L’isolation d'un plancher bois est souvent une étape sous-estimée dans la rénovation énergétique d’un logement, pourtant, ses bénéfices sont indéniables. En plus de limiter les déperditions de chaleur, elle améliore le confort thermique et acoustique de votre maison, tout en allégeant vos factures d’énergie. Que vous souhaitiez réduire les pertes de chaleur, optimiser votre budget ou augmenter la valeur de votre bien, découvrez les meilleures méthodes pour isoler votre plancher, les coûts associés, et les aides financières qui peuvent rendre ce projet plus abordable.
Comment isoler un plancher bois déjà existant ?
L'isolation du plancher ou l’isolation du sol peut être réalisée de différentes manières en fonction de la configuration de votre habitation :
Isolation du plancher par le dessus
Cette méthode consiste à poser des panneaux isolants ou une chape isolante sur le plancher existant avant d’ajouter un nouveau revêtement. Elle convient bien aux projets où l’on souhaite limiter l’envergure des travaux dans les pièces de vie.
Exemple de mise en place : Pour une maison avec un plancher bois au-dessus d’un sous-sol, des panneaux de polystyrène extrudé de 5 cm d’épaisseur sont ajoutés sur le plancher existant avant de poser un revêtement comme du parquet flottant ou du carrelage.
Avantages : Cette technique permet une isolation rapide et peu intrusive, particulièrement utile pour des pièces habitées comme le salon ou la chambre, sans nécessiter de dépose du sol actuel. De plus, elle est idéale pour ajouter un plancher chauffant lors de travaux de rénovation, améliorant ainsi le confort au sol dans les mois froids.
Isolation entre les solives d’un plancher en bois
Cette solution s’applique spécifiquement aux planchers intermédiaires et aux planchers en bois, en insérant des matériaux isolants entre les solives, comme la laine de bois ou la laine de verre.
Exemple de mise en place : Dans une maison avec des combles non aménagés, une laine de verre de 20 cm peut être installée entre les poutres pour créer une barrière isolante efficace.
Avantages : En plus d’offrir une isolation thermique, cette méthode renforce également l’isolation phonique, en réduisant les bruits aériens et d'impact d’un étage à l’autre. Cela en fait une solution privilégiée pour les chambres ou bureaux situés sous un espace habité, apportant un confort sonore non négligeable.
Isolation d'un parquet par le dessous
Pour les parquets en bois, isoler par le dessous consiste à déposer le parquet, poser un isolant comme du polystyrène extrudé ou de la mousse polyuréthane, puis réinstaller les lattes. Cette méthode est particulièrement indiquée pour les planchers anciens ou les planchers de pièces en rez-de-chaussée.
Exemple de mise en place : Dans un salon situé au-dessus d’un garage, on peut poser une mousse polyuréthane de 7 cm sous le parquet pour garantir une isolation efficace.
Avantages : Cette technique préserve l’esthétique du parquet tout en optimisant l’isolation phonique des bruits d'impact et aériens, une solution particulièrement adaptée pour les pièces sensibles au bruit comme les chambres d'enfants, offrant un confort acoustique optimal.
Isolation du plafond de l’étage inférieur
Lorsqu’il n’est pas possible d’accéder directement au plancher bois, isoler le plafond de l’étage inférieur est une alternative simple et rapide, notamment pour les planchers bas au-dessus de sous-sols non chauffés.
Exemple de mise en place : Dans un sous-sol ou un garage, des panneaux de laine de verre sont fixés sur le plafond sous un plancher de séjour ou de chambre.
Avantages : Cette méthode est particulièrement économique et permet de maintenir la hauteur sous plafond dans les pièces de vie. De plus, elle assure une régulation thermique dans des zones plus exposées au froid comme les garages ou caves, sans engager de travaux complexes à l’étage supérieur.
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Quel est le meilleur isolant thermique pour un plancher bois ?
Pour une isolation thermique optimale du plancher, le choix de l'isolant dépend du type de plancher, de l’espace (habitable, sous-sol, vide sanitaire) et des priorités (confort thermique, acoustique, budget). Voici une sélection des quatre meilleurs isolants adaptées à différents besoins :
Polyuréthane (PUR) : l’isolant ultra-performant pour un gain de place
Le polyuréthane est très performant pour les planchers, notamment en rénovation, en raison de sa haute résistance thermique et de son faible encombrement.
Performance thermique : Excellente, avec un lambda (λ) entre 0,022 et 0,028 W/m·K.
Performance acoustique : Moyenne. Bien qu’il réduise les bruits d’impact, il est moins efficace pour les bruits aériens, ce qui le rend plus adapté aux planchers bas ou chauffants, où le confort thermique est prioritaire.
Avantages : Idéal pour les planchers bas et les planchers chauffants grâce à sa bonne résistance à la compression. Facile à poser sous forme de panneaux ou en mousse projetée, il s’adapte bien aux surfaces irrégulières.
Inconvénients : Matériau non renouvelable, avec un coût souvent plus élevé que d’autres isolants.
Laine de verre : l’incontournable de l’isolation thermique et acoustique
La laine de verre est un choix courant pour isoler les planchers intermédiaires ou les sols sur sous-sol, offrant à la fois une bonne isolation thermique et acoustique.
Performance thermique : Bonne, avec un lambda (λ) autour de 0,032 à 0,040 W/m·K.
Performance acoustique : Excellente pour les bruits aériens et d’impact, ce qui en fait une solution idéale pour les planchers intermédiaires entre les espaces de vie.
Avantages : Assure une bonne isolation phonique, en plus de son efficacité thermique. Elle est abordable, facile à poser, et convient particulièrement aux planchers en bois et intermédiaires.
Inconvénients : Sensible à l’humidité, il est crucial de garantir un environnement ventilé. La pose peut être moins confortable, car elle requiert des protections.
Liège expansé : l’isolant naturel par excellence pour un confort durable
Le liège expansé est un isolant naturel, durable, et résistant à l'humidité, apprécié pour ses performances acoustiques et thermiques.
Performance thermique : Moyenne à bonne, avec un lambda (λ) autour de 0,038 à 0,040 W/m·K.
Performance acoustique : Très bonne pour les bruits d’impact et les bruits aériens, ce qui en fait une excellente option pour les planchers intermédiaires ou les planchers bas exposés aux nuisances sonores.
Avantages : Excellente résistance à l'humidité, isolation phonique et thermique naturelle. Particulièrement adapté aux zones exposées à l'humidité, comme les planchers au-dessus de vides sanitaires.
Inconvénients : Coût relativement plus élevé, mais offrant une longévité supérieure et un faible impact environnemental.
Polystyrène extrudé (XPS) : la solution robuste pour les sols et sous-sols
Le polystyrène extrudé est souvent choisi pour isoler les sols et sous-sols grâce à sa légèreté, sa résistance à la compression et sa faible sensibilité à l'humidité.
Performance thermique : Bonne, avec un lambda (λ) entre 0,029 et 0,036 W/m·K.
Performance acoustique : Limitée. Il offre une réduction des bruits d'impact mais est moins performant pour les bruits aériens, le rendant plus adapté aux sous-sols et aux garages où l’isolation phonique est secondaire.
Avantages : Solution robuste pour les sous-sols et garages exposés à l'humidité. Il permet d’isoler sans ajouter trop d'épaisseur, et résiste bien aux compressions.
Inconvénients : Moins performant pour l’isolation phonique et fabriqué à partir de matériaux non renouvelables.
Quelle épaisseur d'isolation sous un plancher en bois ?
L’épaisseur idéale pour isoler un plancher dépend du type d’isolant utilisé et de la performance thermique recherchée, notamment pour atteindre les standards de la Réglementation Environnementale (RE) 2020. En moyenne, une épaisseur de 6 à 12 cm est recommandée pour obtenir une isolation thermique efficace, tout en limitant les déperditions de chaleur.
Polyuréthane : Une épaisseur de 6 à 8 cm est généralement suffisante, grâce à sa haute performance thermique, pour respecter les normes de la RT 2020 dans les planchers bas.
Laine de verre : Environ 10 à 12 cm sont nécessaires pour un bon compromis entre isolation thermique et acoustique, surtout pour les planchers intermédiaires.
Liège expansé : Comptez environ 8 à 10 cm pour atteindre une performance satisfaisante, idéale pour les projets écoresponsables et les espaces nécessitant un confort phonique.
Polystyrène extrudé : Pour un usage en sous-sol ou vide sanitaire, une épaisseur de 6 à 8 cm offre une isolation adaptée et respecte les exigences thermiques en limitant l’épaisseur totale.
Ces épaisseurs assurent une isolation optimale, adaptée à chaque type de matériau, tout en répondant aux normes de performance énergétique pour améliorer le confort thermique et acoustique du bâtiment.
Quels planchers isoler dans une maison ?
Planchers bas (rez-de-chaussée, sous-sol ou vide sanitaire)
Isoler les planchers bas est souvent prioritaire, surtout si ces espaces sont au-dessus de zones non chauffées, comme un garage ou un sous-sol. Cette isolation aide à bloquer le froid provenant des zones non chauffées et améliore la température des pièces de vie.
Planchers intermédiaires
Dans les maisons à plusieurs étages, l’isolation des planchers intermédiaires contribue à un meilleur confort acoustique en réduisant les bruits de pas et d’impact d’un étage à l’autre. C’est particulièrement utile dans les maisons où des chambres ou des bureaux sont situés juste en dessous d’espaces de vie comme le salon ou la cuisine.
Planchers au-dessus des garages ou des caves
Les pièces situées au-dessus de garages ou de caves peuvent être plus difficiles à chauffer en raison des pertes thermiques. Isoler ces planchers réduit la perte de chaleur et améliore le confort dans les chambres ou bureaux situés au-dessus.
Planchers de combles perdus
Si les combles de votre maison ne sont pas aménagés mais restent accessibles, isoler le plancher des combles perdus est une solution très efficace. Cette isolation crée une barrière thermique qui empêche la chaleur de s’échapper vers les combles, assurant une température stable dans les pièces inférieures.
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Quel est le prix d’une isolation d'un plancher bois ?
Le coût de l’isolation des planchers dépend de plusieurs facteurs, notamment la méthode utilisée, le type d'isolant, et la surface à couvrir. Isoler par le dessus (en posant des panneaux ou une chape isolante) est généralement plus économique que l’isolation par le dessous, qui peut nécessiter des techniques plus complexes, surtout dans les sous-sols ou vide sanitaires. En moyenne, les prix varient de 20 à 80 € par m², selon l’isolant choisi (laine de verre, mousse polyuréthane, polystyrène extrudé, etc.) et le niveau de performance thermique recherché.
Les aides financières disponibles pour réduire le coût des travaux
L'isolation des planchers est éligible à plusieurs aides financières de l'État, certaines étant cumulables, pour faciliter la réalisation de vos travaux. Voici les principales :
MaPrimeRénov' : l'aide de l'Anah pour une rénovation d'ampleur
Ce dispositif, mis en place depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, s'adresse aux propriétaires souhaitant entreprendre des rénovations énergétiques d'ampleur, incluant, entre autre, au moins deux gestes d'isolation, par exemple l'isolation du plancher bas et l'isolation des murs. L'aide peut financer jusqu'à 90 % du montant des travaux, selon vos revenus et la nature des travaux envisagés. Un accompagnement par un professionnel agréé est requis pour bénéficier de cette aide.
👉 À noter : L’isolation des planchers n'entre pas dans le champ d'application de MaPrimeRénov' par geste. Elle doit faire partie d’un parcours de rénovation globale pour pouvoir bénéficier de cette aide, visant une amélioration significative de la performance énergétique du logement.
Les Certificats d'Économie d'Énergie (CEE) : la prime complémentaire
Les fournisseurs d’énergie proposent des primes CEE pour les travaux d’isolation, incluant l'isolation des planchers bas, avec un montant moyen de 7 à 9 € par m². Cette prime varie selon les fournisseurs et la surface à isoler et peut couvrir une part non négligeable des coûts. Elle est souvent cumulable avec d’autres aides comme MaPrimeRénov’. Pour être éligible, il est impératif de faire appel à une entreprise certifiée RGE.
La TVA réduite à 5,5 % : une TVA allégée pour vos travaux de rénovation
La TVA sur les travaux isolation est réduite à 5,5 % en tant que travaux de d'amélioration énergétique s'ils sont bien effectués par un professionnel. Cette réduction s’applique aux factures pour l'achat des matériaux et la main-d'œuvre, réduisant ainsi le coût total du projet pour les résidences principales et secondaires de plus de deux ans.
L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : échelonnez le paiement sans frais
L’éco-PTZ est un prêt sans intérêts ni frais de dossier destiné à financer des travaux de rénovation énergétique, dont l’isolation des planchers. Pour une seule action travaux, le montant maximum est de 15 000 €, avec un remboursement étalé jusqu’à 20 ans, permettant d'alléger le poids des dépenses et échelonner le paiement pour ne pas perturber le budget quotidien.
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3 cas concrets et réels d'isolation thermique de sols
Cas 1 : Isolation d’un plancher bas dans une maison ancienne avec sous-sol non chauffé
Situation : Une maison des années 1960 avec un sous-sol non chauffé, où les occupants se plaignent de sols froids dans les pièces de vie en rez-de-chaussée, surtout en hiver.
Solution : Pose de panneaux de polystyrène extrudé (XPS) de 8 cm d’épaisseur sous le plancher. Ce matériau a été choisi pour sa résistance à l’humidité et à la compression, adaptée aux sous-sols.
Résultats : Le confort thermique est notablement amélioré, avec une réduction des pertes de chaleur estimée à 15 %. La température au sol est plus agréable en hiver, ce qui permet aux occupants de diminuer le chauffage de 1 à 2 °C, entraînant des économies d'énergie d'environ 150 € par an.
Cas 2 : Isolation d’un plancher intermédiaire en bois dans un appartement ancien
Situation : Dans un appartement ancien au deuxième étage, les bruits d'impact provenant du voisin du dessus gênent les occupants. En plus de l’isolation thermique, un besoin d’isolation phonique est identifié.
Solution : Installation de laine de verre de 12 cm d’épaisseur entre les solives du plancher intermédiaire. La laine de verre est sélectionnée pour sa double performance thermique et acoustique, qui limite les bruits d'impact et de pas.
Résultats : Les bruits d’impact sont réduits de 50 %, et les déperditions thermiques diminuées, ce qui permet aux habitants de l’appartement de ressentir une amélioration globale du confort et une baisse des besoins de chauffage, notamment en hiver.
Cas 3 : Isolation d’un plafond de garage pour la chambre située au dessus
Situation : Une ancienne extension de la maison avec une pièce au-dessus du garage n’est pas suffisamment isolée, et les occupants constatent des variations de température importantes.
Solution : Pose d’une mousse polyuréthane projetée de 6 cm sur le plafond du garage. Ce choix est motivé par la performance thermique élevée du polyuréthane et sa capacité à s’adapter aux surfaces irrégulières du plafond.
Résultats : La température de la pièce est désormais stable, et le radiateur de la pièce consomme moins d’énergie pour maintenir une température confortable. Les factures de chauffage diminuent un peu, et le confort est accru pour l'occupante de la chambre, qui profitent d'une pièce bien mieux tempérée, même en hiver.
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Les avantages d'une isolation thermique et phonique du plancher
L’isolation du plancher apporte des bénéfices tangibles, tant en matière de confort qu’en termes d’efficacité énergétique. Voici les principaux atouts qu'offrent ces travaux d'isolation et leur impact au quotidien :
Réaliser des économies d’énergie significatives
Lorsque votre plancher est bien isolé, les déperditions de chaleur vers le sol et les pièces non chauffées, comme les sous-sols ou les garages, sont réduites de manière significative. Dans les maisons où l’isolation des planchers bas est optimisée, les factures de chauffage peuvent être allégées d'environ 10 % par an, selon les estimations de l'Ademe. Par exemple, une maison de 100 m² avec un vide sanitaire isolé pourrait économiser entre 200 et 400 € par an en chauffage, en fonction de l'épaisseur de l'isolant et des conditions climatiques.
Gagner en confort thermique dans toutes les pièces de vie
L’isolation du plancher est essentielle pour éviter les sols froids en hiver et maintenir une fraîcheur agréable en été. Cela est particulièrement important pour les maisons avec des planchers bas donnant sur un sous-sol ou un terre-plein, où l'impact de la température extérieure est plus marqué. En isolant le plancher bas, vous créez une barrière thermique qui empêche le froid de pénétrer, garantissant ainsi un confort thermique optimal dans les pièces de vie, surtout pour les maisons en rez-de-chaussée. Vos pieds ne ressentiront plus les effets du froid au sol, améliorant nettement le confort au quotidien.
Réduction des bruits d'impact et amélioration du confort acoustique
Au-delà des gains thermiques, l’isolation phonique d’un plancher permet de réduire les bruits d'impact et les nuisances sonores provenant des pièces situées à l’étage supérieur ou inférieur. Pour un plancher intermédiaire, des matériaux comme la laine de verre ou la mousse acoustique polyuréthane offrent une isolation phonique qui diminue de 50 % les bruits d’impact, tels que les pas, les chutes d’objets ou les déplacements de meubles. Cet aspect est essentiel pour les maisons avec des pièces de vie superposées, comme un salon situé sous une chambre, car il améliore le confort acoustique en séparant efficacement les espaces.
Améliorer son Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)
L’isolation du plancher contribue directement à améliorer le DPE de votre logement, en réduisant les pertes d’énergie et en augmentant ainsi la performance énergétique de votre bien. Un bon classement DPE est un argument de poids lors de la vente d’une maison : les biens bien isolés sont souvent vendus plus rapidement et à un meilleur prix. Par exemple, un logement passant de la classe E à la classe C peut voir sa valeur augmenter de 5 % à 15 %, selon les régions.
Valorisation et longévité du bâtiment
Outre l’amélioration du confort et la réduction des coûts énergétiques, l’isolation du plancher contribue à la valorisation du bien immobilier. Un sol bien isolé protège la structure du bâtiment des variations de température et d'humidité, ce qui limite l’usure des matériaux et assure une meilleure longévité de la construction. Cet avantage est d’autant plus intéressant pour les bâtiments anciens, où l’isolation du sol peut réduire les coûts de rénovation à long terme.
Le Conseil Habitatpresto :
Attention au choix de l’isolant
Si vous êtes sensibles aux enjeux climatiques, privilégiez des isolants biosourcés, plus respectueux de l’environnement. Les matériaux utilisés pour un isolant biosourcé sont issus de ressources renouvelables comme la laine de mouton, le chanvre ou encore le liège. Leur production génère moins de CO2 que les isolants traditionnels à base de pétrole.
Référence :
MaPrimeRénov' Parcours Accompagné : tout savoir sur cette aide, economie.gouv.fr
Pour isoler phoniquement un plancher en bois, il est conseillé d'utiliser des matériaux absorbants comme la laine de roche ou les panneaux de fibres de bois, efficaces contre les bruits d'impact et aériens. Une technique courante consiste à poser une sous-couche d'isolation entre le plancher et le revêtement final, ce qui réduit les vibrations sonores. Il est aussi possible de combiner cette sous-couche avec un plancher flottant pour une meilleure isolation acoustique. Les plaques de liège ou les membranes acoustiques sous le revêtement améliorent également le confort phonique. Enfin, l'ajout de tapis ou moquettes est une solution simple pour atténuer le bruit dans une pièce.
Comment isoler une dalle béton en rénovation ?
Pour isoler une dalle béton en rénovation, des panneaux isolants rigides comme le polystyrène extrudé ou le polyuréthane sont souvent utilisés. Ces matériaux offrent une bonne isolation thermique et prennent peu de place, idéale en rénovation. Il est possible de coller ces panneaux directement sur la dalle, puis d’ajouter une chape ou un revêtement de sol adapté. Une autre solution consiste à installer un isolant mince ou une sous-couche isolante sous un parquet flottant pour conserver la hauteur sous plafond. Ce type d’isolation améliore également le confort thermique de la pièce en évitant les pertes de chaleur par le sol.
Quel isolant pour un plancher sur terre-plein ?
Pour isoler un plancher sur terre-plein, les matériaux comme le polystyrène expansé, la mousse polyuréthane projetée ou le verre cellulaire sont recommandés. Ces isolants sont particulièrement résistants à l'humidité et offrent une bonne isolation thermique. Le polystyrène expansé est économique et facile à poser en dalles sous la chape de béton. La mousse polyuréthane, appliquée par projection, assure une isolation continue et sans pont thermique. Enfin, le verre cellulaire, bien que plus coûteux, résiste aux compressions et est très efficace contre l'humidité.
Quel isolant est compatible avec un plancher chauffant ?
Les isolants compatibles avec un plancher chauffant incluent le polystyrène expansé, le polyuréthane et les panneaux en laine minérale. Ces matériaux résistent aux hautes températures et offrent une bonne conductivité thermique, essentielle pour optimiser le rendement du chauffage. Le polystyrène expansé est souvent privilégié pour sa capacité à répartir uniformément la chaleur tout en évitant les pertes thermiques. La mousse de polyuréthane assure une bonne étanchéité et isolation sous les tuyaux chauffants. Enfin, pour des installations plus écologiques, certains isolants naturels comme le liège peuvent être adaptés, bien qu'ils nécessitent une étude thermique spécifique.
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