Parfois confondu avec l’ardoise, le shingle habille aujourd’hui de nombreuses toitures en France. Mais connaissez-vous les propriétés de ce matériau ? Faites la connaissance de cette tuile aux nombreux avantages.
Le shingle, qu’est-ce que c’est ?
Le shingle est composé principalement d’une feuille de feutre asphalté ou bitumé : un matériau souvent utilisé par les couvreurs pour étanchéifier les charpentes. Ces feuilles sont ensuite renforcées avec des fibres de verre pour assurer leur bonne rigidité. On peut aussi les couvrir de minéraux, pour les colorer et améliorer leur résistance au soleil. Vous le retrouverez donc aussi bien dans des teintes vertes que jaunes ou rouges. La version noire reste cependant la plus répandue.
Dans cette couleur, le shingle imite l’apparence d’une toiture d’ardoises. Il est cependant bien plus récent, puisque sa création remonte à un siècle seulement ! C’est en Amérique du Nord qu’il a été mis au point, où il couvre aujourd’hui la grande majorité des toitures. Le mot signifie d’ailleurs simplement « bardeau » en anglais. En France, on le désigne quelquefois sous le nom de « vertuile » ou « bardeau canadien ».
Pour poser une toiture shingle, faites appel à un professionnel !
Cette tuile a pour grand avantage sa légèreté : avec environ 20 kilos par mètre carré, elle pèse à peu près 2 fois moins qu’une tuile en béton. Pour cette raison, elle est appréciée des artisans couvreurs qui l’utilisent surtout en couvertures d’habitation. Le shingle présente aussi une remarquable résistance au feu, et bien entendu à l’eau.
Un prix attractif
Il fait enfin réaliser de belles économies à l’achat, pour un prix allant de 9 € à 16 € du mètre carré. Cette résistance ne s’applique cependant pas au bruit : avec le shingle, gare aux bruits de pluie en cas d’intempéries !
Un matériau adapté à de nombreuses toitures
Matériau adaptable, vous pourrez envisager sa pose sur toute toiture dont l’inclinaison est supérieure à 20 %. Mais cette opération demande une préparation importante. Il est recommandé d’installer au préalable une couche d'isolation thermique au niveau de la charpente. La laine de roche, le polystyrène expansé ou la mousse polyuréthane pourront répondre à ce besoin. Pour une adhérence optimale à la charpente, des linteaux avec crochets de fixation seront aussi nécessaires.
Une résistance limitée aux variations de températures
Fragile quand il est mal posé, le shingle peut alors souffrir de variations de températures. Il aura tendance à s’étirer par forte chaleur, ou se comprimer par temps froid. Il est donc préférable de faire appel à un artisan qualifié, qui vous guidera au besoin dans vos choix.
Pour la couverture d’un garage ou d’une petite dépendance, vous pouvez envisager une pose simplifiée à l’aide d’agrafes sur feutre d’étanchéité. La colle sur panneaux de bois fait aussi partie des options de pose, mais elle compliquera de futures réparations.
Une durée de vie moyenne
Malgré son prix attractif, le shingle compte parmi les matériaux les moins durables du marché. La toiture montre en général des signes de faiblesse au bout de 25 ans, mais une installation entretenue chaque année peut se conserver jusqu’à 30 ans !
😉 Le Conseil Habitatpresto : attention au PLU !
Attention aux règles d’urbanisme locales. Dans certaines zones, le PLU (plan local d'urbanisme) impose le revêtement de toiture. Il ne sera pas possible d'opter pour un toit en shingle !
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