Coût d'une rénovation de grange de 100m2​ : quel budget prévoir ?

Rénover une grange en habitation permet de transformer un bâtiment ancien en un espace de vie unique et plein de caractère. Le budget nécessaire dépend principalement de l’état initial du bâti. Pour une grange de 100 m², les coûts varient entre 20 000 et 250 000 €, selon les travaux à y réaliser. La rédaction vous apporte une estimation détaillée des dépenses, un décryptage des postes clés et un aperçu des aides financières pour alléger votre investissement.

Coût rénovation d'une grange de 100 m2 : le budget moyen à prévoir

Réhabiliter, rénover une grange de 100 m² permet de créer un espace unique, alliant charme de l’ancien et modernité. Mais avant de se lancer, il est essentiel d’évaluer le budget nécessaire en fonction de l’état du bâtiment. Un simple rafraîchissement ne demandera pas le même investissement qu’une rénovation complète ou qu’une reconstruction partielle. Voici une estimation des coûts pour mieux anticiper votre projet.

Rénover une grange aménagée : un simple rafraîchissement

Si la grange est déjà habitable mais vieillissante, la rénovation portera surtout sur l’amélioration du confort et de l’esthétique. Cela peut inclure le remplacement des fenêtres, la mise aux normes électriques, un renforcement de l’isolation ou encore un changement de revêtements (sols, murs, plafonds). Ce type de rénovation reste le plus abordable, car la structure et les équipements sont déjà en place.

Transformer une grange en état d’usage : une rénovation lourde

Lorsque la grange est encore en bon état mais non aménagée, il faut tout créer : isolation, chauffage, réseaux d’eau et d’électricité, aménagement des pièces… Ce type de rénovation représente un investissement conséquent, car il s’agit de transformer un bâtiment brut en habitation confortable et conforme aux normes actuelles.

Restaurer une grange en ruine : un projet de grande ampleur

Si la grange est en très mauvais état : toiture effondrée, murs fissurés, charpente abîmée, les travaux deviennent proches d’une reconstruction. Il faut alors prévoir des coûts importants pour solidifier la structure, refaire l’intégralité des installations et assurer la viabilisation du terrain (raccordements aux réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement).

Rénover une grange de 100 m2 : décryptage des prix par postes de travaux

Rénover une grange implique un budget conséquent, réparti sur plusieurs postes de travaux. Certains coûts sont inévitables, comme la mise en conformité du bâti, la toiture ou l’isolation, tandis que d’autres dépendent du niveau de confort recherché. Pour mieux comprendre où part l’essentiel du budget, voici un décryptage des principaux postes de dépenses.

Le gros œuvre : sécuriser et structurer l’espace

Avant de penser aux finitions, il faut s’assurer que le bâtiment est viable. Cela passe par plusieurs étapes :

• Toiture et charpente : une couverture en mauvais état met en péril toute la rénovation. Une réfection complète peut représenter jusqu’à 40 000 €.
• Plancher et dalle : si le sol est en terre battue, une dalle en béton est indispensable pour poser des revêtements modernes.
• Création d’un étage : beaucoup de granges offrent une grande hauteur sous plafond, ce qui permet d’aménager un plancher intermédiaire et de doubler la surface habitable.

💡 À noter : la réfection du gros œuvre représente souvent 40 à 50 % du budget total, il s'agit du poste de travaux le plus coûteux.

L’isolation et les équipements techniques : assurer confort et conformité

Une grange n’est pas conçue pour être habitée : il faut donc transformer sa structure pour garantir une bonne performance énergétique et un confort moderne.

• Isolation thermique : murs, toiture et sol doivent être bien isolés pour éviter les déperditions de chaleur.
• Menuiseries extérieures : remplacer ou ajouter des fenêtres performantes est un investissement nécessaire pour la luminosité et l’isolation.
• Viabilisation et assainissement : si la grange n’est pas raccordée aux réseaux, il faut prévoir un budget pour l’eau, l’électricité et l’assainissement (fosse septique si nécessaire).
• Électricité et plomberie : tout est à créer, depuis le réseau électrique jusqu’à l’alimentation en eau et l’installation des sanitaires.

💡 À noter : ces postes techniques représentent 30 à 40 % du budget total, surtout si l’habitation doit répondre aux dernières normes énergétiques.

Les aménagements intérieurs : transformer la grange en un lieu de vie

Une fois la structure sécurisée et les équipements installés, il reste à aménager l’intérieur :

• Chauffage et ventilation : les grands volumes imposent un choix stratégique, avec des systèmes comme la pompe à chaleur, le poêle à bois ou le chauffage au sol.
• Création des pièces et cloisons : une grange étant un espace ouvert, il faut penser l’agencement des pièces (chambres, cuisine, salle de bain) et poser des cloisons adaptées.
• Finitions et revêtements : les sols, murs et plafonds donnent le ton final à la rénovation et leur coût varie selon les matériaux choisis.

💡 À noter : ces aménagements représentent 20 à 30 % du budget total, mais ils déterminent le confort et l’esthétique du projet.

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Cet article peut aussi vous intéresser :Le Consuel est-il obligatoire en cas de rénovation électrique ?

Exemple de devis détaillé : rénovation complète d'une grange

Cette ancienne grange en pierre, située en Bourgogne, fait l’objet d’un projet de rénovation complète pour être transformée en habitation. Jusqu’ici jamais aménagé, le bâtiment nécessite des travaux lourds incluant la réfection de la toiture, l’isolation, la création d’ouvertures, ainsi que l’installation complète des réseaux électriques, de plomberie et de chauffage. L’objectif est de conserver le cachet authentique de la bâtisse tout en garantissant un confort moderne et une haute performance énergétique.

Quel est le prix d'un architecte pour la rénovation d'une grange ?

Faire appel à un architecte pour transformer une grange en habitation représente un coût, mais aussi une garantie d’un projet bien conçu et conforme aux normes. En moyenne, son intervention représente 8 à 15 % du montant total des travaux, soit entre 16 000 et 30 000 € pour une rénovation de 200 000 €. Ce tarif varie selon le niveau d’accompagnement : une simple mission de conception et de dépôt de permis peut coûter entre 3 000 et 8 000 €, tandis qu’une mission complète incluant le suivi des travaux sera plus onéreuse.

L’architecte joue un rôle clé dans la rénovation d’une grange. Il optimise les volumes souvent atypiques, apporte des solutions techniques adaptées (isolation, gestion de la lumière, ventilation) et veille au respect des réglementations. Si la surface après travaux dépasse 150 m², son intervention devient obligatoire. Il est également un allié précieux pour éviter les erreurs coûteuses, coordonner les artisans et garantir la cohérence du projet. Faire appel à un professionnel expérimenté en rénovation de bâtiments anciens est un atout pour transformer une grange en un lieu de vie fonctionnel et harmonieux.

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Pour approfondir le sujet :1er RDV avec un architecte : top 7 des questions à lui poser

Les défis techniques et aménagements à anticiper

Une humidité à maîtriser pour éviter les désordres

Les granges n’ont pas été conçues pour être chauffées ni habitées. Leur structure peut souffrir de remontées capillaires, d’infiltrations ou d’une humidité stagnante qui met en péril les finitions intérieures. Une bonne ventilation mécanique (VMC) est indispensable, tout comme un éventuel drainage périphérique pour éloigner l’eau des fondations. Sans ces précautions, des problèmes de condensation, moisissures ou dégradations du bâti peuvent rapidement apparaître.

Le Conseil du Pro : Julien, 34 ans, maçon dans le Gers (32)
"Dans une grange, les murs en pierre ou en brique ancienne doivent respirer. Utiliser un isolant inadapté ou un enduit non perspirant peut piéger l’humidité et provoquer des désordres structurels (moisissures, éclatement des pierres, dégradations). Un professionnel saura choisir les bons matériaux pour préserver l’équilibre hygrométrique du bâti et éviter ces problèmes. Une simple erreur peut compromettre toute la rénovation."

L’apport de lumière : un équilibre à trouver

Les granges disposent souvent de façades massives avec peu d’ouvertures, ce qui peut poser problème pour un usage résidentiel. Ajouter des fenêtres ou des baies vitrées est souvent nécessaire pour apporter de la clarté, mais cela implique :

• Un respect des règles d’urbanisme : dans certaines zones, modifier une façade ancienne est encadré.
• Une réflexion sur l’orientation et la chaleur : des ouvertures mal placées peuvent entraîner une surchauffe en été ou une perte de chaleur en hiver.
• Une intégration esthétique : il faut concilier modernité et respect du cachet d’origine.

Travailler avec des matériaux anciens : entre contraintes et atouts

Les granges sont souvent construites en pierre, brique ou bois massif, des matériaux robustes mais avec leurs particularités :

• La pierre est un excellent isolant phonique mais peut être une passoire thermique si mal traitée.
• Les murs anciens ne sont pas toujours droits, ce qui complique l’ajout de cloisons ou d’éléments modernes.
• Les enduits et traitements doivent être respirants, car enfermer un mur ancien sous un isolant inadapté favorise l’humidité.

Trouver le bon équilibre esthétique entre ancien et moderne

L’un des défis majeurs d’une rénovation de grange est de réussir à conserver son cachet authentique tout en y intégrant du confort moderne. Quelques choix stratégiques permettent d’harmoniser ces deux univers :

• Conserver des éléments d’origine visibles (poutres apparentes, murs en pierre, charpente…) pour garder l’âme du lieu.
• Associer des matériaux contemporains (acier, verre, béton ciré…) pour créer du contraste sans dénaturer.

Raccorder une grange aux réseaux : un coût à anticiper

Certaines granges sont isolées en pleine campagne, sans accès aux réseaux publics. Viabiliser le terrain peut représenter un coût important, notamment pour :

• L’électricité et l’eau potable : si la grange est éloignée du réseau, il faudra prévoir un raccordement souterrain qui peut coûter plusieurs milliers d’euros.
• L’assainissement autonome : si le tout-à-l’égout n’est pas accessible, il faudra installer une fosse septique ou une micro-station, un investissement allant de 5 000 à 10 000 €.

Quelles aides pour transformer une grange en habitation ?

MaPrimeRénov' pour une rénovation d'ampleur

MaPrimeRénov', dispensée par l'Anah (Agence Nationale pour le Logement) est une aide destinée à financer les travaux de rénovation énergétique : isolation des murs, du toit, installation de systèmes de chauffage et de production d'eau chaude à énergie renouvelable ou encore pose d'une ventilation double flux. Pour les projets de grande envergure, comme la rénovation d'une grange, le parcours rénovation d'ampleur permet de financer jusqu'à 90 % du montant des travaux, dans la limite d'un plafond de 70 000 € HT. Le taux de prise en charge et le montant de l'aide varient en fonction du gain énergétique obtenu après les travaux et de la catégorie de revenus du foyer (très modestes, modestes, intermédiaires ou supérieurs).

Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

L'éco-PTZ est un prêt sans intérêt destiné à financer des travaux de rénovation énergétique. Accessible sans condition de ressources, il permet d'emprunter jusqu'à 50 000 € pour une rénovation globale, avec une durée de remboursement pouvant aller jusqu'à 20 ans.

TVA réduite à 5,5 % et TVA intermédiaire à 10 %

Les travaux visant à améliorer la performance énergétique d’un logement achevé depuis plus de deux ans bénéficient d’une TVA réduite à 5,5 %, ce qui permet de réduire le coût des matériaux et de la main-d’œuvre. Ce taux s’applique aux travaux d’isolation thermique, au remplacement d’un système de chauffage par un équipement performant ou encore à l’installation d’énergies renouvelables.

Les autres travaux de rénovation, qui n’améliorent pas directement la performance énergétique mais qui concernent l’entretien, l’aménagement ou l’amélioration du logement (création de cloisons, rénovation des sols, mise aux normes électriques, etc.), sont soumis à une TVA intermédiaire de 10 % au lieu du taux standard de 20 %.

Exonération partielle de taxe foncière pour les travaux de rénovation énergétique

Certaines communes accordent une exonération partielle de taxe foncière pendant 3 ans pour les logements achevés avant le 1ᵉʳ janvier 1989 et ayant fait l’objet de travaux d’amélioration énergétique. Pour en bénéficier, le montant des travaux doit être supérieur à 10 000 € TTC sur l’année précédant l’exonération ou 15 000 € TTC sur les trois années précédentes. Cette exonération n’est pas automatique et dépend des décisions prises par chaque commune, il est donc conseillé de se renseigner auprès de sa mairie pour connaître les conditions d’application.

Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE)

Le dispositif des CEE oblige les fournisseurs d'énergie à promouvoir l'efficacité énergétique auprès de leurs clients. Dans ce cadre, des primes peuvent être accordées pour financer des travaux tels que l'isolation, le remplacement de systèmes de chauffage ou l'installation d'équipements performants. Le montant de la prime dépend des travaux réalisés et des économies d'énergie générées. Il est possible de cumuler les CEE avec d'autres aides, comme MaPrimeRénov' ou l'éco-PTZ.

Aides à la restauration du patrimoine : préserver l’authenticité des granges anciennes

Si votre grange possède un intérêt architectural ou patrimonial, certaines aides peuvent financer une partie des travaux de restauration. La Fondation du Patrimoine peut accorder des subventions signicatives, sous conditions. Des aides locales existent également pour préserver les bâtiments ruraux typiques, notamment dans les secteurs protégés ou classés. Pour connaître les dispositifs applicables, il est recommandé de se renseigner auprès des services du patrimoine de votre région ou de la Fondation du Patrimoine.

Rénover une grange en maison : pourquoi oser ce projet unique ?

Ce type de projet séduit de plus en plus de particuliers en quête d’espace, d’authenticité et d’un cadre de vie atypique. Dans un marché immobilier tendu, où l’offre de logements traditionnels peine à répondre à la demande, la réhabilitation d’un bâti existant représente une alternative intéressante. Voici pourquoi, malgré le stress et l'appréhension, franchir le pas peut être une véritable opportunité.

Un cachet unique, loin des maisons standardisées

Contrairement à une construction classique, une grange offre un charme inimitable avec ses matériaux anciens, sa charpente apparente, ses murs en pierre ou en brique, et ses grands volumes. Chaque rénovation est unique, car elle doit s’adapter à l’histoire et à l’architecture du bâtiment. Aucune grange ne ressemble à une autre, ce qui garantit un intérieur hors du commun.

De vastes espaces à aménager selon ses envies

Les granges sont conçues pour stocker du matériel agricole ou abriter du bétail, ce qui signifie de grandes superficies et une hauteur sous plafond impressionnante. Cet espace peut être optimisé en créant :

• Une mezzanine ou un étage pour maximiser la surface habitable,
• De larges pièces ouvertes baignant dans la lumière,
• Un salon cathédrale avec poutres apparentes pour un effet grandiose.

Peu de biens immobiliers offrent autant de liberté d’aménagement !

Une rénovation souvent plus avantageuse qu’une construction neuve

Acheter une grange à rénover peut, dans certains cas, être plus économique qu’un projet neuf, surtout si le gros œuvre (murs, charpente, toiture) est en bon état. En moyenne, le prix d’une grange à l’achat est bien inférieur à celui d’un terrain constructible, et avec les aides financières vous pouvez alléger la facture des travaux.

💡 Bon à savoir : Dans certaines zones rurales, on trouve des granges à prix très attractif, permettant de réaliser un projet sur-mesure à un coût plus abordable qu’une maison neuve.

Un cadre de vie exceptionnel, souvent en pleine nature

La plupart des granges sont situées en zone rurale, loin de l’agitation urbaine. C’est l’occasion de profiter :

• D’un environnement calme et verdoyant,
• D’un grand terrain, souvent vendu avec la grange,
• D’un potentiel d’aménagement extérieur (terrasse, jardin, piscine, verger…).

Une valorisation immobilière intéressante

Même si la rénovation représente un coût, une grange transformée en maison habitable prend une grande valeur sur le marché immobilier. Les biens atypiques sont très recherchés et peuvent se revendre à un prix bien supérieur au montant investi, surtout si la rénovation a été bien pensée.

💡 Exemple : Une grange achetée 50 000 € et rénovée pour 150 000 € peut se revendre entre 300 000 et 400 000 € selon son emplacement et la qualité des travaux car ce sont des biens d'exception.

Le Conseil Habitatpresto :

Vérifiez le changement de destination avant de vous lancer !

Si votre grange n’est pas déjà classée en habitation, un changement de destination est indispensable avant de débuter les travaux. Cette démarche administrative consiste à modifier l’usage du bâtiment (d’un local agricole à un logement) et nécessite soit une déclaration préalable de travaux, soit un permis de construire, notamment si la structure extérieure est modifiée (ajout de fenêtres, extension, modification de la toiture). Vérifiez les règles du Plan Local d’Urbanisme (PLU) auprès de votre mairie : certaines zones interdisent ou limitent ces transformations. Anticiper cette étape permet d’éviter des refus et assure la conformité de votre projet.

Lexique utile

• Appentis : Structure adossée à un mur existant, souvent en pente unique. Il est utile dans la rénovation de grange pour créer un espace de stockage ou une extension couverte.
• Bardage ventilé : Revêtement extérieur avec espace d’air entre le mur et le bardage, améliorant l’isolation et l’évacuation de l’humidité, essentiel pour transformer une grange en habitation.
• Chaux aérienne : Mortier naturel utilisé pour les joints et les enduits sur les murs anciens en pierre, permettant une meilleure respiration des matériaux et évitant les remontées capillaires.
• Chéneau : Gouttière encastrée dans la toiture ou en bordure de mur, indispensable pour évacuer les eaux de pluie et éviter l’infiltration dans les murs en pierre d’une grange rénovée.
• Dalle en béton fibré : Béton renforcé par des fibres synthétiques ou métalliques, plus résistant aux fissures et idéal pour créer un sol porteur dans une grange transformée en habitation.
• Doublage isolant : Technique consistant à ajouter une couche isolante contre les murs en pierre, souvent avec un vide d’air, pour éviter les ponts thermiques sans piéger l’humidité.
• Enduit à la chaux : Revêtement respirant qui protège les murs tout en conservant leur aspect traditionnel. Indispensable pour éviter l’humidité dans une rénovation de grange.
• Ferme de charpente : Élément structurant triangulé supportant le toit. Dans une rénovation, il faut vérifier son état et éventuellement la renforcer ou en remplacer certaines parties.
• Géotextile : Tissu perméable utilisé sous une dalle ou un remblai pour stabiliser le sol et éviter les remontées d’humidité, très utile pour les anciennes granges sur terre battue.
• Hygrométrie : Mesure du taux d’humidité dans l’air. Un paramètre essentiel dans la rénovation des granges pour éviter condensation et moisissures sur les murs en pierre ou en bois.
• Isolation par insufflation : Technique injectant un isolant (ouate de cellulose, laine de bois…) dans les parois ou sous-toiture, permettant d’isoler sans modifier l’aspect des murs de la grange.
• Joints à pierres vues : Réfection des joints entre les pierres en utilisant des mortiers compatibles, afin de conserver le cachet authentique tout en assurant une bonne tenue aux intempéries.
• Liteaux : Petites pièces de bois fixées sur la charpente servant de support à la couverture (tuiles, ardoises…). Leur remplacement est souvent nécessaire lors de la rénovation du toit d’une grange.
• Pare-pluie : Membrane posée sous la toiture ou derrière un bardage pour protéger de l’humidité extérieure tout en laissant respirer le bâtiment. Essentiel dans une rénovation thermique performante.
• Remontées capillaires : Phénomène d’humidité remontant dans les murs en pierre par capillarité. Il faut les traiter avec des enduits respirants et des systèmes de drainage adaptés.
• Solivage : Ensemble de poutres soutenant un plancher. Dans une rénovation de grange, il est souvent nécessaire de renforcer ou de remplacer certaines solives pour assurer la solidité de l’étage.

Références :

• Taxe foncière : mode de calcul et réductions, économie.gouv
• Qu'est-ce que le changement de destination d'un bâtiment ?, entreprendre.service-public
• Réhabilitation d'une grange en habitation, ordre des architectes

FAQ utile

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