Extension de maison : permis de construire obligatoire ou pas ?

Mis à jour le 21/01/2025
Dans cet article :

    Vous rêvez d’agrandir votre maison, mais vous vous demandez si un permis de construire est nécessaire ? La réponse dépend principalement de la taille de l’extension et des règles locales d’urbanisme. Si certaines petites extensions peuvent se contenter d’une déclaration préalable de travaux, d’autres nécessitent obligatoirement un permis de construire. Pour éviter tout faux pas, découvrez dans cet article les démarches à suivre, les règles à respecter, et pourquoi faire appel à un professionnel peut simplifier votre projet.

    Quelle autorisation pour la construction d'une extension de maison ?

    Vous avez un projet d'extension de maison ? Il est essentiel de connaître les démarches administratives nécessaires. La réglementation dépend principalement de la surface de l’extension, mais aussi des spécificités locales comme le Plan Local d'Urbanisme (PLU) ou l’absence de celui-ci. Voici ce qu’il faut retenir des démarches et des différents types d'autorisation.

    Extension de moins de 5 m² : déclaration préalable nécessaire

    Contrairement à une idée reçue, une extension de moins de 5 m² (en surface de plancher ou emprise au sol) nécessite tout de même une déclaration préalable de travaux si elle modifie l’aspect extérieur de la maison, par exemple en ajoutant une avancée ou une petite structure attenante. Ces travaux, bien que modestes, doivent respecter les règles d’urbanisme locales (hauteur, matériaux, implantation).

    Extension entre 5 m² et 20 m² : déclaration préalable de travaux

    Pour une extension dont la surface est comprise entre 5 m² et 20 m², une déclaration préalable de travaux est obligatoire. Ce document informe la mairie de votre projet et permet de vérifier qu’il respecte bien les règles d’urbanisme locales.
    Exception : si votre commune est soumise à un PLU ou à un document assimilé, le seuil passe à 40 m². Cela permet d’envisager des extensions plus conséquentes, comme l’ajout d’une pièce.

    Extension de plus de 20 m² ou 40 m² : permis de construire

    Lorsque l’extension dépasse 20 m² (ou 40 m² en zone régie par un PLU), un permis de construire est indispensable. Cette démarche est plus complexe et nécessite de constituer un dossier plus détaillé, avec un délai d’instruction généralement plus long.

    Cas spécifique : dépasser 150 m² de surface totale

    Si votre projet d’extension porte la surface totale de la maison au-delà de 150 m², le recours à un architecte devient obligatoire. Vous devrez également déposer un permis de construire, quelle que soit la taille de l’extension envisagée.

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    Bon à savoir :
    Certaines communes imposent des restrictions spécifiques en termes de hauteur, d’aspect extérieur ou d’implantation. De plus, si votre maison est située dans un secteur classé ou proche d’un monument historique, des contraintes supplémentaires peuvent s’appliquer. Vous devrez obtenir l’accord des Architectes des Bâtiments de France (ABF).

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    Exemples concrets de projets d’extension et leurs démarches administratives

    Chaque projet d’extension de maison a ses spécificités, et les démarches administratives varient en fonction de la taille, du type d’extension et des règles locales. Voici trois exemples concrets pour mieux comprendre quand un permis de construire est nécessaire ou non.

    Ajout d’un garage attenant de 25 m²

    Un propriétaire souhaite construire un garage accolé à sa maison, d’une surface de 25 m².

    • Analyse du projet : La surface dépasse 20 m², seuil à partir duquel une déclaration préalable de travaux ne suffit plus. Dans ce cas, un permis de construire est obligatoire.
    • Points à vérifier : Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune doit être consulté pour respecter les règles d’implantation (distance aux limites du terrain, emprise au sol autorisée).
    • Démarches : Le propriétaire doit constituer un dossier complet incluant un plan de situation, un plan de masse et les documents graphiques montrant l’intégration du garage avec le bâti existant.

    Surélévation d’un étage de 40 m²

    Un couple envisage de surélever leur maison pour ajouter un étage de 40 m², portant la surface totale de la maison à 160 m².

    • Analyse du projet : La surface totale de la maison après travaux excède 150 m², rendant le recours à un architecte obligatoire. De plus, la surélévation modifie l’aspect extérieur du bâtiment, nécessitant un permis de construire.
    • Points à vérifier : L’étude des fondations est indispensable pour s’assurer qu’elles peuvent supporter la nouvelle charge. Il faut aussi tenir compte des règles locales (hauteur maximale autorisée, esthétique).
    • Démarches : L’architecte élabore un projet respectant les contraintes techniques et urbanistiques et dépose le permis de construire en mairie.

    Petite extension de 15 m² pour agrandir le salon

    Un propriétaire décide d’ajouter une extension de 15 m² en bois à son salon, sans toucher à la hauteur ou à la structure principale de la maison.

    • Analyse du projet : La surface étant comprise entre 5 et 20 m², une déclaration préalable de travaux suffit si le terrain est en zone régie par un PLU. Si la zone n’a pas de PLU, un permis de construire peut être exigé à partir de 20 m².
    • Points à vérifier : La mairie doit valider que l’extension respecte les règles d’implantation et n’empiète pas sur les marges obligatoires.
    • Démarches : Le propriétaire doit fournir des plans simplifiés et une notice descriptive pour déposer la déclaration préalable.

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    Qui fait la demande de permis de construire ?

    La demande de permis de construire est généralement effectuée par le propriétaire du logement. Cependant, en fonction de la complexité du projet ou des intervenants impliqués, d’autres options peuvent être envisagées. Voici les principaux cas de figure pour savoir à qui confier cette démarche.

    Le propriétaire : le responsable principal

    Dans la majorité des cas, c’est au propriétaire de préparer et déposer le dossier auprès de la mairie. Cette démarche peut sembler simple au premier abord, mais elle est en réalité technique et exigeante. Entre les règles d’urbanisme spécifiques à chaque commune, les détails à maîtriser pour respecter le Plan Local d’Urbanisme (PLU), et les éventuelles contraintes liées à la localisation du terrain, constituer un dossier conforme demande du temps et une connaissance approfondie des exigences administratives.

    Un architecte : un accompagnement sur mesure

    Si votre projet d’extension porte la surface totale de votre maison à plus de 150 m², le recours à un architecte est obligatoire. En plus de concevoir les plans, ce professionnel se charge intégralement de la demande de permis de construire, en veillant à ce qu’elle respecte les contraintes réglementaires et urbanistiques. Notez que même si la surface totale ne sera pas portée à plus de 150 m2, vous pouvez quand même, si vous le désirez, faire appel à un architecte pour les mêmes prestations.

    Un constructeur ou maître d’œuvre : une solution clé en main

    Lorsque vous faites appel à une entreprise spécialisée dans la construction d’extensions ou à un maître d’œuvre, ces professionnels peuvent inclure la gestion du permis de construire dans leurs prestations. Cela vous évite de gérer vous-même les aspects administratifs et garantit un dossier conforme.

    Constituer un dossier de demande de permis : quels documents fournir ?

    Pour obtenir un permis de construire dans le cadre d'une extension de maison individuelle, il est impératif de fournir un dossier complet, conforme aux exigences des articles R*431-5, R*431-7 et R*431-8 du Code de l'urbanisme. Chaque pièce demandée a une fonction précise : elle permet aux autorités locales d’évaluer la faisabilité du projet et son respect des règles en vigueur. Voici les documents indispensables et leur cadre légal :

    Le formulaire CERFA n°13406*15

    Ce formulaire de 20 pages constitue la base de votre demande. Il contient des informations essentielles sur le projet : la nature des travaux, les dimensions prévues, et les caractéristiques du terrain.

    Un plan de situation du terrain (PCMI1)

    Ce document localise précisément le terrain sur une carte de la commune. Il doit être orienté et indiquer les infrastructures proches comme les routes, réseaux ou bâtiments voisins.

    Un plan de masse des constructions (PCMI2)

    Le plan de masse illustre l’implantation de l’extension sur votre terrain. Il précise les dimensions du projet, les distances par rapport aux limites du terrain, et les aménagements extérieurs (espaces verts, parkings).

    Un plan en coupe du terrain et de la construction (PCMI3)

    Ce plan est indispensable pour évaluer l’intégration de l’extension dans le relief naturel. Il montre la hauteur de la construction et son interaction avec le terrain.

    Une notice descriptive (PCMI4)

    La notice détaille les matériaux, les couleurs, et l’aspect esthétique de l’extension. Elle explique également comment le projet s’intègre dans l’environnement local.

    Un plan des façades et des toitures (PCMI5)

    Ce document montre l’aspect extérieur du projet, incluant les ouvertures, les revêtements et les éventuelles modifications prévues.

    Un document graphique d’insertion paysagère (PCMI6)

    Ce visuel illustre l’intégration de l’extension dans son environnement proche (voisinage, paysage, rues environnantes).

    Des photographies du terrain (PCMI7 et PCMI8)

    Les photos doivent montrer le terrain et ses alentours immédiats (proches et lointains), afin d’évaluer l’impact visuel de l’extension sur le paysage.

    👉 À noter : Le dossier doit être fourni en 4 exemplaires minimum, ou davantage selon les exigences locales.

    Dossier de permis de construire : le prix d’une prestation professionnelle

    Si vous choisissez de déléguer la constitution de votre dossier de permis de construire à un professionnel, le coût varie généralement entre 500 et 2 000 €, selon la complexité du projet et le type de prestataire (dessinateur en bâtiment, architecte ou maître d’œuvre). Cette solution vous garantit un dossier conforme, optimisant vos chances d’obtenir rapidement l’autorisation nécessaire.

    Pour éviter les erreurs et optimiser vos chances d’obtenir une autorisation rapidement, faites confiance à un professionnel pour la construction de votre extension. Nous vous mettons gratuitement en relation avec des entreprises locales et fiables pour débuter votre projet sans attendre !

    Quel est le délai d'instruction ?

    Pour un agrandissement de maison, le délai d’instruction du permis de construire est fixé à 2 mois dans le cas général. Après le dépôt de votre dossier à la mairie, vous recevrez un avis de réception accompagné d’un numéro d’enregistrement. Ce document confirme que votre demande est en cours de traitement. Si le permis est accordé, il aura une durée de validité de 3 ans, avec possibilité de prolongation sous certaines conditions. En revanche, des délais supplémentaires peuvent s’appliquer si votre terrain se trouve en zone protégée ou si des pièces complémentaires sont nécessaires.

    👉
    À noter :
    Si vous ne recevez aucune réponse de la mairie dans le délai d’instruction (2 mois pour un permis de construire dans le cas général), cela vaut absence d’opposition et le permis est considéré comme accordé tacitement. Toutefois, il est conseillé de demander un certificat attestant de cette autorisation implicite pour éviter toute contestation ultérieure.

    Comment savoir s'il est possible de faire une extension de la maison ?

    Avant de vous lancer dans les démarches administratives, il est naturel de vouloir évaluer, par vous-même, la faisabilité de votre projet d’extension. Cela permet de mieux anticiper les contraintes et d’éviter de mobiliser des ressources inutiles. Voici les éléments essentiels à analyser pour déterminer si une extension de votre maison est réalisable.

    Le Plan Local d’Urbanisme (PLU)

    Consultez le PLU de votre commune (disponible en mairie) pour connaître les règles applicables à votre terrain :

    • La surface maximale constructible (COS, s’il existe encore)
    • Les distances à respecter par rapport aux limites de propriété
    • Les contraintes esthétiques et architecturales.

    La surface constructible de votre terrain

    Même si le PLU autorise une extension, vérifiez que votre terrain dispose d’une surface suffisante pour accueillir un agrandissement, en respectant les marges imposées par la réglementation.

    Les servitudes et contraintes spécifiques

    Certaines servitudes, comme un droit de passage ou une zone non aedificandi, peuvent limiter vos possibilités d’extension. Renseignez-vous sur les règles spécifiques applicables à votre parcelle (zone inondable, site classé, etc.).

    L’impact sur l’existant

    Enfin, évaluez la faisabilité technique : l’extension doit s’intégrer à la maison existante (toiture, structure) et respecter les règles de voisinage (ensoleillement, vue).

    Réglementation des extensions & surélévations : l'architecte est-il obligatoire ?

    Le recours à un architecte pour une extension ou une surélévation dépend de la surface totale de plancher de la maison après travaux. Selon le Code de l'urbanisme, si cette surface dépasse 150 m², l’intervention d’un architecte est obligatoire, quelle que soit la taille de l’agrandissement prévu. Cela inclut également les cas où la maison fait déjà 150 m² ou plus avant les travaux : même une petite extension ou une surélévation nécessitera alors l’intervention d’un architecte.

    Cette règle vise à garantir la conformité du projet aux exigences d’urbanisme et à assurer une intégration esthétique et technique harmonieuse avec l’existant. Dans les zones protégées, comme les secteurs sauvegardés ou à proximité de monuments historiques, l’intervention d’un architecte peut également être imposée, même pour des surfaces inférieures à 150 m².

    Si votre projet reste sous ce seuil et n’est pas situé dans une zone avec des contraintes particulières, l’architecte n’est pas obligatoire. Toutefois, son expertise reste précieuse pour concevoir un projet techniquement solide, bien intégré dans son environnement et conforme aux attentes administratives. Pour vous assurer que votre projet respecte toutes les règles locales, il est conseillé de consulter le service urbanisme de votre mairie avant de commencer les démarches.

    Permis de construire refusé : que faire ?

    Recevoir un refus de permis de construire peut être décourageant, mais il existe plusieurs démarches pour réagir et débloquer la situation.

    Comprendre les raisons du refus

    Lorsque votre permis est refusé, la mairie vous fournit un document précisant les motifs du refus. Ces motifs sont généralement liés à :

    • Une non-conformité avec le Plan Local d’Urbanisme (PLU) (emprise au sol, hauteur, distances non respectées).
    • Une atteinte à l’esthétique ou à l’intégration paysagère.
    • Des erreurs administratives ou des documents manquants.

    Prenez le temps d’analyser ces motifs pour déterminer s’ils concernent des éléments modifiables ou des contraintes strictes et incontournables.

    Déposer un recours gracieux

    Si vous estimez que le refus est injustifié ou mal fondé, vous pouvez déposer un recours gracieux auprès de la mairie dans un délai de 2 mois après réception de la notification. Ce recours consiste à demander une révision de la décision, en justifiant vos arguments.

    • Adressez une lettre recommandée avec accusé de réception au maire, accompagnée des pièces justificatives (plans corrigés, explications).
    • Pour maximiser vos chances, sollicitez un échange avec le service urbanisme ou demandez l’appui d’un architecte ou d’un juriste.

    Introduire un recours contentieux

    Si le recours gracieux est rejeté ou si vous souhaitez contester directement la décision, il est possible de saisir le tribunal administratif par un recours contentieux.

    • Ce type de recours est plus formel et nécessite l’assistance d’un avocat ou d’un professionnel expérimenté.
    • Le délai pour introduire ce recours est également de 2 mois à compter du refus.
    • Attention, cette procédure peut être longue (plusieurs mois) et coûteuse. Elle est généralement réservée aux situations où le refus est manifestement abusif ou contraire à la loi.

    Modifier votre projet et redéposer une demande

    Si le refus est lié à des éléments modifiables, comme un dépassement des règles d’urbanisme ou une erreur dans les plans, il est souvent plus simple de revoir votre projet.

    • Travaillez avec un architecte ou un dessinateur pour ajuster les plans afin qu’ils respectent les exigences locales.
    • Une fois les modifications effectuées, déposez une nouvelle demande en mairie.

    ⚠️
    Attention :
    Réaliser des travaux sans avoir obtenu le permis de construire nécessaire constitue une infraction au Code de l'urbanisme. Cela peut entraîner de lourdes sanctions, notamment une amende pouvant aller jusqu’à 300 000 €, l’obligation de démolir les constructions illégales, et même des poursuites pénales dans les cas les plus graves. Avant de commencer vos travaux, assurez-vous que votre projet est bien conforme et validé par la mairie.

    Habitatpresto worker
    Le Conseil Habitatpresto :
    Anticipez l'impact sur vos impôts !
    Lorsque vous réalisez une extension ou une surélévation, n’oubliez pas d’anticiper les coûts liés aux taxes. La taxe d’aménagement, obligatoire pour tout permis de construire ou déclaration préalable, est calculée sur la surface créée et peut représenter une somme importante. De plus, une extension impacte généralement la taxe foncière, en augmentant la valeur locative cadastrale de votre maison. Pour éviter les surprises, renseignez-vous auprès de votre mairie ou d’un professionnel, qui pourra vous aider à estimer ces coûts et à intégrer ces charges dans votre budget.

    Lexique

    • COS (Coefficient d'Occupation des Sols) : Indique la densité maximale de construction autorisée sur un terrain. Par exemple, un COS de 0,5 signifie que pour un terrain de 1 000 m², la surface de plancher constructible est de 500 m². Bien que ce terme ait été supprimé du droit français en 2014, il peut encore être mentionné dans d'anciens documents, notamment dans certains PLU. Vérifiez si les règles d’urbanisme locales utilisent d’autres indicateurs.
    • DP (Déclaration Préalable) : Une démarche administrative obligatoire pour les travaux de faible ampleur, comme une extension inférieure à 20 m² (ou 40 m² dans certains cas en zone urbaine). Elle permet à la mairie de vérifier la conformité du projet aux règles locales, sans nécessiter un permis de construire. Négliger cette étape peut entraîner des sanctions et l'obligation de démolir.
    • PCMI (Permis de Construire pour Maison Individuelle) : Une variante simplifiée du permis de construire, destinée aux extensions ou modifications significatives d’une maison individuelle. Ce document est indispensable pour les travaux de grande envergure, comme une extension dépassant 20 ou 40 m² selon les zones, et nécessite plusieurs pièces justificatives comme un plan de masse, un plan de coupe et une étude d'impact éventuelle.
    • PLU (Plan Local d’Urbanisme) : Document communal ou intercommunal qui fixe les règles d'urbanisme applicables sur le territoire. Il précise les zones constructibles, les contraintes architecturales et les servitudes, comme les distances à respecter entre les constructions. Consulter le PLU est crucial avant d’entamer toute démarche pour une extension, afin d’anticiper les éventuelles limitations.
    • Plan de coupe : Un dessin technique obligatoire pour certaines démarches administratives, montrant une coupe verticale du terrain et de la construction projetée. Il permet de visualiser les volumes, les hauteurs et l’intégration dans le relief naturel. C’est un élément clé pour évaluer la conformité avec les règles d’urbanisme et les servitudes d'ensoleillement.
    • Plan de masse : Document essentiel dans une demande de permis de construire ou une déclaration préalable, il représente l’ensemble du projet sur une vue d’ensemble du terrain. Ce plan indique les implantations prévues (construction, allées, arbres, etc.) et leurs dimensions, afin de vérifier l’harmonie du projet avec le site et le respect des réglementations.
    • Servitude : Une contrainte ou obligation qui limite l’usage d’un terrain au profit d’un tiers ou d’un intérêt public. Par exemple, une servitude de passage peut permettre à un voisin d’accéder à sa propriété. D’autres servitudes, comme celles liées aux vues ou aux réseaux, peuvent restreindre votre projet d’extension.
    • Taxe d’aménagement : Contribution financière due lors de la construction ou de l’agrandissement d’un bâtiment. Elle est calculée sur la base de la surface créée et d’un taux fixé par la commune et le département. Le montant peut être conséquent, surtout pour les grandes extensions, et doit être pris en compte dans le budget.
    • Valeur locative cadastrale : Estimation théorique de la valeur de location annuelle d’un bien immobilier, utilisée comme base pour calculer certaines taxes (ex. : taxe foncière, taxe d'habitation). Une extension peut augmenter cette valeur, entraînant une hausse des impôts locaux. Cette information permet d’anticiper les implications financières des travaux.

    FAQ utile

    Quelle surface autorisée pour une extension ?

    La surface autorisée pour une extension dépend principalement du Plan Local d'Urbanisme (PLU) de votre commune. Généralement, une extension ne doit pas dépasser 50 % de la surface de plancher existante. Si la nouvelle surface totale dépasse 150 m², un architecte sera obligatoire pour les plans. Avant de commencer les travaux, vérifiez les règles de zonage et consultez les documents d'urbanisme en mairie. Ces règles garantissent une harmonisation visuelle et respectent les contraintes légales locales.

    Quelle est la différence entre extension et agrandissement ?

    L'extension consiste à ajouter une nouvelle construction attenante à un bâtiment existant, comme une véranda ou une pièce supplémentaire. L'agrandissement inclut l'extension mais peut aussi désigner une augmentation de volume sans ajout de nouvelles structures, par exemple en aménageant les combles. Les deux termes diffèrent souvent en termes administratifs et techniques. Vérifiez les démarches spécifiques pour chaque type de projet auprès de votre mairie. Cette distinction aide à bien définir les travaux et leurs obligations légales.

    À quelle distance de la limite de propriété construire une extension ?

    La distance minimale pour construire une extension par rapport à la limite de propriété est généralement de 3 mètres. Toutefois, le Plan Local d'Urbanisme (PLU) peut autoriser des dérogations, comme une construction en limite de propriété sous certaines conditions. Cette distance vise à préserver la vie privée et l'ensoleillement des voisins. Vérifiez le PLU ou le règlement de lotissement de votre zone pour respecter les règles locales. Une distance insuffisante peut entraîner des litiges ou des sanctions.

    Extension de maison individuelle : permis de construire ou déclaration préalable ?

    Pour une extension de maison individuelle, une déclaration préalable est nécessaire si la surface ajoutée est comprise entre 5 m² et 20 m², ou jusqu'à 40 m² en zone urbaine couverte par un PLU. Si l'extension dépasse ces seuils ou si la surface totale après travaux excède 150 m², un permis de construire est obligatoire. Ces démarches permettent de vérifier la conformité avec les règles d'urbanisme locales. Consultez votre mairie pour connaître les spécificités applicables à votre projet. Un dépôt correct des documents évite des retards ou des refus.

    Quelle surface d'agrandissement n'est pas soumise à permis de construire ?

    Un agrandissement n'est pas soumis à permis de construire si la surface créée est inférieure à 20 m² ou à 40 m² en zone urbaine couverte par un PLU, et si la surface totale reste en dessous de 150 m². Dans ces cas, une déclaration préalable suffit. Cette simplification vise à encourager les petits projets tout en assurant une régulation minimale. Si vous dépassez ces seuils, un permis de construire est obligatoire. Respecter ces règles évite des sanctions administratives ou juridiques.

    Références :

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    Sur le garage

    Sur l'aménagement des combles

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