Drainage fondations de maison : techniques, obligation & risques

Drainer les fondations d'une maison est important pour prévenir la stagnation des eaux de pluie au niveau des fondations et éviter la remontée par capillarité de l'humidité dans les murs. Dans quel cas faut-il recourir à un drainage ? Quelle est la différence entre un drainage par l'extérieur et un drainage par l'intérieur ?

Est-il obligatoire de drainer les fondations ?

La loi française n’impose pas réellement le drainage des fondations. Toutefois, dans certaines situations, le drainage est indispensable pour assurer la pérennité de l'ouvrage, notamment :

• En présence de sols peu perméables : c'est le cas des sols argileux ou limoneux qui retiennent l'eau plutôt que de l'évacuer naturellement.
• Pour les terrains en pente ou situés dans des zones à forte pluviométrie.
• Dans les cas où le niveau de la nappe phréatique est élevé ou s'il existe des sources d'eau à proximité.
• Pour les maisons avec sous-sol qui sont plus vulnérables à l'humidité notamment l'humidité ascentionnelle.

Par ailleurs, certains PLU peuvent inclure des dispositions rendant le drainage des fondations obligatoire, ou du moins imposer des mesures strictes concernant la gestion des eaux pluviales et l'imperméabilisation des sols.

Absence de drainage : quels risques pour votre maison ?

Un sol mal drainé, notamment dans les 4 situations  évoquées plus haut, peut provoquer des dégâts visibles et coûteux, compromettant à la fois la solidité de la structure et le confort des occupants. Sans un drainage efficace, l’eau s’accumule autour des fondations, fragilise le terrain et favorise l’humidité. Voici les principales conséquences d’un défaut de drainage.

Fondations fragilisées et terrain instable

Si l’eau ne s’évacue pas correctement, elle stagne au pied des murs et altère la stabilité du sol. Progressivement, cela peut entraîner :

• Des fissures dans les murs et le dallage, visibles à l’intérieur comme à l’extérieur.
• Un tassement du sol sous les fondations, provoquant des mouvements structurels.
• Des portes et fenêtres qui coincent, conséquence d’un affaissement irrégulier de la maison.
• Des zones instables dans le jardin, avec des creux ou des affaissements près des murs.

Sous-sol et vide sanitaire envahis par l’humidité

Lorsque l’eau pénètre les murs enterrés, elle s’accumule dans les espaces les plus vulnérables de la maison. Résultat :

• Des flaques d’eau dans le sous-sol ou le vide sanitaire.
• Des murs recouverts de salpêtre et de moisissures, dégradant les revêtements.
• Une odeur d’humidité persistante, qui imprègne les textiles et les meubles.
• Une corrosion des équipements métalliques (conduites, installations électriques, armatures).

Détérioration accélérée des matériaux

L’humidité excessive s’attaque aux matériaux du bâti et accélère leur dégradation, rendant nécessaires des travaux de rénovation coûteux :

• Les parquets gondolent et les dalles se fissurent sous l’effet de l’humidité.
• Les enduits et peintures s’écaillent, nécessitant des reprises fréquentes.
• Les menuiseries et la charpente se détériorent, favorisant l’apparition de champignons lignivores comme la mérule.
• Les isolants thermiques perdent leur efficacité, car l’humidité réduit leur pouvoir isolant.

Un impact direct sur le confort et la santé

Une maison humide est plus difficile à chauffer et peut entraîner des problèmes de santé chez ses occupants.

• Un air plus froid et difficile à chauffer, entraînant une hausse des factures d’énergie.
• Une augmentation des allergies et des maladies respiratoires, en raison des moisissures et des acariens.
• Une sensation de froid permanent, même avec un système de chauffage performant.

Comment drainer les fondations d'une maison ?

Selon l’accessibilité du terrain et l’état du bâti, deux approches sont possibles : le drainage par l’extérieur, qui est la solution la plus efficace, et le drainage par l’intérieur, utilisé en dernier recours lorsque l’extérieur est inaccessible.

Le drainage par l'extérieur ou drainage périphérique

Le drainage extérieur consiste à détourner l’eau avant qu’elle n’atteigne les fondations, réduisant ainsi la pression hydrostatique exercée sur les murs enterrés. Cette technique est très utilisée en construction mais peut totalement être réalisée en rénovation, bien qu'elle nécessite de lourds travaux.

Les travaux débutent par le creusement d’une tranchée tout autour de la maison, à une profondeur de 50 à 80 cm sous le niveau du sol fini, en prenant soin de ne pas fragiliser les fondations. Un géotextile est posé au fond avec un débord suffisant sur les côtés pour être replié par la suite.

Un lit de béton maigre est ensuite coulé au fond de la tranchée pour stabiliser l’ouvrage et assurer une pente d’écoulement de 1 cm par mètre vers l’exutoire. Dans certains cas, un lit de graviers roulés peut être utilisé à la place du béton maigre lorsque la nature du sol le permet. Une fois cette base en place, le drain perforé (généralement en PVC Ø100) est installé.

💡 Bon à savoir : À ne pas confondre avec le drain agricole en PVC souple qui est inadapté pour le drainage des bâtiments.

Le drain est ensuite recouvert d’une première couche de cailloux de gros calibre pour faciliter la circulation de l’eau. Le géotextile est alors replié au-dessus afin de protéger l’ensemble du colmatage. Par-dessus cette protection, des couches de gravier puis de sable grossier sont ajoutées pour favoriser une infiltration progressive avant le remblaiement final avec la terre d’origine.

L’eau collectée par le drain doit être dirigée vers un exutoire adapté, qu’il s’agisse d’un puits perdu, d’un réseau pluvial ou d’un fossé naturel, en fonction des possibilités du terrain et des réglementations locales. Pour faciliter l’entretien et vérifier l’efficacité du système, il est recommandé d’installer des regards de visite à intervalles réguliers, notamment aux changements de direction du drain.

Crédit photo Doin Oakenhelm, Stock Adobe

⚠️ Important :
 Le drainage périphérique suit des étapes précises définies par les règles de l’art, notamment le DTU 20.1, qui encadre la mise en œuvre des ouvrages de maçonnerie et de soubassement. Par ailleurs, sa conception doit faire l’objet d’une étude préalable, prenant en compte la nature du sol, la perméabilité du terrain et les contraintes liées aux fondations.

Travaux complémentaires : l'étanchéité des murs enterrés

Afin de limiter les infiltrations et améliorer la capacité de drainage, les murs des fondations sont protégés par :

• Une membrane étanche alvéolée (type Delta-MS) fixée mécaniquement sur la paroi, qui crée un espace de drainage et dirige l’eau vers le drain périphérique.
• Un enduit bitumineux (asphalte ou goudron liquide) appliqué en plusieurs couches sur la face extérieure du mur, formant une barrière imperméable contre l’humidité du sol.

L'expertise de Michel, terrassier dans le 74 :
"Si vous faites un drainage autour de votre maison, ne tombez pas dans le piège du tuyau percé posé n’importe comment avec du gravier autour, c’est l’erreur classique qui mène aux problèmes d’humidité. La vraie astuce de pro, c’est d’utiliser un géotextile bien adapté, mais surtout de l’enrouler complètement autour du drain comme une chaussette, pas juste en dessous. J’ai vu trop de chantiers où les drains se colmataient en quelques années parce que les fines remontaient du sol et bloquaient tout. Avec cette technique, votre drainage reste efficace sur le long terme et évite les infiltrations sournoises qui peuvent fragiliser vos fondations."

Le drainage par l'intérieur 

Le drainage par l’intérieur est une solution alternative lorsque l’accès aux murs extérieurs est impossible ou trop complexe, notamment dans le cas des maisons mitoyennes, des bâtiments anciens ou des sous-sols enterrés en milieu urbain. Il permet de gérer l’eau qui s’infiltre déjà à l’intérieur, mais contrairement au drainage périphérique, il ne prévient pas la pression hydrostatique exercée sur les murs enterrés. Cette méthode est souvent utilisée en dernier recours ou en complément d’autres solutions d’étanchéité.

Le procédé reprend les mêmes étapes de pose, à quelques différences près. La tranchée est creusée à l’intérieur du bâtiment, généralement sur 30 à 40 cm de profondeur et longeant les murs du sous-sol. Plutôt qu’un remblai composé de différentes granulométries de gravier et de sable, le système est refermé avec un béton drainant pour stabiliser l’ensemble et éviter les affaissements sous la dalle existante. De plus, l’évacuation de l’eau se fait rarement par écoulement gravitaire. Un puisard est souvent installé en point bas, couplé à une pompe de relevage permettant d’expulser l’eau vers un réseau d’évacuation extérieur. Enfin, pour éviter l’encrassement et assurer un suivi du dispositif, des regards de visite sont placés aux points stratégiques du circuit.

Si cette solution permet d’assécher un sous-sol et de limiter les dégradations dues à l’humidité, elle ne traite pas l’origine du problème. C’est pourquoi elle est souvent associée à d’autres mesures d’étanchéité comme l’application d’un cuvelage ou d’un enduit hydrofuge sur les murs enterrés.

Quel est le prix d'un drainage périphérique ?

Le coût d’un drainage périphérique varie en fonction de plusieurs critères : la superficie à traiter, le type de sol, l’accessibilité du terrain et les matériaux utilisés. En moyenne, il faut prévoir un budget compris entre 5 000 et 15 000 €, soit 220 à 410 € par mètre linéaire, main-d’œuvre incluse.

Le terrassement représente souvent le poste de dépense le plus important, car il nécessite des travaux de creusement autour des fondations. Son coût dépend de la profondeur et du volume de terre à extraire, mais aussi de l’éventuelle location d’une mini-pelle et de l’évacuation des déblais. Plus le terrain est difficile d’accès ou composé d’un sol compact (argile, roche), plus l’intervention sera coûteuse.

Les matériaux de remblai, comme les graviers roulés et les sables drainants, constituent également un poste de dépense non négligeable, surtout si des quantités importantes sont nécessaires pour assurer un bon écoulement de l’eau et éviter le colmatage du drain.

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À noter : En général, le drainage par l’intérieur est moins coûteux que le drainage extérieur. Cependant, le coût varie selon la configuration du sous-sol, la nécessité d’une pompe de relevage ou de travaux complémentaires. Dans certains cas, son prix peut se rapprocher, voire dépasser celui d’un drainage extérieur.

Comment faire le drainage d'une maison ancienne sans fondation ?

Les maisons anciennes, souvent construites en pierre ou en brique, reposent directement sur le sol sans fondations profondes. Ce type de construction est particulièrement sensible aux remontées capillaires et à l’humidité stagnante, rendant le drainage plus délicat. L’absence de fondations empêche en effet de creuser trop près des murs sans risquer de fragiliser la structure.

Pour limiter ces risques, la solution la plus adaptée est un drainage périphérique peu profond, creusé à distance des murs, généralement entre 50 cm et 1 m pour ne pas compromettre la stabilité du bâti. Une autre approche consiste à améliorer l’évacuation naturelle de l’eau, en retravaillant la pente du terrain, en éloignant les descentes de gouttières ou en installant un caniveau de drainage en surface. À l’intérieur, la mise en place d’un hérisson ventilé ou d’un système de ventilation sous dalle peut également limiter les remontées d’humidité sans nécessiter d’intervention sur les murs porteurs.

Quel professionnel contacter pour la pose de drains ?

Pour la mise en place d’un drainage périphérique, trois types de professionnels peuvent être sollicités en fonction de la nature des travaux à réaliser :

Une entreprise de terrassement

Le terrassier est le professionnel le plus qualifié pour réaliser le creusement de la tranchée autour des fondations. Il s’occupe de :

• L’excavation du sol à la profondeur nécessaire.
• L’installation du drain perforé, des graviers et du géotextile.
• L’évacuation des déblais et le remblaiement avec des matériaux drainants.

Son intervention est indispensable si le terrain est difficile d’accès ou si de gros volumes de terre doivent être déplacés.

Une entreprise de maçonnerie

Un maçon peut être sollicité pour les travaux complémentaires, notamment :

• L’application d’un enduit bitumineux ou la pose d’une membrane drainante sur les murs enterrés.
• La réalisation du béton de propreté sous le drain pour stabiliser l’installation.

Il intervient généralement lorsque le drainage est intégré à une rénovation ou une consolidation des fondations.

3. Une entreprise d’assainissement

Une entreprise spécialisée en assainissement peut être nécessaire lorsque le drainage doit être relié à :

• Un puits perdu pour évacuer l’eau infiltrée.
• Un réseau pluvial existant nécessitant une adaptation.
• Une gestion plus complexe des eaux souterraines, notamment en cas de nappe phréatique élevée.

5 informations clés à retenir sur le drainage des fondations d'une maison

1. 🌧️ Importance du drainage des fondations
   Le drainage des fondations est essentiel pour prévenir la stagnation des eaux de pluie autour de la maison, évitant ainsi les infiltrations et les remontées capillaires d'humidité dans les murs. 
2. 🏠 Techniques de drainage extérieur
   Le drainage périphérique consiste à creuser des tranchées autour de la maison, à y poser des drains en PVC rigide, terre cuite ou béton poreux, puis à les recouvrir de matériaux filtrants et d'un géotextile pour empêcher l'obstruction. 
3. 🛠️ Solutions de drainage intérieur
   Lorsque le drainage extérieur n'est pas possible, notamment pour les maisons mitoyennes, des tranchées de 40 à 60 cm de profondeur sont creusées à l'intérieur, le long des fondations, pour installer des drains évacuant l'eau vers le réseau public. 
4. ⚠️ Risques liés à l'absence de drainage
   Sans drainage efficace, l'humidité peut s'accumuler autour des fondations, entraînant des problèmes tels que le développement de moisissures, le décollement des revêtements muraux et des dommages structurels à long terme. 
5. 📏 Adaptation aux caractéristiques du terrain
   Le drainage est particulièrement recommandé pour les maisons construites sur des terrains en forte pente ou sur des sols argileux et limoneux, qui sont faiblement perméables et favorisent la stagnation de l'eau. 

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Le Conseil Habitatpresto :

Prévoyez une surveillance voire un entretien !

Un drainage efficace doit rester fonctionnel dans le temps, or les drains peuvent s’encrasser avec des particules fines, des racines ou des dépôts calcaires. Pour éviter leur obstruction, il est recommandé de contrôler les regards de visite une fois par an, surtout après de fortes pluies. Un nettoyage haute pression tous les 5 à 10 ans permet d’éliminer les éventuels dépôts et d’assurer un bon écoulement de l’eau. Enfin, surveillez l’exutoire (puits perdu, réseau pluvial) pour vérifier que l’eau s’évacue correctement et ne crée pas de zones d’accumulation autour de la maison.

FAQ utile

Références :

• Drainage autour de la maison, capeb
• NF EN 16907-1, afnor
• Le nouveau DTU 20.1 pour le drainage, ate drainage
• Qu’est-ce que le drainage de maison et pour quelles raisons l’entreprendre ?, actimur
• Conseils pour le drainage d'une habitation, Vidéo Point P
• Image principale par Maryana via Adobe Stock
  

Lexique utile

• Aquifuge : Matériau ou couche de sol imperméable qui empêche l’eau de s’infiltrer. Essentiel pour éviter que l’humidité ne pénètre sous les fondations d’une maison.
• Aquifère : Couche de sol ou roche capable de stocker et transmettre l’eau. Sa présence sous une maison peut nécessiter un drainage renforcé pour éviter les remontées capillaires.
• Barrière capillaire : Dispositif empêchant l’humidité de remonter par capillarité dans les murs ou les dalles. Crucial pour protéger la maison contre les moisissures et la dégradation des matériaux.
• Caniveau à grille : Élément de drainage en surface installé le long des façades ou terrasses pour capter l’eau de ruissellement. Évite l’accumulation d’eau au pied des murs.
• Drain agricole : Tuyau perforé en PVC ou en terre cuite, souvent entouré de gravier et de géotextile, permettant d’évacuer l’excès d’eau du sol. Indispensable pour prévenir l’humidité des sous-sols et fondations.
• Drain de fondation : Système de drainage posé au pied des fondations pour évacuer l’eau souterraine. Un mauvais drainage peut entraîner des infiltrations et des désordres structurels.
• Drain en tranchée : Rigole creusée dans le sol, remplie de matériaux drainants (graviers, sable), servant à capter et rediriger l’eau. Utile pour assécher un terrain trop humide autour de la maison.
• Drain périphérique : Réseau de drainage installé autour de la maison pour capter et évacuer l’eau avant qu’elle n’atteigne les murs enterrés. Son efficacité dépend du bon positionnement et de la pente d’écoulement.
• Étanchéité des murs enterrés : Traitement appliqué sur les murs de sous-sol pour empêcher l’eau de s’infiltrer (membranes bitumineuses, enduits hydrophobes). Complément indispensable au drainage.
• Exutoire de drainage : Point de sortie où l’eau collectée par un système de drainage est évacuée (fossé, puits d’infiltration, réseau d’assainissement). Son emplacement doit respecter la réglementation locale.
• Filtrage du drain : Utilisation de géotextile ou de sable filtrant pour empêcher les particules fines de boucher le drain. Essentiel pour assurer la longévité du système.
• Géotextile drainant : Membrane perméable entourant les drains pour empêcher le colmatage par les particules de sol. Sans lui, le drain risque de perdre rapidement son efficacité.
• Hauteur de ressuyage : Niveau auquel l’eau souterraine descend après un drainage efficace. Un bon calcul est nécessaire pour éviter que l’eau ne stagne sous la maison.
• Lit de gravier : Couche de cailloux utilisée sous un drain pour améliorer l’écoulement de l’eau. Permet d’éviter la stagnation et prolonge la durée de vie du système de drainage.
• Pente d’évacuation : Inclinaison minimale des drains (généralement 1 à 2%) pour permettre un bon écoulement de l’eau. Une pente insuffisante peut provoquer des engorgements.
• Puits d’infiltration : Trou rempli de matériaux drainants permettant de stocker et diffuser l’eau dans le sol. Alternative au raccordement à un réseau d’assainissement quand ce dernier est inexistant.
• Remontées capillaires : Migration de l’eau du sol vers les murs par porosité. Un drainage efficace limite ce phénomène, responsable d’humidité et de dégradations des enduits et peintures.
• Saturation du sol : Situation où le sol est incapable d’absorber plus d’eau, provoquant des flaques persistantes et un sol gorgé d’eau. Un bon drainage permet d’éviter ce problème.
• Seuil de drainage : Niveau en dessous duquel le sol est drainé efficacement. Un mauvais calcul de ce seuil peut entraîner des infiltrations d’eau dans la maison.
• Zone tampon : Espace de stockage temporaire de l’eau de ruissellement avant son évacuation. Souvent utilisée en complément des systèmes de drainage pour éviter les inondations en cas de fortes pluies.

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