Comment planter des poireaux ? Étapes, périodes & variétés

Q: Comment repiquer des poireaux en pleine terre ?

Pour planter les poireaux en pleine terre, suivez ces étapes : Coupez les feuilles et les racines d’un tiers. Creusez des trous de 15 cm de profondeur. Placez un plant par trou, sans tasser. Arrosez généreusement après plantation. Buttez au fur et à mesure de la croissance.

Q: Quel est le meilleur engrais naturel pour les poireaux ?

Le meilleur engrais naturel est le compost mûr enrichi avec un peu de fumier bien décomposé. Vous pouvez aussi utiliser un purin d'ortie ou de consoude pour booster la croissance, à raison d’un arrosage tous les 15 jours pendant la saison.

Q: Comment faire grossir les pieds de poireaux ?

Pour faire grossir les poireaux : Buttez-les régulièrement pour favoriser le blanc. Apportez du compost ou purin d’ortie. Arrosez en cas de sécheresse. Espacez bien les plants (10-15 cm). Une bonne fertilisation est essentielle pour épaissir les tiges.

Q: Quelle est la différence entre les poireaux d'hiver et les poireaux d'été ?

Les poireaux d'été ont des tiges plus fines, une chair tendre et poussent rapidement, entre juin et août. Les poireaux d'hiver, plus rustiques, résistent au froid et se récoltent entre novembre et mars. Ils sont plus gros, plus fibreux et idéals pour les soupes et gratins.

Aménagement du jardin Entretien du jardin

02/04/2025 par Sophie Douch

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Envie de récolter de beaux poireaux bien blancs et savoureux ? Que vous ayez un potager en pleine terre ou un terrain plus capricieux, la réussite tient à quelques gestes simples… et au bon moment pour planter. Préparation, repiquage, variétés adaptées : on vous guide pas à pas pour une culture réussie.

Comment planter des poireaux en pleine terre ?

Planter des poireaux, ce n'est pas très difficile, mais pour avoir de beaux fûts bien blancs et des feuilles bien dressées, il faut suivre quelques étapes clés. Pas de panique, rien de sorcier : un peu de rigueur au début, un bon coup de main au milieu, et le tour est joué !

1. Préparer les plants de poireaux

Avant toute chose, il faut habiller les jeunes poireaux. Cela consiste à raccourcir les racines à environ 2 cm et couper une partie du feuillage (généralement un tiers). Ce geste permet de favoriser la reprise en pleine terre en limitant la transpiration des feuilles et en stimulant l’émission de nouvelles racines. C’est une étape incontournable si vous achetez vos plants ou si vous les avez semés en pépinière.

2. Ameublir et enrichir le sol

Le poireau aime les sols riches, profonds et bien drainés. Un bêchage ou un passage de grelinette s’impose, suivi d’un bon amendement. Une fumure bien décomposée (type compost ou fumier mûr) incorporée quelques semaines avant la plantation donnera un bon coup de pouce à la croissance. Attention : pas d’apport trop frais, au risque de brûler les racines.

3. Creuser les sillons

Après avoir préparé le sol, il faut creuser des sillons profonds : comptez environ 15 cm de profondeur et 30 à 40 cm d’écart entre chaque rang. Ces tranchées permettent d’installer les poireaux profondément, un point essentiel pour obtenir un long fût blanc.

4. Planter les poireaux un par un

Chaque plant est ensuite glissé au fond du sillon, tous les 10 à 15 cm, à l’aide d’un plantoir. On veille à bien enterrer la base sans tasser excessivement le sol : les racines doivent bien toucher la terre, mais le plant doit rester droit. On peut arroser légèrement au fond du sillon avant de refermer partiellement.

C’est ce qu'on appelle le repiquage : il s’agit de transplanter les jeunes plants de poireaux, une fois habillés dans ces sillons préparés. On insère chaque plant verticalement dans le fond du sillon, à l’aide d’un plantoir, sans reboucher complètement la tranchée. Il suffit que les racines soient bien en contact avec la terre. Le reste du sillon sera comblé naturellement avec les arrosages ou lors des buttages successifs.

5. Arroser généreusement au départ

Juste après la plantation, un arrosage en pluie fine ou au goulot permet de bien tasser la terre autour des racines et d’aider à la reprise. Par la suite, les poireaux n’ont pas besoin d’arrosages fréquents sauf en période de sécheresse prolongée.

6. Butter les poireaux au fil de leur croissance

En ramenant progressivement de la terre au pied des plants à mesure qu’ils grandissent, on les “butte”. Cette technique évite aussi que les fûts verdissent à cause du soleil. Généralement, on commence à butter un mois après la plantation, puis plusieurs fois en saison.

7. Désherber et surveiller

Enfin, un entretien régulier s’impose : binage pour aérer la terre, désherbage manuel pour éviter la concurrence, et surveillance en cas de parasites comme la teigne ou la mouche du poireau. Un paillage peut aussi limiter l’évaporation et les mauvaises herbes.

Comment planter les poireaux pour avoir plus de blanc ?

Soyons honnêtes : ce qu’on aime le plus dans le poireau, c’est son blanc, tendre et fondant. Et pour en obtenir un maximum, il faut miser sur deux gestes simples : planter profond et butter régulièrement.

Dès la plantation, installez vos plants au fond d’un sillon de 15 cm de profondeur. Cela permet d’enterrer une bonne partie du fût, à l’abri de la lumière. Puis, au fil des semaines, ramenez progressivement de la terre au pied des poireaux. Ce geste, appelé buttage, stimule la formation d’un blanc long et bien formé. Commencez environ 3 à 4 semaines après la plantation, puis répétez une à deux fois dans la saison.

💡 Pour aller plus loin : ajoutez une poignée de sable ou de terreau bien fin au fond du trou de plantation. Cela favorise la blancheur du fût et évite que les poireaux deviennent trop fibreux.

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Quand planter des poireaux ?

La période de plantation dépend du type de poireau que vous cultivez. Il existe deux grandes familles : les poireaux d’été, à croissance plus rapide, et les poireaux d’hiver, plus rustiques et capables d’affronter le froid sans broncher. Chaque variété a donc son propre calendrier… et ses exigences !

Quand planter des poireaux d'hiver ?

Les poireaux d’hiver se plantent de juin à juillet, une fois les saints de glace bien loin derrière. Ce sont des variétés robustes, à fût plus épais, qui prennent leur temps pour pousser mais résistent sans problème aux premières gelées. On les récolte de novembre à mars, selon la région et les conditions climatiques. Le plus souvent, on les sème sous abri en mars-avril, puis on les repique une fois qu’ils ont atteint la taille d’un crayon. C’est là que le repiquage profond prend tout son sens : plus les plants sont enterrés, plus ils seront résistants et donneront un long blanc.

Quand planter des poireaux d'été ?

Les poireaux d’été se plantent plus tôt dans la saison, entre mars et mai. Ces variétés sont plus précoces mais aussi plus sensibles à la chaleur et aux maladies. Leur cycle est court : on les récolte dès le début de l’été, souvent entre juin et août. Pour profiter de poireaux frais dès les beaux jours, il faut semer sous abri dès janvier-février, ou acheter des plants prêts à repiquer dès mars. Attention à bien surveiller les températures et à ne pas planter trop tôt si le sol est encore froid ou détrempé.

Peut-on planter des poireaux en septembre ?

Oui, mais sous conditions. Septembre est une période charnière : trop tard pour les poireaux d’été, et un peu juste pour les variétés d’hiver. Néanmoins, il est possible de repiquer des poireaux déjà bien développés, à condition que le sol soit encore suffisamment chaud et que les plants soient robustes.

Cela dit, la reprise peut être plus lente, et les plants risquent de ne pas atteindre leur pleine taille avant l’arrivée du froid. Pour une culture en septembre, mieux vaut choisir une variété d’hiver à cycle court, et ne pas attendre une récolte avant le cœur de l’hiver. Parmi les variétés qui s’en sortent bien en plantation tardive, on peut citer :

Bleu de Solaise : un grand classique, très rustique, qui résiste bien au froid et s'adapte aux plantations d'automne.
Géant d’hiver 2 : très vigoureux, il peut être repiqué jusqu’à fin septembre dans les régions aux automnes doux.
Verina ou Freezo : des variétés plus modernes, sélectionnées pour leur bonne reprise en fin de saison et leur belle tenue hivernale.

À noter : attention à la rotation des cultures

En règle générale on évite de replanter des poireaux au même endroit deux années de suite. Idéalement, il faut respecter une rotation de 3 à 4 ans pour limiter les risques de maladies du sol comme la rouille ou la mouche du poireau.

Quelle variété de poireaux privilégier ?

Le choix de la variété dépend surtout des conditions de culture dans votre potager : climat local, nature du sol, et période à laquelle vous comptez planter ou récolter. Pour éviter les déceptions : poireaux filandreux, qui montent trop vite en graine ou gèlent au premier coup de froid, mieux vaut choisir une variété adaptée à son terrain.

🌱 Climat doux ou printemps précoce : optez pour des variétés à croissance rapide, qui apprécient les températures modérées. Elles se développent vite mais craignent parfois les fortes chaleurs ou l’humidité stagnante. Optez pour le Monstrueux de Carentan ou le Jaune gros du Poitou.

❄️ Régions aux hivers rigoureux : tournez-vous vers des variétés robustes, capables de rester en pleine terre malgré le gel. Elles ont une croissance plus lente, mais offrent une très bonne tenue dans le temps. Optez pour le Bleu de Solaise ou le Géant d’Hiver 2.

🌾 Sol lourd ou argileux : mieux vaut opter pour des poireaux à fût plus épais et plus court, moins sensibles à l’excès d’eau. Le poireau Géant d’Hiver reste une valeur sûre, même dans ces conditions.

☀️ Sol léger et bien drainé : dans ce type de sol, les poireaux poussent facilement. Vous pouvez miser sur des fûts plus longs comme le poireau Electra (variété d’automne, très régulière) ou Armor connue pour sa belle couleur vert-bleuté et sa bonne tenue.

Le Conseil Habitatpresto :

Faites travailler vos poireaux !

Pour gagner du temps l’année suivante, laissez quelques poireaux monter en fleur. En plus d’attirer les pollinisateurs, ces fleurs produisent des graines que vous pourrez récolter en fin d’été et semer l’hiver ou le printemps suivant dans une autre zone. C’est économique, gratifiant, et ça vous permet de sélectionner progressivement les variétés les plus adaptées à votre sol.

Lexique utile

Affanage : Technique de travail du sol qui consiste à casser les mottes après un bêchage, pour favoriser l'enracinement des jeunes plants de poireaux dans un sol finement émietté.
Aubier : Partie tendre du sol enrichie en matière organique où les jeunes racines des poireaux s’implantent : connaître sa profondeur permet un bon positionnement lors du repiquage.
Binage : Travail de surface du sol qui limite les mauvaises herbes et améliore l'aération ; essentiel pour éviter la concurrence hydrique autour des poireaux.
Buttage : Opération qui consiste à ramener la terre au pied des poireaux pour favoriser leur blanchiment naturel et renforcer leur tenue verticale.
Chignon racinaire : Amas de racines entortillées à la base du plant, souvent formé dans les godets ; doit être défait avant plantation pour éviter une croissance ralentie.
Collet : Zone de transition entre la tige et les racines du poireau : lors de la plantation, il ne doit pas être enterré pour éviter les risques de pourriture.
Déplantation : Étape de prélèvement des jeunes plants depuis une pépinière ou une planche de semis, avant leur repiquage définitif.
Écartement inter-rang : Distance mesurée entre deux lignes de plantation, cruciale pour assurer une aération suffisante et éviter les maladies fongiques.
Élongation foliaire : Croissance verticale du feuillage observée lorsque les poireaux manquent de lumière ou sont plantés trop serrés ; peut affecter la qualité du fût.
Fût : Partie blanche, cylindrique et comestible du poireau ; sa longueur dépend de la profondeur de plantation et des opérations de buttage successives.
Godet pressé : Contenant biodégradable ou plastique utilisé pour démarrer les plants de poireaux ; impacte la structure racinaire si trop petit ou mal drainé.
Habillage : Taille des racines et du feuillage juste avant la plantation pour favoriser la reprise : opération classique pour les poireaux, souvent méconnue.
Jardin vivrier : Concept de jardin productif domestique, orienté vers l’autoconsommation ; implique des choix culturaux précis et une planification des rotations, y compris pour les poireaux.
Ligneau : Cordeau ou repère tendu au sol servant à aligner précisément les plantations pour faciliter l’entretien mécanique ou manuel.
Maladie cryptogamique : Affection causée par des champignons (ex. : rouille du poireau, mildiou) ; souvent favorisée par une mauvaise aération ou un excès d'humidité.
Nécrose basale : Pourrissement de la base du fût dû à une plantation trop profonde ou à un excès d’humidité dans le sol : problématique fréquente au potager.
Paillage organique : Couvre-sol naturel (paille, feuilles) pour maintenir l’humidité et limiter les adventices autour des poireaux, tout en favorisant la vie microbienne du sol.
Planche de culture : Surface délimitée et surélevée sur laquelle on cultive les légumes ; améliore le drainage, surtout utile pour les poireaux en sol compact.
Repiquage : Transfert des jeunes plants dans leur emplacement définitif ; étape clé pour les poireaux, qui doivent être enterrés dans un sillon profond sans enterrer le collet.
Rotation culturale : Alternance des familles de légumes sur plusieurs années pour éviter l'épuisement du sol et limiter les maladies ; les poireaux suivent souvent les légumineuses.
Silpho : Outil de jardinage spécialisé (en forme de gabarit ou de plantoir) facilitant le creusement de trous uniformes pour l’implantation des poireaux.

Référence :

5 étapes pour bien planter les poireaux, Silence ça pousse

FAQ utile

Que planter à côté des poireaux ?

Privilégiez les carottes, betteraves, céleris, fraises ou tomates. Ces légumes repoussent les parasites comme la teigne du poireau et améliorent la croissance. En revanche, évitez de planter près des oignons, ail ou échalotes qui appauvrissent le sol en nutriments similaires.

Comment repiquer des poireaux en pleine terre ?

Pour planter les poireaux en pleine terre, suivez ces étapes :

Coupez les feuilles et les racines d’un tiers.
Creusez des trous de 15 cm de profondeur.
Placez un plant par trou, sans tasser.
Arrosez généreusement après plantation.
Buttez au fur et à mesure de la croissance.

Quel est le meilleur engrais naturel pour les poireaux ?

Le meilleur engrais naturel pour faire pousser des poireaux vigoureux est le compost mûr enrichi avec un peu de fumier bien décomposé. Vous pouvez aussi utiliser un purin d'ortie ou de consoude pour booster la croissance, à raison d’un arrosage tous les 15 jours pendant la saison.

Comment faire grossir les pieds de poireaux ?

Pour faire grossir les poireaux, suivez ces astuces :

Buttez-les régulièrement pour favoriser le blanc.
Apportez du compost ou purin d’ortie.
Arrosez en cas de sécheresse.
Espacez bien les plants (10-15 cm).

Une bonne fertilisation est essentielle pour épaissir les tiges.

Quelle est la différence entre les poireaux d'hiver et les poireaux d'été ?

Les poireaux d'été ont des tiges plus fines, une chair tendre et poussent rapidement, entre juin et août. Les poireaux d'hiver, plus rustiques, résistent au froid et se récoltent entre novembre et mars. Ils sont plus gros, plus fibreux et idéals pour les soupes et gratins.

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