Vous avez décidé de réagencer votre intérieur ? Excellente idée, une bonne organisation de l'espace peut tout changer. Vous vous demandez quel type de cloison choisir ? Combien cela va vous coûter ? Pour y répondre, voici notre récapitulatif des cloisons disponibles actuellement sur le marché. À choisir en fonction de la vocation de votre pièce mais aussi de vos affinités avec les produits : classiques, spécifiques pièces humides, isolantes phoniquement...
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Quel type de cloison privilégier et pour quels besoins ?
Pour créer des pièces, séparer les espaces et cloisonner, il y a les cloisons toutes prêtes. A moins de vouloir à tout prix monter un mur en brique ou parpaing - plus larges, ils prennent plus de place - les cloisons en plâtre ou en verre sont bien plus pratiques et plus utilisées.
Pour bien choisir les cloisons à mettre en place, vous devez déterminer la vocation des pièces en devenir mais aussi vos attentes. Si vous prévoyez de créer une pièce dédiée aux jeux vidéo par exemple ou au cinéma, des cloisons isolées acoustiquement permettront de profiter des films et des jeux sans casque.
La pose d'une cloison doit être réfléchie, puisqu'elle a vocation à simplifier votre vie quotidienne
Pour une pièce adjacente au garage, vous pouvez aussi choisir, pour le pan de mur concerné, des parois aux capacités isolantes plus spécifiques. L'été, vous éviterez à la chaleur de pénétrer et l'hiver, vous ferez des économies de chauffage !
C'est donc un projet qu'il convient de prévoir par avance afin d'optimiser le choix des cloisons, pour que votre logement soit le plus adapté à votre vie quotidienne à venir ! A contrario, une cloison placée au mauvais endroit rendra votre lieu de vie moins lumineux et diminuera votre espace habitable.
Cloisons intérieures, prix des différents types existants
Il existe de nombreuses cloisons, voici le prix qu'il vous en coûtera au m2.
Type de cloison & caractéristiques | Prix moyen |
entre 300 et 500 euros | |
à partir de 20 euros le m2 | |
5 à 9 euros le m2 | |
200 à 250 euros le m2 | |
400 à 4.000 euros | |
50 à 700 euros | |
130 à 200 euros le panneau | |
100 à 500 euros |
Cloison sèche ou cloison humide ?
Il existe 2 grandes catégories de cloisons, définies selon leur mode de pose :
- les cloisons sèches : elles se montent sans liant et sont constituées dans la majorité des cas d'une ossature métallique - ou en bois pour les maisons en bois -, à partir de laquelle vont être vissées des plaques de plâtre couplées à de la laine de verre. Ces cloisons, qui ont l'avantage de pouvoir être mises en place plus facilement et plus rapidement que les cloisons humides, engendrent moins de poussière et de saleté sur un chantier ;
- les cloisons humides : elles sont plus traditionnelles et plus solides que les cloisons sèches, mais moins isolantes. Elles sont dites maçonnées, avec un collage au mortier, au plâtre ou à la colle des carreaux de plâtre, de béton cellulaire ou de terre cuite. Ce type de cloison entraîne donc plus de travaux et un temps de pose plus important.
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Quels sont les différents matériaux utilisés et pour quelles problématiques ?
Le choix du bon matériau amené à constituer votre cloison influera sur la durée de vie de vos murs et votre confort au sein de votre maison. Quoi qu'il en soit, certains paramètres (humidité, hauteur sous plafond, résistance souhaitée, lumière, isolation acoustique...) seront à prendre en compte avant de se décider à lancer les travaux dans une pièce. Pour bâtir votre cloison, voici les différents matériaux utilisés et leurs spécificités :
- La plaque de plâtre pour les cloisons sèches :
Matériau le plus utilisé pour la pose de cloisons sèches, il a l'avantage de pouvoir couvrir de grandes surfaces, et ce, sans trop de difficultés. Les plaques de plâtres présentent une bonne isolation acoustique. Suivant le parement retenu, elles peuvent résister à l'eau, aux chocs ou au feu et réduire la propagation des sons.
- Le carreau de plâtre pour les cloisons humides :
C'est le matériau traditionnel et le plus souvent adopté pour les cloisons maçonnées (dites humides) et de grande hauteur (plus de 3 m de hauteur). Le carreau de plâtre est facile à installer et résiste aussi bien aux chocs qu'au feu. Alors qu'il offre une moins bonne isolation sonore que la plaque de plâtre, il peut aussi être hydrofuge et trouver sa place dans les pièces humides de votre habitation. Du fait de son poids, la cloison en carreaux de plâtre doit être montée sur un sol robuste et solide.
De forme rectangulaire et disponible en 3 épaisseurs (5, 7 et 10 cm), le carreau de plâtre peut être plein ou alvéolaire. Le premier sera le plus résistant et le plus lourd, quand le second, plus léger mais moins résistant, sera très utile pour passer des gaines.
- La brique en terre cuite pour les cloisons humides :
Très robuste, les briques utilisées pour bâtir une cloison sont lourdes et forcément plus difficiles à manipuler et à mettre en place. Peu isolante d'un point de vue acoustique, ce matériau "respirant" a l'avantage de réguler l'humidité ambiante d'une pièce et d'offrir plus de confort au retour des beaux jours.
Déclinée sous la forme de carreaux, de 5 à 10 cm d'épaisseur, la brique en terre cuite est naturellement hydrofuge et se révèle être très efficace dans les pièces humides. Ce matériau prévient donc la formation et le développement de moisissures.
- Le béton cellulaire pour les cloisons sèches, comme pour les cloisons humides :
Le carreau de béton cellulaire est connu pour sa légèreté et sa solidité (équivalente à un parpaing ou une brique). Naturellement résistant à l'eau et au feu, il est aussi apprécié pour ses bonnes performances acoustiques. Alors qu'il est adapté aux pièces sèches comme aux espaces plus humides, ce matériau reste néanmoins onéreux et peu utilisé en France.
- Le verre pour les cloisons humides :
En matière de cloison, le verre est le plus souvent utilisé sous 2 formes distinctes. D'une part, en verrière, fixe ou amovible (coulissante ou pivotante), il sépare deux espaces distincts dans des pièces à vivre (comme une cuisine ouverte sur le salon), grâce à des panneaux de verre entourés d'une structure en acier, en aluminium ou en bois. Une verrière réveille une pièce en lui donnant du caractère et un style loft new-yorkais, tout en gagnant en luminosité.
Autre possibilité, la brique de verre, qu'on appelle aussi pavé de verre, laisse entrer la lumière et offre une multitude de formes, motifs et finitions (colorée ou non, opaque ou transparente...). De forme carrée, elle est hydrofuge et est, de ce fait, très employée dans les pièces d'eau, notamment dans la salle de bains.
Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à faire appel à un professionnel pour être sûr de prendre la bonne décision et éviter ainsi de faire fausse route !
Vous envisagez de redistribuer les espaces et de créer une nouvelle pièce dans votre maison ? L'expertise d'un professionnel vous aidera à faire les meilleurs choix !
Comment monter une cloison ?
Monter une cloison implique de respecter certaines étapes. Tout d’abord, il faudra vous assurer d’avoir les outils nécessaires pour l’opération. Vous aurez besoin du matériel suivant :
- un cordeau traceur pour marquer l’emplacement ;
- des profilés plastique en U et pattes de scellement pour fixer entre eux les éléments composant la cloison ;
- des rails et montants verticaux pour la structure de la cloison ;
- un niveau à bulle (outil servant à vérifier l'aplomb vertical ou horizontal de la cloison), mètre, équerre et règle de maçon, crayon ;
- une perceuse ou une scie ;
- un seau ;
- un embout mélangeur ;
- de la colle ;
- une spatule ;
- une truelle ;
- un maillet en caoutchouc ;
- de l’enduit de rebouchage ;
- des torchons secs.
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Une fois le matériel réuni, voici les différentes étapes pour monter une cloison :
- marquer l’emplacement de la future cloison et protéger le sol avec une bâche ou une vieille couverture pour déposer vos outils et éviter tout risque de taches ;
- installer les profilés en plastique au sol et au mur pour délimiter les espaces entre les éléments ;
- préparer la colle ou le mélange de mortier et de plâtre qui vous permettra de faire tenir les plaques ou éléments (parpaings, placo, carreaux de plâtre, briques) composant la cloison ;
- fixer les rails et les montants verticaux qui seront la structure de la cloison ;
- poser les plaques et l’isolant choisis, et les fixer entre eux avec des pattes de scellement ;
- réaliser les joints pour terminer et boucher au niveau du plafond avec de l’enduit de rebouchage.
Une pose de vos cloisons dans les règles de l’art permet d’assurer la qualité d'isolation acoustique et thermique ! C’est pourquoi, si le bricolage et vous ça fait deux, n’hésitez pas à faire appel à un plaquiste pour la mise en place des rails, des cloisons, de l'isolation, des bandes de joints et des finitions. Le tarif horaire moyen d’un plâtrier-plaquiste s'élève entre 35 et 45 euros HT de l’heure.
Le bricolage et vous, ça fait deux ? Pas de panique, faites appel à un professionnel qui se chargera de poser votre cloison !
Quelle est la différence entre un mur et une cloison ?
Un mur et une cloison sont des parois, qui ont le même but de définir la forme d’un bâtiment et des différentes pièces qui le composent. Le mur et la cloison diffèrent dans leur aspect, leur solidité et la place à laquelle ils sont installés.
Zoom sur le mur
Un mur représente la partie extérieure de la maison. Il s’agit d’une paroi de structure. Il vient soutenir et définir la structure du logement. Épais et solides, ces murs porteurs sont essentiels à la solidité de la maison.
Zoom sur la cloison
Une cloison se situe dans la partie intérieure de la maison. Il s’agit d’une paroi de séparation. Elle vient définir les pièces et leur forme. Elle peut être amovible ou retirable à tout moment sans dommage sur la structure du bâti.
Qu'est-ce qu'une contre-cloison ?
Une contre-cloison est une paroi verticale placée devant une autre paroi, avec un espace entre les deux. L'espace entre les deux parois est rempli d'un produit isolant.
Elle se présente sous forme de panneaux rigides (ou semi-rigides), ou sous forme de rouleaux souples, selon le matériau isolant choisi (laine de verre ou de chanvre, ouate de cellulose, coton, liège, etc.).
La contre-cloison est plus ou moins épaisse, en fonction de la performance thermique que vous souhaitez. Plus le coefficient de résistance thermique - exprimé en watt par m2 par degré Kelvin (W/(m2 · K) - est élevé, plus l'isolation est efficace.
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A noter :
N’étant pas un élément définissant la structure d’une pièce, la contre-cloison n'est pas un mur porteur.
Elle se pose à l'intérieur d’un bâtiment, et permet l'isolation thermique et phonique des murs intérieurs. Elle ne remplace donc pas l’isolation extérieure. L’installation de contre-cloison est une solution efficace de rénovation énergétique pour avoir des factures d’énergie moins élevées, puisqu'elle permet d’améliorer l’isolation d’une pièce. C’est également un moyen très pratique pour cacher les installations électriques, de chauffage ou de plomberie.
Comme pour les cloisons, il existe deux façons de monter les contre-cloisons :
- le montage humide, qui se compose de parpaings, de carreaux de plâtre ou encore de briques assemblés avec de la colle (ou un mélange de mortier et de plâtre), ou de béton cellulaire ;
- le montage sec, avec des panneaux d’origine cellulosique (à base de papier recyclé et de résidus de lin) ou alvéolaires (lame en nid d'abeille cartonnée prise entre deux plaques de plâtre), ou des plaques de béton, soutenus à l’aide d’une ossature métallique ou en bois.
L’installation de contre-cloisons doit respecter les normes françaises (NF), sinon votre assurance risque de ne pas vous dédommager en cas de sinistre.
Monter des cloisons demande du temps, de l'énergie et une bonne condition physique !
😉 Le Conseil Habitatpresto : privilégiez les matériaux de qualité
Nous vous recommandons très fortement d’opter pour des matériaux et outils de qualité, même s’ils sont souvent plus onéreux. En privilégiant la qualité, vous vous assurez une installation et un montage de la cloison plus faciles. Votre paroi sera d’autant plus solide, et résistera mieux aux affres du temps.
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