La ventilation mécanique contrôlée (VMC) joue un rôle essentiel dans la qualité de l'air intérieur d'un logement, et la cuisine ne fait pas exception. Il faut savoir que c’est l’une des pièces qui en a le plus besoin, afin d’éviter la prolifération des odeurs et de l’humidité. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le sujet.
Installer une VMC dans une cuisine : est-ce obligatoire ?
L’installation d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) dans une cuisine n’est pas strictement obligatoire dans toutes les configurations, mais elle est fortement recommandée et encadrée par des normes précises. Une bonne ventilation est essentielle pour évacuer l’humidité, les odeurs et les polluants issus de la cuisson.
Que dit la réglementation sur la ventilation en cuisine ?
En France, la ventilation des logements est encadrée par la norme NF DTU 68.3 et par le règlement sanitaire départemental (RSD), qui impose une évacuation efficace de l’air vicié, en particulier dans les pièces humides comme la cuisine.
- Dans les logements construits après 1982, une ventilation permanente est obligatoire, via une VMC simple ou double flux, ou une ventilation naturelle haute et basse.
- Dans les logements anciens, si aucun système de ventilation mécanique n’est présent, des grilles d’aération doivent être installées pour assurer un renouvellement d’air suffisant.
Les normes à respecter pour une VMC en cuisine
Si vous installez une VMC, voici les principales exigences :
- Débit d’extraction minimum : 45 m³/h pour une cuisine équipée d’une hotte à recyclage ou sans hotte.
- Évacuation de l’air : l’air extrait de la cuisine ne doit pas être rejeté dans les combles ou une autre pièce, mais directement vers l’extérieur via une gaine dédiée.
- Entrées d’air : elles doivent être situées dans les pièces de vie (salon, chambres) pour assurer un renouvellement efficace.
- Interdiction du rejet dans un conduit de cheminée : le circuit de la VMC doit être indépendant pour éviter tout risque de refoulement des fumées de combustion (dans le cas d’une chaudière ou d’un poêle).
💡 À savoir :
Une hotte aspirante n’est pas considérée comme un dispositif de ventilation générale, sauf si elle est reliée à un conduit d’évacuation direct vers l’extérieur. Une hotte à recyclage, elle, ne remplace pas une VMC.
Pourquoi équiper votre cuisine d'une VMC ? Les avantages
Une cuisine sans ventilation adéquate est rapidement exposée à l’humidité, aux mauvaises odeurs et aux dépôts de graisse. Installer une VMC adaptée à cette pièce permet d’améliorer la qualité de l’air, mais aussi de prolonger la durée de vie de votre logement et de vos équipements.
1. Évacuer l’humidité et éviter la condensation
Lorsque vous cuisinez, la vapeur d’eau s’accumule et peut provoquer de la condensation sur les murs, les meubles et les fenêtres. Sans une bonne extraction, cela favorise le développement de moisissures et de champignons, notamment dans les coins et derrière les placards. Une VMC assure un renouvellement constant de l’air et empêche ces désagréments.
2. Réduire les odeurs de cuisson
Même avec une hotte, certaines odeurs de cuisson persistent longtemps dans la maison, surtout dans une cuisine ouverte sur le salon. Une VMC permet d’aspirer ces odeurs et de les évacuer efficacement, évitant ainsi qu’elles ne s’incrustent dans les textiles ou les revêtements muraux.
3. Préserver la qualité de l’air et limiter les polluants
La cuisson dégage de nombreux polluants, notamment du dioxyde d’azote (NO2) et des composés organiques volatils (COV). À long terme, ces substances peuvent affecter la santé respiratoire. Une ventilation mécanique améliore la circulation de l’air et réduit la concentration de ces polluants.
4. Limiter l’accumulation de graisse dans la pièce
Sans extraction efficace, les particules de graisse en suspension dans l’air se déposent sur les meubles, les murs et le plafond, rendant l’entretien plus difficile. Une VMC permet de capter ces particules et d’éviter que votre cuisine ne devienne rapidement encrassée.
5. Améliorer le confort thermique
Une VMC bien réglée peut aussi contribuer à une meilleure répartition de la chaleur, surtout si vous optez pour un modèle double flux qui récupère la chaleur de l’air extrait. Cela permet d’éviter les sensations d’air vicié ou les écarts de température désagréables entre la cuisine et les autres pièces.
3 exemples concrets où la VMC est indispensable dans une cuisine
Chaque cuisine a ses propres contraintes, et choisir la bonne VMC peut réellement améliorer le confort et la qualité de l’air. Voici trois cas concrets qui illustrent les bénéfices d’un bon système de ventilation.
1. Une cuisine ouverte sur le salon : limiter les odeurs et la condensation
👤 Le problème : Juliette et Anthony ont une maison récente avec une grande cuisine ouverte sur leur salon. À chaque cuisson, les odeurs persistent plusieurs heures et l’humidité s’accumule sur les vitres en hiver. Leur hotte ne suffit pas à évacuer l’air vicié efficacement.
✅ La solution : Ils font installer une VMC double flux qui renouvelle en permanence l’air sans perte de chaleur. Grâce à son échangeur thermique, elle récupère la chaleur de l’air extrait pour réchauffer l’air entrant. Résultat ? Moins d’humidité, des odeurs mieux maîtrisées et une sensation de confort thermique améliorée.
💰 Budget estimé : 5 500 € pose comprise
2. Une cuisine fermée dans un appartement ancien : ventilation insuffisante et moisissures
👤 Le problème : Nathalie vit dans un appartement des années 70 où la cuisine est une pièce fermée sans ouverture directe vers l’extérieur. L’humidité de la cuisson s’accumule, laissant des traces de moisissures sur les joints et le plafond. La seule aération est une grille en haut du mur, insuffisante pour une bonne évacuation de l’air vicié.
✅ La solution : Elle fait installer une VMC hygroréglable qui adapte son débit en fonction du taux d’humidité. En période de cuisson, l’extraction augmente automatiquement et se réduit lorsqu’il n’y a plus d’activité, limitant ainsi la consommation électrique. L’air est renouvelé en continu, ce qui empêche la formation de moisissures.
💰 Budget estimé : 1 800 € pose comprise
3. Une maison rénovée sans possibilité d’installer une VMC complète
👤 Le problème : Romain a acheté une maison ancienne en pierre. Il souhaite améliorer la ventilation de sa cuisine, mais l’installation d’un réseau de gaines pour une VMC classique est compliquée et coûteuse.
✅ La solution : Il opte pour une extraction ponctuelle, avec un ventilateur d’extraction mural qui se déclenche automatiquement en fonction du taux d’humidité. Il complète cette installation avec une hotte à extraction extérieure pour évacuer rapidement les fumées de cuisson.
💰 Budget estimé : 500 € pose comprise
Quel type de VMC installer dans une cuisine ?
Choisir une VMC pour sa cuisine dépend de plusieurs facteurs : la surface, l’ouverture sur d’autres pièces, le niveau d’humidité généré, mais aussi le budget disponible. Voici un comparatif des solutions existantes.
On vous aide à y voir clair :
- Petite cuisine fermée → VMC simple flux ou hygroréglable
- Cuisine ouverte sur salon → VMC double flux pour limiter les odeurs et optimiser le chauffage
- Cuisine avec humidité élevée → VMC hygroréglable pour une extraction adaptée
- Logement ancien sans VMC → Extraction ponctuelle (ventilateur mural, hotte aspirante)
1. VMC simple flux : la solution économique et efficace
Une VMC simple flux extrait l’air vicié de la cuisine vers l’extérieur grâce à un réseau de conduits et une sortie murale ou en toiture. Elle fonctionne en continu et renouvelle l’air en aspirant celui des pièces humides (cuisine, salle de bain, WC).
💰 Prix moyen : entre 400 et 1 500 €, installation comprise
Avantages | Inconvénients |
Abordable à l’achat et à l’installation | Pas de récupération de chaleur, donc des pertes énergétiques en hiver |
Facile à installer, surtout en rénovation | Débit d’air fixe, moins modulable selon les besoins |
Améliore efficacement la qualité de l’air en évacuant l’humidité et les odeurs | Fonctionnement en continu, ce qui peut entraîner une légère consommation d’électricité |
💡 À privilégier si : vous cherchez une solution fiable et économique pour ventiler une cuisine fermée ou semi-ouverte sans trop investir.
2. VMC double flux : l’option performante pour un confort optimal
Contrairement à la simple flux, la VMC double flux extrait l’air vicié et insuffle de l’air neuf préchauffé via un échangeur thermique. Elle évite ainsi les déperditions de chaleur et améliore le confort thermique.
💰 Prix moyen : entre 3 000 et 6 000 €, installation comprise
Avantages | Inconvénients |
Récupère la chaleur de l’air extrait et réduit les pertes énergétiques | Coût d’achat et d’installation élevé |
Limite les courants d’air froid et améliore le confort thermique | Entretien plus contraignant avec le nettoyage régulier des filtres |
Filtre l’air entrant, idéal contre les polluants extérieurs et les allergènes | Nécessite un espace suffisant pour l’installation des gaines et du bloc de ventilation |
💡 À privilégier si : votre cuisine est ouverte sur le salon et que vous souhaitez une ventilation haut de gamme avec un confort thermique optimal.
3. VMC hygroréglable : la ventilation intelligente qui s’adapte à vos besoins
Elle ajuste son débit d’extraction en fonction du taux d’humidité ambiant. Cela permet une ventilation optimisée, sans gaspillage d’énergie.
💰 Prix moyen : entre 700 et 2 500 €, installation comprise
Avantages | Inconvénients |
S’adapte automatiquement au taux d’humidité de la cuisine | Plus coûteuse qu’une VMC simple flux classique |
Permet une meilleure gestion de l’air intérieur sans intervention manuelle | Moins performante que la double flux pour limiter les pertes de chaleur |
Consomme moins d’énergie en réduisant le débit lorsque l’air est sec | Moins efficace contre les odeurs si la cuisine est ouverte sur d’autres pièces |
💡 À privilégier si : vous cherchez un compromis entre efficacité et économies d’énergie, surtout si votre cuisine génère beaucoup de vapeur d’eau.
4. Extraction ponctuelle : une alternative pour les cuisines sans VMC
Il s’agit de ventilateurs extracteurs muraux ou de hottes à extraction extérieure qui évacuent ponctuellement l’air vicié.
💰 Prix moyen : entre 100 et 600 €, installation comprise
Avantages | Inconvénients |
Très simple à installer, sans gros travaux | Ne renouvelle pas l’air en continu |
Idéal pour une petite cuisine où une VMC complète est difficile à mettre en place | Moins efficace contre l’humidité et les polluants que les autres systèmes |
Solution économique et rapide pour améliorer ponctuellement la ventilation | Ne remplace pas une VMC pour une bonne gestion de l’air intérieur |
💡 À privilégier si : vous cherchez une solution d’appoint pour ventiler une cuisine sans gros travaux.
L’avis de la rédaction sur la meilleure VMC pour une cuisine
Toutes les VMC ne se valent pas quand il s’agit d’évacuer efficacement les odeurs et l’humidité d’une cuisine. Alors, quel modèle choisir pour un confort optimal au quotidien ?
🔎 Notre verdict : la VMC simple flux hygroréglable est souvent le meilleur compromis
Pour la plupart des cuisines, une VMC simple flux hygroréglable est une excellente solution. Elle offre un renouvellement d’air efficace tout en adaptant son débit selon le taux d’humidité. Résultat : un bon équilibre entre performance et consommation énergétique, sans nécessiter de travaux complexes. C’est la solution idéale pour les cuisines fermées ou semi-ouvertes, notamment en rénovation.
👉 Quand opter pour une VMC double flux ?
Si vous cherchez un confort thermique optimal et que vous êtes prêt à investir davantage, la VMC double flux reste une option haut de gamme. Elle est particulièrement pertinente pour les maisons neuves bien isolées où l’on veut limiter les déperditions de chaleur en hiver.
⚠ Ce qui ne fonctionne pas bien en cuisine
Les VMC auto-réglables (débit constant) peuvent être insuffisantes pour gérer les pics de vapeur et d’odeurs de cuisson. De même, une VMC double flux mal calibrée peut entraîner des odeurs résiduelles si les bouches d’extraction ne sont pas placées correctement.
Cuisine fermée, ouverte ou semi-ouverte : comment bien ventiler ?
L’agencement de votre cuisine influence directement la manière dont l’air doit être renouvelé. Une mauvaise ventilation peut entraîner une accumulation d’odeurs, d’humidité et de graisses, surtout dans les cuisines ouvertes sur le salon. Quelle VMC choisir en fonction de la configuration de votre cuisine ?
Cuisine fermée : une extraction efficace est essentielle
Dans une cuisine fermée, l’air circule moins librement, ce qui favorise l’accumulation de vapeur et d’odeurs. L’installation d’un système d’extraction efficace est donc essentielle pour évacuer l’humidité et limiter la condensation sur les murs.
👉 Quelle VMC choisir ?
- Petite cuisine fermée → Une VMC simple flux autoréglable est suffisante si la pièce n’est pas trop sujette à l’humidité.
- Cuisine fermée avec forte humidité → Une VMC hygroréglable ajuste automatiquement le débit en fonction du taux d’humidité et assure une extraction adaptée aux besoins réels.
- Cuisine dans un logement bien isolé → Une VMC double flux permet d’éviter les pertes de chaleur en récupérant les calories de l’air extrait.
Cuisine ouverte : limiter la propagation des odeurs et de l’humidité
Dans une cuisine ouverte, la vapeur et les odeurs se propagent facilement dans le reste de la maison. Une ventilation performante est donc nécessaire pour éviter que votre canapé sente le poisson grillé !
👉 Quelle VMC choisir ?
- Cuisine ouverte sur le salon → Une VMC double flux est la meilleure solution, car elle permet de renouveler l’air efficacement tout en préservant la chaleur intérieure.
- Cuisine ouverte dans un logement ancien sans VMC → Une extraction ponctuelle (ventilateur mural, hotte aspirante avec évacuation extérieure) peut suffire si le logement n’a pas de système de ventilation générale.
- Cuisine avec un fort usage de cuisson (friteuse, grill, cuisson vapeur) → Une VMC simple flux hygroréglable peut être une alternative si le renouvellement d’air est suffisant.
Dans une cuisine ouverte, l’emplacement des bouches d’extraction est crucial. Elles doivent être placées au plus près de la zone de cuisson sans perturber le flux d’air général du logement.
Cuisine semi-ouverte : trouver le bon équilibre
Les cuisines semi-ouvertes, avec un bar, une verrière ou une cloison partielle, offrent une transition entre espace cloisonné et ouvert. La ventilation doit être pensée pour éviter que l’air ne stagne tout en limitant la dispersion des odeurs.
👉 Quelle VMC choisir ?
- Si la cuisine est majoritairement fermée → Une VMC simple flux ou hygroréglable pour garantir une bonne extraction sans surconsommation.
- Si la cuisine est largement ouverte sur la pièce de vie → Une VMC double flux peut être une option intéressante pour améliorer le confort thermique tout en régulant les flux d’air.
📌 À retenir : Le choix de la VMC dépend avant tout de la configuration du logement et du type de cuisine. Une ventilation adaptée permet non seulement d’éliminer l’humidité et les odeurs, mais aussi d’optimiser le confort thermique et la qualité de l’air intérieur.
Le prix d’une VMC de cuisine : quel budget prévoir ?
Le prix d’une VMC pour votre cuisine dépend du type de système choisi, de la qualité du matériel et du coût d’installation. Voici un récapitulatif des tarifs pour chaque type de VMC, pose incluse :
Type de VMC | Prix du matériel | Prix total (pose comprise) |
VMC simple flux autoréglable | 80 à 300 € | 580 à 1 100 € |
VMC simple flux hygroréglable | 150 à 600 € | 550 à 2 200 € |
VMC double flux standard | 700 à 3 500 € | 1 250 à 7 100 € |
VMC double flux haut de gamme avec filtres de purification | 1 500 à 5 000 € | 2 500 à 9 000 € |
Le tarif d’intervention d’un professionnel pour installer une VMC dans une cuisine
Le coût d’installation d’une VMC en cuisine dépend de plusieurs critères : le type de VMC choisi, la complexité du chantier, et l’accessibilité du logement. En moyenne, voici ce qu’il faut prévoir pour l’intervention d’un professionnel :
Type d’installation | Prix moyen (pose comprise) |
Installation d’une VMC simple flux (hors matériel) | 300 à 800 € |
Installation d’une VMC hygroréglable | 500 à 1 200 € |
Installation d’une VMC double flux | 2 000 à 4 500 € |
Remplacement d’une VMC existante | 300 à 1 500 € |
Création d’un réseau de gaines (si nécessaire) | 1 000 à 3 000 € |
👉 Bon à savoir :
Pour les logements anciens sans système de ventilation existant, le coût peut être plus élevé en raison des travaux d’adaptation nécessaires (passage des gaines, création d’orifices d’extraction, raccordement électrique, etc.).
Le conseil du pro : Julien, électricien dans le 63
"Si vous installez une VMC dans votre cuisine, oubliez les modèles classiques avec des conduits souples en alu. Ces tuyaux sont un nid à graisse et finissent par réduire l’aspiration à cause des dépôts qui s’y accumulent. À la place, optez pour des conduits rigides en PVC antistatiques, avec une légère pente vers l’extérieur pour éviter les stagnations de condensation. J’ai déjà vu des clients avec une VMC qui tournait mais qui n’aspirait presque plus rien : en démontant, on a découvert un conduit souple complètement encrassé, au point de se boucher. Un nettoyage impossible sans tout démonter. Avec des conduits rigides bien montés, vous gagnez en efficacité, en durabilité et surtout, vous évitez d’avoir une VMC qui devient un nid à bactéries au-dessus de vos casseroles."
À quel professionnel faire appel pour l’installation d’une VMC ?
Installer une VMC dans une cuisine ne s’improvise pas. Entre le choix du bon modèle, la création des conduits d’extraction et la mise en conformité électrique, mieux vaut confier cette tâche à un expert. Mais quel professionnel contacter selon votre projet ?
1. L’électricien 💡
Si votre logement dispose déjà d’un système de ventilation et que vous souhaitez simplement remplacer ou ajouter une VMC, un électricien qualifié peut s’en charger. Il s’occupe du raccordement au tableau électrique et s’assure que l’installation respecte les normes en vigueur.
👉 Idéal pour :
- Remplacer une VMC existante
- Installer une VMC simple flux en rénovation
- Vérifier la mise à la terre et le bon fonctionnement du circuit électrique
2. Le plombier-chauffagiste 🔥
Dans certains cas, un plombier-chauffagiste peut intervenir, notamment si l’installation concerne une VMC hygroréglable couplée à un chauffage central. Il peut aussi s’assurer que la ventilation est bien adaptée aux pièces humides (cuisine et salle de bain).
👉 Idéal pour :
- Une installation qui implique un chauffe-eau thermodynamique
- Vérifier la compatibilité entre la VMC et le chauffage central
- Intervenir sur une installation existante couplée à la production d’eau chaude
3. L’entreprise de ventilation spécialisée 🏡
Pour une installation complète ou un projet en construction neuve, faire appel à une entreprise spécialisée en ventilation est recommandé. Ces professionnels réalisent une étude thermique et dimensionnent l’installation pour garantir une ventilation optimale sans surcoût énergétique.
👉 Idéal pour :
- Une installation de VMC double flux
- Un projet de construction neuve
- Optimiser le débit d’air et la consommation énergétique
4. Le maçon ou plaquiste 🏗️
Si l’installation nécessite des travaux d’aménagement, comme la création de cloisons ou le perçage de murs pour le passage des gaines, un maçon ou un plaquiste peut être requis.
👉 Idéal pour :
- Installer des gaines dans un mur porteur
- Réaliser des coffrages discrets pour camoufler les conduits
- Effectuer des travaux de finition après la pose
⚠ Ne bricolez pas à l’aveugle
Une mauvaise installation peut provoquer des nuisances sonores, une surconsommation électrique ou une efficacité réduite. Un professionnel saura vous orienter vers le bon type de VMC en fonction de votre cuisine et de la configuration de votre logement.
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Installer une VMC en rénovation : bonnes pratiques & erreurs à éviter
Lorsque l’on installe une VMC dans une cuisine en rénovation, plusieurs défis se posent : intégration des gaines, choix du bon emplacement, respect des normes, etc. Pour éviter les erreurs et garantir une ventilation efficace, voici les points essentiels à connaître.
Les bonnes pratiques pour une installation réussie
🔹 Vérifier l’état du réseau existant
Avant d’installer une VMC, il est indispensable d’évaluer l’aération actuelle de la cuisine. Si votre logement dispose déjà d’une ventilation naturelle ou d’une hotte filtrante, il faudra adapter la nouvelle VMC pour éviter les conflits d’extraction d’air.
🔹 Choisir le bon type de VMC selon l’aménagement
En rénovation, l’espace disponible joue un rôle clé. Une VMC simple flux hygroréglable est souvent le choix le plus adapté, car elle peut s’installer sans trop de travaux. En revanche, si la maison est bien isolée, une VMC double flux est préférable pour éviter les pertes de chaleur.
🔹 Placer la bouche d’extraction au bon endroit
Dans une cuisine, la bouche d’extraction doit être placée au plus près de la source d’humidité et de fumées, généralement au-dessus ou à proximité des plaques de cuisson, tout en respectant une distance minimale pour éviter une aspiration trop directe. L'idéal : entre 1,80 et 2,20 m du sol.
🔹 Prévoir une entrée d’air adaptée
Si votre logement est ancien et peu étanche, l’installation d’entrées d’air en façade ou sur les fenêtres peut être nécessaire pour permettre un renouvellement de l’air efficace. Sans cela, la VMC risque de ne pas fonctionner correctement et de créer une dépression dans la maison.
🔹 Faire appel à un professionnel pour l’installation et le calibrage
Une VMC mal installée peut faire du bruit, consommer trop d’énergie ou ne pas ventiler efficacement. Un professionnel saura dimensionner l’installation en fonction du volume de la pièce et de la configuration du logement.
❌ L'erreur à éviter absolument : choisir une VMC trop puissante ou insuffisante
Une mauvaise estimation du débit d’extraction peut poser problème. Trop puissant : la VMC crée un inconfort et aspire trop d’air chaud. Pas assez puissant : elle ne renouvelle pas correctement l’air et laisse les odeurs s’infiltrer dans le reste du logement.
Est-ce qu’une VMC peut remplacer une hotte de cuisine ?
Non, une VMC ne remplace pas une hotte de cuisine, car ces deux systèmes ont des fonctions distinctes. La VMC renouvelle l’air en permanence, tandis que la hotte aspire rapidement les vapeurs et les graisses directement à la source, notamment lors de la cuisson.
Pourquoi une VMC ne suffit pas en cuisine ?
👉 Débit d’extraction trop faible : Une hotte évacue l’air beaucoup plus vite qu’une VMC. Une VMC simple flux extrait environ 30 à 45 m³/h dans une cuisine, contre 200 à 800 m³/h pour une hotte. Résultat : une VMC seule ne peut pas empêcher efficacement la diffusion des odeurs et des graisses dans la maison.
👉 Les graisses encrassent la VMC : Contrairement aux hottes, les VMC ne sont pas équipées de filtres à graisse. Si vous comptez uniquement sur une VMC pour ventiler votre cuisine, les conduits risquent de s’encrasser rapidement, réduisant l’efficacité du système et augmentant le risque de panne.
👉 Une hotte en recyclage ne suffit pas toujours : Certaines cuisines ne permettent pas d’installer un conduit d’évacuation extérieur. Dans ce cas, on utilise une hotte à charbon actif en mode recyclage. Mais elle ne renouvelle pas l’air, contrairement à une VMC qui assure un renouvellement constant.
Quelle solution pour bien ventiler une cuisine ?
🔹 En maison individuelle avec VMC : La meilleure solution est de combiner une VMC avec une hotte à extraction extérieure. La hotte élimine instantanément les graisses et la VMC gère le renouvellement de l’air.
🔹 En appartement sans possibilité d’évacuation extérieure : Une hotte en recyclage reste indispensable pour capter les graisses et limiter les odeurs, même si la VMC joue un rôle complémentaire.
🔹 En rénovation sans hotte possible : Si vous ne pouvez pas installer de hotte, envisagez une extraction mécanique ponctuelle (ventilateur d’extraction dédié à la cuisine), en plus de la VMC, pour mieux évacuer les fumées.
Où installer une VMC dans une cuisine ?
L’emplacement des bouches d’extraction est essentiel pour garantir une ventilation efficace dans une cuisine. Mal positionnées, elles risquent d’être inefficaces ou de créer des déséquilibres dans l’aération du logement.
📍 Les emplacements stratégiques pour une VMC dans une cuisine
👉 Au plafond, au centre de la pièce : C’est l’installation la plus courante en maison individuelle. La bouche d’extraction est fixée au plafond, au plus près de la zone de cuisson, tout en respectant une distance minimale de 1,80 m du plan de travail pour éviter d’aspirer directement les graisses et l’humidité trop intense.
👉 Sur un mur en hauteur : Si vous ne pouvez pas percer le plafond (plancher béton, combles aménagés au-dessus), la bouche d’extraction peut être installée sur un mur en hauteur, idéalement en face de la source de pollution (plaque de cuisson, four, évier). Cette position améliore l’aspiration des vapeurs sans gêner l’évacuation naturelle de la chaleur.
👉 Dans un conduit d’extraction dédié : En appartement ou en maison avec une cuisine sans accès direct à l’extérieur, une extraction murale via un conduit existant est souvent utilisée. Assurez-vous qu’il respecte les normes de diamètre (125 mm minimum pour une cuisine) et qu’il est bien indépendant des autres pièces humides (salle de bain, WC).
👉 En complément d’une hotte : Si vous possédez une hotte, ne placez pas la bouche de VMC juste au-dessus. Cela risquerait de perturber l’aspiration de la hotte et de limiter son efficacité. L’idéal est de laisser au moins 1,50 m entre la bouche de VMC et la hotte pour que chaque système fonctionne de manière optimale.
🚫 Les erreurs à éviter
⚠️ Trop près de la plaque de cuisson : Une bouche d’extraction placée trop proche aspire directement les graisses et obstrue rapidement le conduit. Cela réduit l’efficacité de la VMC et augmente les risques d’encrassement du moteur.
⚠️ Trop éloignée de la source de pollution : Une bouche d’extraction placée trop loin ne capte pas efficacement les vapeurs de cuisson et laisse l’humidité stagner dans la pièce.
⚠️ Absence de grille d’entrée d’air : La VMC fonctionne en circuit fermé : si l’air ne peut pas entrer, elle ne peut pas extraire efficacement. Pensez à laisser un passage sous la porte (1 à 2 cm) ou à installer une grille d’entrée d’air en partie basse pour assurer une bonne circulation.

Références :
- Quel système de ventilation choisir pour un intérieur sain, ADEME
- VMC : performance énergétique et qualité de l'air, Promotelec
- Image principale de l'article, jivimages - Adobe Stock
Lexique utile
- Bouche d’extraction : Dispositif installé au plafond ou en haut d’un mur pour aspirer l’air vicié de la cuisine. Son dimensionnement et son débit sont essentiels pour assurer un bon renouvellement d’air.
- Caisson de ventilation : Boîtier contenant le moteur de la VMC, généralement situé dans les combles ou un faux plafond. Il doit être correctement dimensionné pour éviter un bruit excessif et garantir une bonne efficacité.
- Débit d’air nominal : Volume d’air extrait par heure (exprimé en m³/h). Pour une cuisine, la réglementation impose un débit minimum (généralement 75 m³/h en VMC simple flux). Un débit insuffisant peut provoquer des problèmes d’humidité et de mauvaises odeurs.
- Dépression : Phénomène de mise sous vide partielle de l’air intérieur lorsque la VMC aspire plus d’air qu’il n’en rentre. Une mauvaise gestion de la dépression peut provoquer des courants d’air désagréables ou des problèmes de refoulement des fumées de hotte.
- Entretien du réseau aéraulique : Nettoyage périodique des gaines et bouches d’extraction pour éviter l’accumulation de graisses et de poussières, qui réduisent l’efficacité de la ventilation et peuvent devenir un risque d’incendie.
- Extracteur d’air motorisé : Alternative à une VMC classique, ce dispositif est installé directement dans un mur ou une fenêtre pour évacuer l’air de la cuisine. Il est souvent utilisé en rénovation quand l’installation d’un réseau de gaines est complexe.
- Gaine isolée : Conduit d’aération recouvert d’une couche d’isolant thermique et acoustique, indispensable pour limiter la condensation et la perte de chaleur dans les VMC installées en milieu froid (combles, garages).
- Hygrovariable : Système de VMC qui adapte automatiquement son débit en fonction du taux d’humidité ambiant. Pour une cuisine, une VMC hygroréglable permet une meilleure gestion des vapeurs de cuisson et réduit la consommation énergétique.
- Indice de protection (IP) : Classification qui indique la résistance des composants électriques aux intrusions de poussière et d’humidité. Un caisson de VMC installé dans un environnement humide doit avoir un IP adapté (au minimum IPX2).
- Installation en simple flux : Type de VMC où l’air vicié est extrait mécaniquement, tandis que l’air neuf entre par des entrées d’air naturelles situées dans d’autres pièces. C’est le modèle le plus courant en cuisine, mais il nécessite des entrées d’air bien placées pour être efficace.
- Installation en double flux : Système de VMC qui assure à la fois l’extraction de l’air vicié et l’insufflation d’air neuf via un échangeur thermique. Il permet de limiter les pertes de chaleur mais nécessite un entretien plus rigoureux.
- Niveau sonore (dB(A)) : Bruit généré par la VMC, qui peut être gênant si mal dimensionné ou mal isolé. Une cuisine équipée d’un moteur bruyant peut nécessiter l’ajout de silencieux dans le réseau de gaines.
- Plénum de répartition : Boîtier qui distribue l’air extrait ou insufflé dans plusieurs gaines, essentiel pour équilibrer le débit d’air entre différentes pièces et éviter les déséquilibres de pression.
- Récupérateur de chaleur : Présent dans les VMC double flux, il récupère la chaleur de l’air extrait pour préchauffer l’air entrant. Il est intéressant en cuisine pour limiter les déperditions thermiques en hiver.
- Registre de réglage : Dispositif manuel ou automatique permettant d’ajuster le débit d’air dans une gaine. Un bon réglage assure une extraction suffisante en cuisine sans perturber l’équilibre global du système de ventilation.
- Renouvellement d’air : Fréquence à laquelle l’air de la cuisine est remplacé par de l’air neuf. Un renouvellement insuffisant peut entraîner des problèmes de condensation et une accumulation de polluants issus de la cuisson.
- Système autoréglable : Type de VMC dont le débit d’air est fixe et indépendant des conditions ambiantes. Moins performant qu’un modèle hygroréglable en cuisine, où l’humidité varie beaucoup.
- Thermostat de sécurité : Présent sur certaines VMC, il coupe l’alimentation en cas de surchauffe du moteur. Utile en cuisine pour éviter les risques d’incendie liés à une accumulation excessive de graisses dans le réseau.
- Ventilation statique : Mode de ventilation naturelle basé sur les différences de pression entre l’intérieur et l’extérieur. Moins efficace qu’une VMC mécanique, surtout en cuisine où les émissions de vapeur sont élevées.
- Volet anti-retour : Clapet empêchant l’air extérieur ou les odeurs de refouler dans la cuisine lorsque la VMC est à l’arrêt. Essentiel pour éviter les désagréments, notamment en hiver.
FAQ utile
Est-il obligatoire de mettre une VMC dans une cuisine ?
Quelle VMC pour une cuisine ?
Quel est le gros désavantage d'une VMC ?
Est-ce qu'une VMC peut remplacer une hotte de cuisine ?
Est-il possible de brancher la hotte et la VMC sur la même sortie ?
Comment ventiler une cuisine sans VMC ?
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