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Isolation toiture terrasse : techniques, isolants, prix, aides

Mis à jour le 26/11/2024
Dans cet article :

    Vous êtes propriétaire d'une maison au toit plat ou d'un appartement doté d'un rooftop ? Pour améliorer votre confort thermique, été comme hiver, et diminuer les nuisances sonores (bruits d'avion...), l'isolation de votre toit plat est un passage obligatoire. Quelles sont les techniques d'isolation et les isolants les plus répandus pour les toits plats ? Alors que le budget à prévoir pour l'isolation d'un toit-terrasse s'élève en moyenne entre 60 et 130 € le m2, sachez que différentes aides de l'Etat auxquelles vous pouvez prétendre sont susceptibles d'amortir le coût global de vos travaux.

    Pourquoi isoler une toiture terrasse ?

    Un toit-terrasse mal isolé enregistre jusqu'à 30% de déperditions de chaleur ! Une bonne isolation thermique et acoustique permet :

    • de baisser les dépenses en chauffage et en climatisation ;
    • de limiter les bruits extérieurs (en particulier dans le cas d'un toit accessible) ;
    • de créer un bâtiment économe en énergie en apportant de la végétation sur le toit ;
    • d'augmenter la valeur de votre bien lors d'une revente.

    Par ailleurs, un toit-terrasse bien isolé supporte mieux les intempéries et les variations de températures. Il contribue aussi à protéger la structure porteuse de la maison.

    💡
    Bon à savoir :
    Une fois par an, il est conseillé de faire intervenir un professionnel pour l'entretien (retirer les mousses, vérifier les arrivées et évacuations d'eau...) de votre toiture plate. Il contrôlera son état et procédera, si besoin, à des petites réparations.

    Un toit bien isolé, c’est 30 % de chaleur économisée. Vous êtes prêt à franchir le pas ?

    4 techniques pour isoler un toit plat

    Pour une performance thermique optimale, la résistance thermique (R) minimale doit atteindre 4,5 m².K/W selon l'Agence nationale de l'habitat. 4 cas de figure sont possibles pour atteindre ce niveau d'isolation :

    1. La toiture chaude, la solution classique, place l’isolant au-dessus de la structure et sous la membrane d’étanchéité. Idéale pour une isolation durable et continue, elle est parfaite pour éviter les ponts thermiques, mais exige une pose irréprochable.
    2. La toiture froide, méthode plus ancienne, repose sur une isolation sous la structure, avec une lame d’air ventilée pour limiter la condensation. Moins performante, elle est utilisée pour des annexes ou des projets à budget limité.
    3. L’isolation inversée, souvent choisie en rénovation, positionne l’isolant au-dessus de la membrane d’étanchéité. Plus rapide et économique, elle convient particulièrement dans les climats secs, mais peut s’avérer moins durable sous forte humidité.
    4. Le mix 2/3 - 1/3, une méthode hybride, combine isolation extérieure et intérieure pour maximiser l’efficacité thermique tout en réduisant les risques de condensation. C’est un excellent compromis pour les régions à climats contrastés.

    Ces techniques répondent à des situations variées. Comprendre leurs spécificités est la clé pour choisir celle qui conviendra parfaitement à votre projet.

    1. La toiture chaude : c'est l'isolation par l'extérieur d'un toit plat

    Un toit-terrasse, qu'il soit accessible ou non, est en principe toujours isolé par l'extérieur. On l'appelle l'isolation en toiture chaude. En effet, l'isolation par l'extérieur permet une meilleure étanchéité du bâtiment et la possibilité de continuer à vivre dans la maison le temps des travaux, sans être sollicité sans arrêt par les artisans.

    Avec cette technique, on pose l’isolant directement sur la structure porteuse, puis un pare-vapeur pour bloquer l’humidité, et enfin une membrane d’étanchéité au sommet. Résultat ? Une barrière continue qui élimine les ponts thermiques et résiste aux assauts du temps.

    Mais attention, ça ne s’improvise pas. Une mauvaise pose du pare-vapeur et c’est la catastrophe : humidité piégée, performances thermiques en berne, et isolation à refaire dans 10 ans.

    La technique de la toiture chaude est plus coûteuse, plus résistante, mais aussi plus longue à installer qu'une toiture froide. Autre particularité, les travaux d'isolation ne peuvent pas être effectués par temps de pluie.

    isolation conventionnelle

    Exemple d'isolation en toiture chaude avec pose d'un pare-vapeur

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    À noter :
    La pose d'un écran de sous-toiture est bénéfique, puisqu'elle renforce l'isolation de votre logement !

    Isoler un toit plat est un chantier trop complexe pour être réalisé soi-même. Gagnez du temps, de l'énergie et de la sérénité en confiant la tâche à un spécialiste !

    2. La toiture froide : c'est l'isolation par l'intérieur d'un toit plat

    La toiture froide est une méthode plus ancienne où l’isolant est placé sous la structure, souvent dans un doublage de plafond. Entre l’isolant et le toit, une lame d’air ventilée permet d’évacuer l’humidité. Cette technique est souvent choisie pour des bâtiments annexes (garages, ateliers) ou dans des cas où une isolation par l’extérieur est impossible. Cependant, pour une habitation principale, elle est de moins en moins utilisée. Si vous l’envisagez, soyez prêt à investir dans une ventilation performante.

    En revanche, l'isolation par l'intérieur (ou toiture froide) engendre des problèmes de condensation sur le long-terme et est donc beaucoup moins conseillée. Elle nécessite un doublage de plafond, amené à intégrer une couche d'isolant (le plus souvent une laine minérale ou végétale) qui est posée sous la toiture.

    L'expertise de Nicolas, couvreur dans le 13 :
    "Si vous envisagez l'isolation d'une toiture terrasse, il y a une subtilité qui peut vraiment faire la différence : choisir une isolation inversée. Dans les Bouches-du-Rhône, où le soleil tape fort, l'isolation traditionnelle sous la membrane étanche finit souvent par subir les effets des dilatations thermiques, ce qui peut entraîner des fissures ou des décollements avec le temps. En optant pour une isolation inversée, c'est l'isolant qui est posé au-dessus de la membrane d’étanchéité, protégée ainsi des variations thermiques. J'ai déjà vu des toitures terrasses avec des problèmes récurrents d'étanchéité où tout le système a dû être refait après seulement quelques années, simplement parce qu’on n’avait pas anticipé les contraintes climatiques locales. Cette technique est un peu plus coûteuse à l’installation, mais elle garantit une durabilité bien plus importante, surtout sous le soleil provençal."

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    3. Le mix isolation 2/3 - 1/3

    Et si on combinait les avantages des techniques intérieure et extérieure ? C’est l’idée du mix 2/3 - 1/3 : on pose deux tiers de l’isolant à l’extérieur pour profiter de la continuité thermique, et un tiers à l’intérieur pour limiter les déperditions par les ponts thermiques internes. Ce système offre une solution équilibrée, particulièrement adaptée aux régions à forts contrastes climatiques.

    Cette méthode est idéale pour éviter les problèmes de condensation associés à la toiture froide tout en maximisant les performances thermiques. Elle demande toutefois une coordination parfaite entre les deux couches pour garantir une continuité dans l’isolation. Un professionnel compétent saura adapter cette solution à votre toiture, mais prévoyez un budget légèrement supérieur à celui d’une toiture chaude classique.

    👉 Le conseil d'Antoine, expert isolation : "Cette solution offre le meilleur compromis pour éviter la condensation tout en maximisant la résistance thermique. Sur mes chantiers, je la recommande particulièrement pour les régions à fort contraste climatique."

    Gagnez en confort, économisez en énergie. Faites appel à un artisan qualifié pour un toit-terrasse parfaitement isolé.

    4. L'isolation inversée pour la toiture terrasse

    Dans cette technique, on fait exactement l’inverse de la toiture chaude : l’isolant est posé au-dessus de la membrane d’étanchéité, protégé par des graviers, dalles ou carreaux. L’idée ? Simplifier la pose et éviter d’endommager la membrane existante, ce qui en fait un choix courant en rénovation.

    Cela fonctionne bien dans les climats secs, comme en Provence, où cette méthode protège la membrane des variations thermiques. Mais dans les régions humides, attention : l’isolant exposé perd en efficacité avec le temps. Et si votre toit est en ossature bois, passez votre chemin : l’humidité risque de fragiliser la structure.

    isolation inversée

    Exemple de chantier d'isolation inversée 

    Toit accessible ou inaccessible : quelle technique d’isolation choisir ?

    Le choix de la technique d’isolation pour un toit plat dépend en grande partie de son usage. Qu’il soit accessible ou inaccessible, les contraintes ne seront pas les mêmes, et chaque configuration appelle une méthode adaptée.

    Pour un toit-terrasse accessible : privilégier robustesse et durabilité

    Un toit accessible doit pouvoir supporter des charges importantes : mobilier, piétons, voire végétalisation. L’isolation doit donc être résistante à la compression tout en offrant une excellente étanchéité.

    • La toiture chaude est la méthode la plus adaptée. En plaçant l’isolant sous la membrane d’étanchéité, vous obtenez une surface robuste et homogène qui protège à la fois le bâtiment et l’isolation. C’est idéal pour un toit-terrasse transformé en espace de vie ou jardin urbain.
    • L’isolation inversée, où l’isolant est placé au-dessus de la membrane, peut être envisagée, notamment pour des rénovations. Cependant, elle demande des finitions solides (graviers, dalles, etc.) pour protéger l’isolant, ce qui augmente le poids total.

    Pour un toit-terrasse inaccessible : efficacité thermique en priorité

    Un toit inaccessible n’est pas soumis aux mêmes contraintes mécaniques. Ici, l’objectif principal est d’assurer une isolation performante et durable sans compromis sur l’étanchéité.

    • La toiture chaude reste la meilleure option, offrant une isolation thermique continue et évitant les ponts thermiques. Elle est particulièrement indiquée pour protéger les pièces sous-jacentes des variations de température.
    • La toiture froide peut être utilisée dans des cas spécifiques, notamment si l’isolation par l’extérieur est impossible. Toutefois, elle est moins efficace et demande une ventilation soignée pour éviter les problèmes de condensation.

    Isolation toit plat : béton ou structure bois/OSB, quelle technique privilégier ?

    Le matériau qui compose la structure porteuse d’un toit plat influence fortement le choix de la technique d’isolation. Un toit en béton et un toit en bois ou OSB ont des propriétés bien différentes, et ces caractéristiques doivent guider la méthode d’isolation pour garantir efficacité et durabilité.

    Toit plat en béton : robuste et polyvalent

    Un toit en béton est apprécié pour sa solidité et sa capacité à supporter de lourdes charges. Ce matériau, naturellement résistant, offre une grande liberté dans le choix des techniques et des matériaux isolants.

    • La toiture chaude est la méthode privilégiée. Le béton est une base parfaite pour accueillir un pare-vapeur, une couche d’isolant (comme le polyuréthane ou le polystyrène extrudé), et une membrane d’étanchéité. Ce type de structure permet de bénéficier d’une isolation thermique continue et durable.
    • La toiture inversée est également adaptée, surtout pour des projets de rénovation où la membrane d’étanchéité existante est en bon état. L’isolant (comme le XPS) est alors posé au-dessus de la membrane, puis recouvert de graviers ou de dalles pour protéger l’ensemble.

    Avantages spécifiques : Le béton, grâce à sa masse thermique, offre une meilleure inertie, ce qui aide à réguler les températures intérieures. Il supporte aussi sans problème les charges supplémentaires d’une toiture végétalisée.

    Toit plat en structure bois ou OSB : léger mais exigeant

    Les toits en bois ou OSB sont plus légers que le béton, mais ils sont également plus sensibles à l’humidité. Cela impose des précautions particulières pour l’isolation.

    • La toiture chaude reste l’option idéale, car elle protège efficacement la structure bois de l’humidité et des variations thermiques. Un pare-vapeur est indispensable pour empêcher la vapeur d’eau intérieure d’endommager le bois ou l’OSB.
    • La toiture inversée, en revanche, est déconseillée pour ces structures. Le bois et l’OSB sont naturellement plus perméables à l’humidité, et cette méthode expose l’isolant aux infiltrations, ce qui pourrait fragiliser la structure porteuse.

    Avantages spécifiques : Le bois étant plus sensible aux dégradations, une isolation soignée et une étanchéité irréprochable sont nécessaires pour éviter tout problème à long terme. Cependant, le bois offre une bonne performance thermique intrinsèque, ce qui complète l’action de l’isolant.

    Quel isolant choisir selon la structure du toit ?

    • Pour un toit en béton : privilégiez des isolants rigides comme les panneaux de polyuréthane (PUR), de polystyrène extrudé (XPS), ou même le verre cellulaire pour des projets haut de gamme. Ces matériaux résistent bien aux charges et assurent une excellente étanchéité.
    • Pour un toit en bois ou OSB : optez pour des isolants légers et respirants comme la laine de bois, la fibre de bois ou même la mousse phénolique, associés à un pare-vapeur performant pour protéger la structure.

    Isolants à privilégier pour un toit plat & leur prix

    Isoler un toit plat demande de choisir des matériaux adaptés aux contraintes spécifiques de ce type de toiture. Les isolants doivent être à la fois robustes, résistants aux compressions, et compatibles avec les techniques de pose et le revêtement d'étanchéité. Voici un tour d'horizon des options disponibles, selon le type de toit plat et vos priorités en termes de performance thermique, phonique et de durabilité.

    Tableau récapitulatif des isolants pour un toit plat et leurs prix

    Type de toiture
    Isolants recommandés
    Prix indicatifs (€/m²)
    Toit plat inaccessible
    Laine de roche, mousse phénolique
    15 à 30 €/m² (laine de roche)
    40 à 80 €/m² (mousse phénolique)
    Terrasse accessible
    PUR, liège, verre cellulaire
    25 à 50 €/m² (PUR)
    40 à 70 €/m² (liège)
    60 à 100 €/m² (verre cellulaire)
    Isolation inversée
    XPS, PIR
    20 à 35 €/m² (XPS)
    30 à 60 €/m² (PIR)
    Toiture végétalisée
    XPS, PUR, substrat naturel
    20 à 35 €/m² (XPS)
    25 à 50 €/m² (PUR)
    40 à 80 €/m² (substrat naturel)
    Toiture froide
    Laine minérale, panneaux rigides
    10 à 25 €/m² (laine minérale)
    25 à 50 €/m² (panneaux rigides)
    Toiture chaude
    PUR, PIR, XPS, verre cellulaire, phénolique
    25 à 50 €/m² (PUR)
    30 à 60 €/m² (PIR)
    20 à 35 €/m² (XPS)
    60 à 100 €/m² (verre cellulaire)
    40 à 80 €/m² (mousse phénolique)


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    Isolants pour un toit plat inaccessible

    Si votre toit plat n'est pas destiné à supporter de charges importantes (piétons, mobilier, etc.), privilégiez les isolants aux excellentes performances thermiques :

    • Laine de roche : cet isolant minéral offre un très bon compromis entre isolation thermique et phonique. Idéal pour réduire les bruits extérieurs comme les intempéries, elle est souvent disponible sous forme de panneaux ou de rouleaux.
    • Mousse phénolique : ce matériau léger est reconnu pour son efficacité thermique élevée, même avec de faibles épaisseurs. Résistante au feu, elle convient particulièrement aux bâtiments nécessitant une sécurité renforcée.

    Isolants pour un toit-terrasse accessible

    Dans le cas d’un toit-terrasse utilisé comme espace de vie ou de passage, les isolants doivent être capables de supporter des charges importantes tout en garantissant une isolation optimale :

    • Panneaux de mousse polyuréthane (PUR) : leur pouvoir isolant est parmi les plus performants du marché. Ces panneaux rigides sont également résistants à l’humidité et adaptés aux toitures accessibles.
    • Liège expansé : totalement naturel, cet isolant écologique est à la fois durable et très résistant à la compression. En plus d’assurer une bonne isolation thermique, il contribue à atténuer les bruits.
    • Verre cellulaire : ce matériau étanche et ininflammable convient particulièrement aux toitures-terrasses. Extrêmement durable, il offre une stabilité remarquable face aux variations climatiques.

    Matériaux pour l'isolation inversée pour toits plats

    L’isolation inversée place l’isolant au-dessus de la membrane d’étanchéité, exposé directement aux intempéries. Pour cette configuration, optez pour des isolants résistants à l’eau et aux variations thermiques :

    • Polystyrène extrudé (XPS) : ultra-résistant aux compressions, il est parfait pour ce type d’application. Légers, ses panneaux sont faciles à manipuler et à poser tout en étant très performants face à l’humidité et aux changements de température.
    • Polyisocyanurate (PIR) : proche du polyuréthane, cet isolant est encore plus performant thermiquement et dispose d’une meilleure résistance au feu, ce qui en fait un choix privilégié pour les projets exigeants.

    Isolants pour une toiture végétalisée

    La toiture végétalisée est une solution écologique et esthétique, mais qui nécessite une isolation solide en raison de la charge importante du substrat et de la végétation.

    • Panneaux de polystyrène extrudé (XPS) : souvent utilisés en toiture inversée, ils conviennent parfaitement pour ce type de structure grâce à leur résistance aux compressions.
    • Mousse polyuréthane : très performante pour éviter les ponts thermiques, elle garantit une isolation homogène.
    • Substrat isolant naturel : associé à une couche de végétation, il apporte une isolation thermique complémentaire tout en améliorant le confort acoustique.

    toiture végétalisée

    Une représentation de coupe d'une toiture végétalisée © Le Prieuré Vegetal i.D

    Isolants pour une toiture froide

    Dans une configuration de toiture froide, où l’isolation est posée sous la structure porteuse, les matériaux doivent être légers et compatibles avec un système multicouche :

    • Laine minérale (verre ou roche) : sous forme de rouleaux flexibles, elle s’adapte parfaitement entre les poutres. Bon rapport qualité-prix, elle offre une isolation thermique correcte et une isolation acoustique de premier plan.
    • Panneaux rigides : comme le PUR, PIR ou XPS, ils peuvent être vissés ou collés sous le support pour une installation rapide et efficace.

    Isolants pour une toiture chaude

    Pour une isolation efficace et durable, les matériaux utilisés doivent être résistants à la compression, thermiquement performants et compatibles avec le pare-vapeur et la membrane d’étanchéité. Voici les principaux choix :

    • Panneaux en polyuréthane (PUR) : ces panneaux rigides offrent une performance thermique exceptionnelle, avec un coefficient de conductivité thermique bas (environ 0,022 W/m·K). Leur résistance mécanique les rend parfaits pour supporter des charges modérées.
    • Panneaux en polyisocyanurate (PIR) : encore plus performants que le PUR, ces panneaux sont également ignifuges, ce qui améliore la sécurité en cas d’incendie.
    • Polystyrène extrudé (XPS) : souvent utilisé dans les toitures chaudes inversées, il se distingue par sa grande résistance à la compression et son imperméabilité.
    • Verre cellulaire : très durable et étanche, ce matériau est idéal pour des projets exigeants ou des toitures nécessitant une résistance accrue aux chocs et aux variations climatiques.
    • Mousse phénolique : son excellente conductivité thermique (0,020 à 0,025 W/m·K) permet d’atteindre des performances élevées avec des épaisseurs réduites, ce qui est un atout pour les toitures à faible pente.

    Quoi qu'il en soit, il est conseillé de faire confiance à des professionnels pour une réalisation dans les règles de l'art de l'isolation de votre toit-terrasse ! Il serait dommage de ne pas profiter de leur expertise et de leurs conseils pour adopter la solution la plus adaptée à votre logement.

    Quelle épaisseur d'isolant pour un toit-terrasse ?

    L'épaisseur optimale de votre isolant dépend directement de son usage : pour un toit-terrasse accessible, optez pour des panneaux rigides de 100 à 140 mm en polyuréthane ou polystyrène extrudé. Ces matériaux offrent une excellente résistance à la compression sous les zones de passage.

    Pour les toitures non accessibles, une épaisseur de 160 à 200 mm en laine de roche permet d'atteindre les performances requises. Attention : en zone de montagne ou climat rigoureux, majorez ces épaisseurs de 20% pour un confort optimal.

    Faites appel à un artisan qualifié pour dimensionner précisément votre isolation. Son expertise vous garantira une installation adaptée à votre configuration et votre zone climatique.

    Quel budget prévoir pour l'isolation d'un toit-terrasse ?

    Pour l'isolation d'une toiture plate, prévoyez un budget moyen compris entre 60 et 130 € le m2 tout compris (installation, pose d'un pare-vapeur, isolation et finitions). Ce prix évoluera selon la technique d'isolation retenue, mais aussi en fonction de l'isolant et des matériaux choisis. Pour un toit plat végétalisé, les prix se situent rarement en dessous de 90 ou 100 € le m2 tout compris.

    Pour une idée plus précise du coût de vos travaux, n'hésitez pas à faire des demandes de devis auprès de plusieurs professionnels de façon à obtenir le prix le plus juste possible pour l'isolation de votre toit-terrasse !

    Exemples de prix réels pratiqués pour isoler un toit plat

    Exemple 1 : Isolation d’un toit-terrasse inaccessible en béton avec une toiture chaude

    • Superficie : 50 m².
    • Technique : Toiture chaude avec panneaux de polyuréthane (PUR) de 120 mm d'épaisseur.
    • Coût des matériaux :
      • Panneaux isolants PUR : 35 €/m² → 1 750 €
      • Pare-vapeur : 5 €/m² → 250 €
      • Membrane d’étanchéité : 20 €/m² → 1 000 €
    • Main-d'œuvre : Environ 40 €/m² → 2 000 €.
    • Coût total : 5 000 €, soit 100 €/m² tout compris.

    Exemple 2 : Isolation d’un toit-terrasse accessible en bois avec une toiture végétalisée

    • Superficie : 70 m².
    • Technique : Toiture chaude + substrat végétalisé léger.
    • Coût des matériaux :
      • Panneaux XPS (polystyrène extrudé) : 30 €/m² → 2 100 €
      • Pare-vapeur renforcé : 8 €/m² → 560 €
      • Membrane anti-racines : 25 €/m² → 1 750 €
      • Substrat végétal et plantation : 40 €/m² → 2 800 €.
    • Main-d'œuvre : Environ 50 €/m² → 3 500 €.
    • Coût total : 10 710 €, soit environ 153 €/m² tout compris.

    Exemple 3 : Isolation inversée sur une toiture plate en béton pour une rénovation

    • Superficie : 30 m².
    • Technique : Isolation inversée avec polystyrène extrudé (XPS) de 100 mm, recouvert de graviers.
    • Coût des matériaux :
      • Panneaux XPS : 25 €/m² → 750 €
      • Graviers de protection : 10 €/m² → 300 €.
    • Main-d'œuvre : Environ 35 €/m² → 1 050 €.
    • Coût total : 2 100 €, soit 70 €/m² tout compris.

    Exemple 4: Toiture froide pour un garage de 20 m² en structure bois

    • Superficie : 20 m².
    • Technique : Toiture froide avec laine minérale en rouleaux.
    • Coût des matériaux :
      • Laine de roche en rouleaux : 10 €/m² → 200 €
      • Doublage bois pour le plafond : 15 €/m² → 300 €.
    • Main-d'œuvre : Environ 25 €/m² → 500 €.
    • Coût total : 1 000 €, soit 50 €/m² tout compris.

    Facteurs influençant le prix final

    1. Type de toit : Un toit accessible ou végétalisé implique des charges et des coûts supplémentaires (renforts, substrat, drainage).
    2. État du support : Une rénovation complète de l’étanchéité ou de la structure porteuse augmente considérablement le budget.
    3. Région : Le coût de la main-d’œuvre varie selon les zones géographiques (plus élevé en zones urbaines).
    4. Aides disponibles : Les subventions comme MaPrimeRénov’ ou les CEE peuvent réduire significativement le coût global.

    Astuce pour réduire les coûts

    Faites réaliser plusieurs devis par des professionnels certifiés RGE pour comparer les prestations et optimiser votre budget. Intégrer ces aides dans votre plan de financement peut alléger la facture jusqu’à 40 % dans certains cas.

    Bénéficiez d'aides pour isoler une toiture terrasse ou un toit plat

    MaPrimeRénov' représente l'aide principale pour financer l'isolation de votre toit-terrasse, avec des montants allant de 40 à 75 € par m² selon vos revenus. Les ménages aux ressources modestes peuvent obtenir jusqu'à 75 € par m² de surface isolée.

    Cette subvention se cumule avec d'autres dispositifs comme la TVA à 5,5% sur les travaux et l'éco-prêt à taux zéro, permettant d'emprunter jusqu'à 15 000 € sans intérêts. Les certificats d'économies d'énergie (CEE) ajoutent une prime supplémentaire dont le montant varie selon les acteurs qui la proposent et la technique d'isolation employée

    👉
    À noter :
    Pour bénéficier de ces aides, vos travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE et atteindre une résistance thermique minimale de 4,5 m².K/W. Il serait dommage de ne pas en profiter pour faire baisser le coût de vos travaux de rénovation énergétique.

    Vous pourrez bénéficiez des aides du Gouvernement uniquement si vous faites appel à un artisan labellisé RGE !

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    Habitatpresto worker
    Le Conseil Habitatpresto :
    Attention à bien gérer l'humidité avec une bonne étanchéité !
    L'humidité représente un défi majeur pour votre toit-terrasse. Pour maximiser la durée de vie de votre isolation, optez pour un système d'étanchéité multicouche posé par un professionnel certifié RGE. La mise en place d'une membrane pare-vapeur sous l'isolant protège contre la condensation, tandis qu'une membrane d'étanchéité au-dessus assure une protection optimale contre les intempéries. N'oubliez pas la ventilation : une lame d'air entre les couches permet d'évacuer naturellement l'humidité résiduelle. Une inspection annuelle des points sensibles (joints, raccords, évacuations) vous permet de détecter et traiter rapidement les éventuelles infiltrations avant qu'elles n'affectent les performances de votre isolation.


    FAQ utile

    Quel R pour isolation toiture terrasse RT 2020 ?

    Selon la norme RT 2020, la résistance thermique (R) minimale pour l'isolation d'une toiture terrasse doit être de 4,5 m².K/W. Cette valeur garantit une performance énergétique optimale et répond aux exigences de la réglementation pour limiter les déperditions thermiques.

    Quel isolant pour une toiture terrasse ?

    Les isolants adaptés pour une toiture terrasse incluent la mousse polyuréthane, le polystyrène extrudé, la laine de roche et le verre cellulaire. Le choix dépend des contraintes de durabilité, de résistance aux intempéries et des performances thermiques souhaitées.

    Quel est le meilleur isolant pour un toit-terrasse ?

    Le polyisocyanurate (PIR) est considéré comme le meilleur isolant pour un toit-terrasse grâce à sa conductivité thermique exceptionnelle de 0,022 à 0,028 W/m.K. La laine de roche constitue une alternative économique, tandis que le verre cellulaire est parfait pour une approche écologique grâce à sa résistance à l'humidité.

    Quel est le prix pour refaire un toit-terrasse ?

    Le coût pour refaire un toit-terrasse varie entre 8 000 € et 15 000 € pour une surface de 100 m². Ce montant dépend de l'accès au chantier, du type d'étanchéité choisi et d'éventuels travaux pour renforcer la structure.

    Comment isoler une toiture terrasse ?

    L'isolation d'une toiture terrasse se fait par l'extérieur, en utilisant soit l'isolation conventionnelle (isolant sous la membrane d'étanchéité) soit l'isolation inversée (isolant au-dessus de la membrane). Ces méthodes assurent une bonne performance thermique et protègent efficacement la structure.

    Quelle épaisseur d'isolation pour une toiture plate ?

    L'épaisseur recommandée pour une toiture plate est de 100 à 200 mm, en fonction du matériau isolant choisi. Cela garantit une isolation thermique conforme aux standards actuels tout en préservant la structure du bâtiment.

    Comment étanchéifier un toit-terrasse ?

    Pour étanchéifier un toit-terrasse, une membrane en bitume ou en EPDM est appliquée pour empêcher les infiltrations. L'ajout d'un pare-vapeur est recommandé pour limiter la condensation et améliorer la durabilité de la structure.


    Références : 


    Lexique utile

    • Étanchéité bicouche : Technique d’étanchéité pour toiture terrasse qui consiste à appliquer deux couches de membranes imperméables (bitumineuses ou synthétiques). Elle assure une protection renforcée contre les infiltrations d’eau et est essentielle pour la durabilité de la toiture.
    • Isolation inversée : Méthode où l’isolant est posé au-dessus de la membrane d’étanchéité, exposé à l'air libre ou recouvert d’un matériau de protection. Cette technique protège l’étanchéité et améliore la résistance thermique de la toiture.
    • Isolant en polyuréthane (PUR) : Panneaux rigides très utilisés pour isoler les toitures terrasses en raison de leur excellent rapport épaisseur/performance. Leur coût varie entre 20 et 40 €/m², et ils permettent de respecter les normes thermiques avec moins de volume.
    • Isolant en polystyrène extrudé (XPS) : Matériau résistant à la compression et à l’humidité, couramment utilisé pour les toitures terrasses accessibles. Il offre une isolation efficace avec un prix moyen de 15 à 30 €/m², adapté aux terrasses piétonnes ou végétalisées.
    • Isolant en laine minérale : Matériau isolant (souvent en laine de roche) utilisé pour l’isolation des toitures terrasses, notamment pour ses bonnes performances acoustiques. Il est adapté aux toitures techniques et coûte généralement entre 10 et 25 €/m².
    • Étanchéité par membrane EPDM : Membrane en caoutchouc synthétique souvent utilisée pour assurer l’étanchéité des toitures terrasses. Sa grande résistance aux intempéries et aux UV la rend durable, avec un prix entre 40 et 80 €/m² posé.
    • Toiture chaude : Méthode où l’isolation est placée directement sous la membrane d’étanchéité, sans espace d’air entre les couches. Elle offre de bonnes performances thermiques et limite la condensation, idéale pour les toitures terrasses non accessibles.
    • Pont thermique : Zone où la barrière d’isolation est rompue, permettant la fuite de chaleur. La suppression des ponts thermiques est essentielle pour maximiser l'efficacité énergétique de l’isolation d’une toiture terrasse.
    • Pare-vapeur : Membrane posée sous l’isolant pour empêcher la vapeur d’eau intérieure de pénétrer dans les couches supérieures, évitant ainsi les problèmes de condensation. Il est indispensable dans les toitures terrasses isolées.
    • Résistance thermique (R-value) : Mesure de la capacité d’un isolant à résister au passage de la chaleur. Plus la valeur R est élevée, plus l’isolation est performante. Il est crucial de choisir un isolant avec une valeur R adaptée aux exigences réglementaires (souvent supérieure à 6 pour les toitures terrasses).
    • Isolation en mousse de polyisocyanurate (PIR) : Isolant à haute performance thermique souvent utilisé pour les toitures terrasses, offrant une meilleure résistance au feu que le polyuréthane. Le coût varie entre 25 et 45 €/m², pour une isolation plus fine et efficace.
    • Toiture végétalisée extensive : Système d'isolation et d’étanchéité permettant de créer une toiture verte légère avec une fine couche de végétation. Elle améliore l'isolation thermique et acoustique, tout en augmentant la rétention d’eau pluviale.
    • Toiture accessible : Toiture terrasse conçue pour être utilisée comme espace de vie, nécessitant une isolation renforcée et résistante à la compression. Les matériaux choisis doivent être capables de supporter la charge des piétons ou du mobilier.
    • Isolation par mousse projetée : Technique où une mousse isolante (souvent en polyuréthane) est pulvérisée directement sur la surface à isoler. Cette méthode assure une bonne étanchéité à l’air et s’adapte à toutes les formes de toiture terrasse.
    • Lambourde : Élément de support pour un revêtement de terrasse sur toiture, utilisé lorsque la toiture est transformée en espace habitable. Les lambourdes sont posées sur l’isolant ou directement sur l’étanchéité, permettant une installation stable et durable.
    • Écran pare-pluie : Membrane placée sur l’isolant pour protéger contre les infiltrations d’eau en cas de défaillance de l’étanchéité. Indispensable pour prolonger la durée de vie de l’isolant sur une toiture terrasse.
    • Toiture froide : Système où un espace d'air ventilé est laissé entre l'isolant et la membrane d'étanchéité, permettant la circulation de l'air. Cette technique est moins courante pour les toitures terrasses, car elle est plus difficile à mettre en œuvre sur ce type de structure.
    • Étanchéité liquide : Revêtement appliqué sous forme de liquide qui forme une membrane continue une fois séché, utilisé pour les toitures plates ou terrasses. Cette technique assure une étanchéité durable et s’adapte bien aux formes complexes.
    • Charge d’exploitation : Capacité de la toiture terrasse à supporter une charge additionnelle, comme du mobilier ou une couche végétale. Cette charge doit être prise en compte lors du choix de l’isolant pour garantir la sécurité et la stabilité de la structure.
    • Règlementation thermique RT 2020 : Ensemble de normes visant à renforcer l'efficacité énergétique des bâtiments, incluant des exigences strictes pour l’isolation des toitures terrasses. Il est crucial de respecter ces normes pour garantir la conformité des constructions nouvelles ou rénovées.

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