aux départs à la retraite, mais aussi à certains métiers et à la fidélisation complexe des jeunes sur le long terme. Et puis, il y a aussi des aspects de fluctuation. Je pense notamment à la recrudescence des épisodes climatiques violents (tempêtes, grêle, inondations...) qui a des répercussions importantes sur les besoins en main-d’œuvre des entreprises du bâtiment sur le territoire national. C'est le cas notamment dans la couverture ou le second œuvre (plaquistes, peintres en bâtiment...), qui sont fortement impactés", énumère-t-il.
Un public investi et motivé
Quoi qu’il en soit, "c'est un public intéressant qui, grâce à ses expériences antérieures, va se former différemment et généralement plus vite. Ces jeunes, au lieu de les avoir 2 ans en formation, passent seulement un an au CFA ou peut-être 2 ans, mais pour préparer deux diplômes, au lieu de les avoir quatre ans, comme c'est le cas pour un jeune sorti de troisième. D’un point de vue pédagogique, il s’agit de publics plus exigeants, qui vont travailler plus vite et apporter de l'hétérogénéité dans les classes. Cette diversité de profils n'est pas négative, bien au contraire, mais demande parfois une adaptation de nos formations".
Néanmoins, "entre un jeune en formation qui a 15 ou 16 ans et a encore l'esprit un peu scolaire, et quelqu'un qui arrive à 25 ou 30 ans, avec un projet déjà bien défini, un parcours de vie, qui est parent, qui a été salarié pendant une dizaine d'années dans une entreprise et qui est en reconversion professionnelle, l'objectif n'est pas le même. De tout cela, il faut en tirer le positif, mais ça peut aussi avoir des aspects contraignants pour les formateurs, qui ont à gérer cet écart au sein d'un même groupe de formation", constate Jean-Jacques Devaux.
👷 Le Conseil du Pro : misez sur l'apprentissage !
En tant que chef d'entreprise dans le bâtiment, recruter un jeune en contrat d'apprentissage permet de former vos salariés de demain ! Vous avez la possibilité de transmettre vos connaissances et votre savoir-faire à un jeune motivé, le tout à moindre coût. En effet, il est possible de bénéficier de l'aide à l'embauche d'un alternant, fixée à 6 000 € maximum, que le jeune soit mineur ou majeur. De plus, si votre apprenti répond à toutes vos attentes et s'inscrit dans la durée au sein de l'entreprise, pourquoi ne pas préparer votre passation en douceur et anticiper une éventuelle transmission d'entreprise ?
Les questions fréquentes
Quelles différences entre un contrat d'apprentissage et un contrat de professionnalisation ?
Le contrat d'apprentissage est destiné aux jeunes de 16 à 29 ans et alterne formation en entreprise et en centre de formation d'apprentis (CFA). Le contrat de professionnalisation, quant à lui, est ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans et aux demandeurs d'emploi de 26 ans et plus, et vise à obtenir une qualification professionnelle reconnue.
Comment obtenir un financement pour une formation BTP ?
Les formations BTP peuvent être financées par différents moyens : le Compte personnel de formation (CPF), les aides de Pôle Emploi, les contrats de professionnalisation ou d'apprentissage et les aides spécifiques des régions ou des branches professionnelles.
Peut-on travailler dans le BTP sans diplôme ?
Oui, il est possible d'évoluer dans le BTP sans diplôme, notamment grâce à l'expérience professionnelle et à la formation continue. Les dispositifs de validation des acquis de l'expérience (VAE) permettent aussi de faire reconnaître ses compétences et d'obtenir une qualification professionnelle.
Quels métiers recrutent le plus dans le bâtiment ?
Les besoins dans le secteur du bâtiment concernent particulièrement les postes de maçon, d'électricien, de plombier, de charpentier, de couvreur, de conducteur de travaux, de chef de chantier et d'ingénieur en BTP. En parallèle, la demande est particulièrement forte dans les domaines de la rénovation énergétique.
Quels sont les salaires dans le bâtiment ?
Les salaires dans le bâtiment varient en fonction du niveau de qualification, de l'expérience, de l'ancienneté et du poste occupé. Par exemple, un ouvrier qualifié peut gagner en moyenne entre 1 500 et 2 200 € par mois, tandis qu'un chef de chantier ou un conducteur de travaux peut percevoir entre 2 500 et 4 000 € par mois. Les ingénieurs et les directeurs de projet peuvent gagner encore plus, en fonction de la taille de l'entreprise et de la complexité des chantiers.
Références :
- "Se former dans les métiers du BTP", France Travail
- "Les formations pour exercer dans le BTP", Onisep
- "Le contrat d'apprentissage", FFB
- "Se reconvertir dans le bâtiment", Bâtiment CFA Bourgogne-Franche-Comté