Une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) est un appareil qui permet de renouveler l'air intérieur de votre logement. Composé de bouches d'extraction et d'une gaine, ce dispositif est essentiel pour lutter contre l'humidité. Comment installer une VMC chez vous ? Toutes les étapes dans ce guide !
Quelle VMC installer chez soi ?
Il existe trois grands types de VMC :
- La VMC simple flux autoréglable
- LA VMC simple flux hygroréglable
- La VMC double-flux
La VMC simple flux autoréglable est le modèle le plus répandu et le moins coûteux. Elle est chargée d'extraire et de rejeter l'air vicié de votre logement de façon continue. La VMC fonctionne de paire avec des bouches d'aération, placées généralement sur les fenêtres, pour que de l'air neuf entre en même temps que la VMC en extrait.
La VMC simple flux hygroréglable fonctionne sur le même principe, mais tient compte du taux d'humidité pour s'enclencher.
La VMC double-flux est le modèle le plus coûteux. Il assure l'extraction de l'air vicié et l'insufflation d'air neuf chaud. Ainsi pas de perte de degré au sein du logement et donc des économies d'énergie à la clé.
Quel matériel nécessaire pour la pose ?
- Le kit VMC
- De l'adhésif à conduit
- Des chevilles et des vis,
- Une scie cloche ou un perforateur,
- Des colliers de serrage
- Un mètre mesureur,
- Des tournevis,
- Une pince coupante,
- Une pince à dénuder,
- Des gants, des lunettes et des chaussures de protection.
9 étapes pour installer une VMC simple flux
La ventilation mécanique contrôlée simple flux est le type de VMC le plus souvent installé dans les logements en France. Il faut compter entre 3 et 4 heures pour la pose d'une VMC simple flux selon le nombre de gaines à installer. Si vous êtes bon bricoleur, vous pouvez l'installer vous-même, sinon le recours à un professionnel vous assurera une pose et donc un air intérieur de qualité chez vous. Rappelons qu'une VMC mal installée va mal ventiler, ce qui peut causer des problèmes d'humidité et de condensation intérieures ainsi que la sensation "qu'il n'y a pas d'air" dans les pièces.
1. Vérifier que le kit VMC est bien complet
Vérifiez en premier lieu que votre kit VMC est complet. Celui-ci doit contenir :
- Des gaines ou des gaines isolées de 80 mm de diamètre pour la salle de bain, les WC ;
- Des gaines ou des gaines isolées de 125 mm de diamètre pour la cuisine ;
- Un groupe d'extraction ;
- Des manchettes en nombre adéquat ;
- Des bouches d'extraction en nombre adéquat.
2. Équiper la toiture d'une tuile à douille
Pour évacuer l'air, il faut disposer d'un rejet d'air en sortie de toit. Pour cela, votre toiture doit être équipée d'une tuile à douille. Il s'agit d'une tuile surmontée d'un petit chapeau en plastique ou en inox. Si votre toit n'en bénéficie pas, il faudra en installer une. Cette opération nécessite de détuiler à l'emplacement prévu pour le rejet d'air et de percer la toiture. L'étanchéité du toit doit être refaite parfaitement au risque de causer une infiltration d'eau par le toit.
3. Poser le groupe d'extraction
Vous pouvez maintenant procéder à l'installation de la VMC simple flux à proprement parlé. Le groupe d'extraction s'installe généralement dans les combles et le plus au centre des différentes bouches d'extractions. La plupart des modèles se suspendent pour éviter les vibrations et les nuisances sonores éventuelles. À ce stade, nul besoin de procéder au raccordement électrique du groupe d'extraction.
4. Poser les manchettes
Les bouches d'extraction prendront place dans toutes les pièces humides de votre logement (cuisine, salle de bain, buanderie, WC…). Après avoir déterminé où sortira la bouche d'extraction, le professionnel percera le mur ou le plafond à la scie cloche ou au perforateur du diamètre des manchettes. Il positionnera ensuite la manchette dans le trou.
5. Déployer le réseau de gaine
Depuis vos combles, le professionnel déploie vos gaines, du groupe d'extraction vers les bouches d'extractions de vos pièces. Le mieux est de limiter les coudes inutiles et de faire un réseau de gaines en pente. Ainsi, les éventuelles gardes d'eau, dues à la condensation, pourront s'évacuer.
6. Connecter les gaines au groupe d'extraction
Il s'agit là de faire passer le réseau de gaine jusqu'au caisson d'extraction installé dans les combles et de connecter les gaines et le conduit de rejet au groupe d'extraction.
7. Raccorder le groupe d'extraction à l'électricité
Le groupe d'extraction nécessite d'être raccordé au tableau électrique. Il faudra donc ajouter un fusible et un câblage. Comme toute manipulation électrique, le disjoncteur doit être coupé. Ensuite, les instructions données dans le manuel d'installation fourni par le fabricant de la VMC indiquera comment procéder au câblage et au branchement.
8. Installer les bouches d'extraction
Enfin, il ne reste plus qu'à clipser la bouche d'extraction. Si le modèle nécessite des piles pour fonctionner, il faudra veiller à les mettre avant de positionner la bouche d'extraction. Une fois que tout est prêt, le courant électrique peut être remis.
9. Tester le fonctionnement
Maintenant que tout est installé et raccordé, il est temps de voir si tout fonctionne. Pour cela, rien de plus simple : il suffit de placer un papier essuie-tout ou un papier journal devant la bouche d'extraction. Si le papier ne tombe pas, c'est que la VMC fonctionne.
Comment poser une VMC double-flux ?
Les étapes d'installation entre les deux VMC reposent plus ou moins sur le même principe. Simplement, à la différence de la VMC simple flux, la VMC double-flux dispose en plus d'un échangeur thermique, d'un caisson de répartition et d'un caisson de prise d'air neuf qu'il faudra relier au caisson d'extraction classique. Cet échangeur permet d'éviter les pertes de froid liées au renouvellement de l'air. Ainsi, on limite les déperditions thermiques et on ne surchauffe pas l'hiver. Il faudra donc beaucoup plus de gaine que dans un système simple flux et aussi une entrée d'air en toiture.
La pose d'une VMC double-flux implique certains réglages pour bien contrôler le débit d'air. C'est pourquoi, il est conseillé de passer par un professionnel pour la mettre en place, notamment dans une maison ancienne.
En faisant appel à un professionnel, vous serez aussi protégé par l'assurance décennale de ce dernier. En cas de dégâts liés aux travaux, vous serez couvert. À l'inverse, en réalisant les travaux vous-même, vous n'aurez le droit à aucune indemnisation par l'assurance en cas de dommages.
Référence :
- Bien ventiler son logement, ADEME
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