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Plaques pour isoler : comment bien les choisir et les utiliser ?

Mis à jour le 03/12/2024
Dans cet article :

    Face à la hausse des coûts énergétiques et aux exigences de la réglementation, isoler efficacement son logement est devenu une priorité. Parmi les solutions disponibles, les plaques pour isoler se distinguent par leur performance et leur polyvalence. Que vous cherchiez à réduire vos factures, améliorer votre confort ou valoriser votre bien immobilier, choisir le bon type de plaque isolante est une étape clé. Alors, quels matériaux privilégier et pour quelles applications ? Découvrez les réponses dans cet article.

    Les différents types de plaque pour isoler votre logement et leurs performances

    Les plaques isolantes se déclinent en une large gamme de matériaux, chacun offrant des performances variées pour répondre aux besoins spécifiques des habitations. En plus de leur composition, le format rigide ou semi-rigide des plaques joue un rôle clé dans leur facilité de pose et leur efficacité. Voici un tableau récapitulatif des principaux types de plaques isolantes et de leurs performances thermiques et acoustiques :

    Type de plaque isolante
    Performance thermique
    Performance acoustique
    Polystyrène extrudé (XPS)
    ⭐⭐⭐⭐
    ⭐⭐
    Polystyrène expansé (PSE)
    ⭐⭐⭐

    Laine de roche
    ⭐⭐⭐⭐⭐
    ⭐⭐⭐⭐⭐
    Fibre de bois
    ⭐⭐⭐⭐
    ⭐⭐⭐
    Polyuréthane (PU)
    ⭐⭐⭐⭐⭐
    ⭐⭐
    Liège
    ⭐⭐⭐⭐
    ⭐⭐⭐
    Laine de verre
    ⭐⭐⭐⭐
    ⭐⭐⭐

    Chacun de ces matériaux présente des spécificités, en termes de format, d’épaisseur et de densité. Ces caractéristiques influent directement sur leur capacité à isoler thermiquement et acoustiquement votre logement.

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    Polystyrène extrudé (XPS) : des plaques rigides et résistantes

    Les plaques de polystyrène extrudé sont rigides, avec une surface lisse qui facilite la découpe. Elles se déclinent en grandes dimensions, généralement 120 x 60 cm ou plus, avec des épaisseurs allant de 20 à 120 mm. Grâce à leur faible conductivité thermique, elles garantissent une isolation efficace. Toutefois, leur rigidité limite leur capacité à absorber les bruits, ce qui les rend moins performantes acoustiquement.

    Atout majeur : 💧 Imperméabilité à l’humidité, idéale pour les environnements sensibles.

    Polystyrène expansé (PSE) : des plaques légères et polyvalentes

    Le polystyrène expansé, ou PSE, est un matériau isolant rigide constitué de billes de polystyrène fusionnées. Il est reconnu pour sa légèreté, son coût accessible et sa polyvalence. Elles offrent de bonnes performances thermiques avec une conductivité thermique (λ) autour de 0,030 à 0,038 W/m.K, mais leur performance acoustique reste limitée en raison de leur densité réduite. Les plaques de PSE sont disponibles dans des formats standards (120 x 60 cm) et des épaisseurs variées (20 à 200 mm). 

    Atout majeur : 💸 Un des isolants les plus économiques, idéal pour des projets à moindre coût.

    Laine de roche : des plaques semi-rigides pour un confort optimal

    Fabriquées sous forme de plaques semi-rigides, la laine de roche est conçue pour s’ajuster aux surfaces, limitant les ponts thermiques. Ces plaques, d’environ 135 x 60 cm et de 30 à 200 mm d’épaisseur, offrent une isolation thermique de haute qualité. Leur structure fibreuse permet également une excellente atténuation acoustique, en absorbant les bruits avec efficacité.

    Atout majeur : 🔥 Résistante au feu, elle garantit une sécurité maximale.

    Fibre de bois : des plaques rigides et naturelles

    Les plaques de fibre de bois, rigides et faciles à manipuler, mesurent généralement 120 x 60 cm et s’adaptent à différentes épaisseurs (20 à 240 mm). Leur densité permet une bonne isolation thermique, tout en offrant un léger confort acoustique. La composition naturelle de ces plaques favorise également une régulation de l’humidité, idéale pour une ambiance saine.

    Atout majeur : 🌱 Une solution écologique, fabriquée à partir de matériaux recyclés.

    Polyuréthane (PU) : des plaques fines et performantes

    Les plaques en polyuréthane, souvent doublées d’un parement (plaque de plâtre ou aluminium), sont disponibles en formats rigides. Avec des dimensions standards de 120 x 60 cm et des épaisseurs variant entre 20 et 140 mm, elles se démarquent par leur légèreté et leur efficacité thermique. Cependant, leur performance acoustique reste limitée en comparaison avec des matériaux plus denses.

    Atout majeur : ✨ Une isolation thermique maximale avec un minimum d’épaisseur.

    Liège : des plaques rigides pour une isolation durable

    Les plaques de liège, proposées en formats compacts (100 x 50 cm ou 120 x 60 cm), sont rigides ou semi-rigides, selon les besoins. Leur épaisseur, qui varie de 10 à 110 mm, et leur structure dense leur permettent d’assurer une isolation thermique efficace. Bien qu’elles amortissent les bruits modérés (bruits aériens et bruits d'impact), leur performance acoustique est inférieure à celle de matériaux spécifiques comme la laine de roche.

    Atout majeur : 🌍 Un matériau naturel et recyclable, respectueux de l’environnement.

    Laine de verre : des panneaux souples et abordables

    La laine de verre est proposée sous forme de panneaux semi-rigides, parfois légèrement compressibles pour s’adapter aux surfaces. Ces plaques mesurent généralement 120 x 60 cm, avec des épaisseurs allant de 45 à 200 mm. Elles assurent une isolation thermique correcte tout en offrant une atténuation acoustique satisfaisante grâce à leur structure fibreuse légère.

    Atout majeur : 💰 Un excellent rapport qualité-prix, parfait pour les budgets serrés en quête de performance.

    Quel est le meilleur isolant contre le froid ?

    Le polyuréthane (PU) est le meilleur isolant contre le froid grâce à sa conductivité thermique extrêmement faible (λ entre 0,022 et 0,028 W/m.K). Ce matériau offre une isolation performante même en faible épaisseur, ce qui le rend idéal pour limiter les déperditions de chaleur dans les murs, les plafonds ou les sols. Il est particulièrement efficace dans les régions froides ou pour des projets où l’espace disponible est réduit.

    Où utiliser des plaques isolantes ?

    Les plaques isolantes s'adaptent à de nombreux usages dans une maison ou un bâtiment, notamment les murs, les sols et les plafonds. Leur rigidité, leurs performances thermiques, et leur disponibilité dans des épaisseurs variées en font une solution polyvalente pour améliorer le confort et réduire la consommation énergétique. Voici comment elles peuvent être utilisées efficacement, en tenant compte des exigences de la RE 2020 en termes de résistance thermique (R).

    Isolation des murs : optimiser l’enveloppe thermique de la maison

    Les murs, représentant environ 25 % des déperditions thermiques d’une maison, nécessitent une isolation efficace pour améliorer le confort et réduire les consommations énergétiques. Pour respecter les exigences de la RE 2020, une résistance thermique R ≥ 3,7 m².K/W est requise pour les murs extérieurs. Les matériaux les plus adaptés sous forme de plaques sont :

    • Le polyuréthane (PU), idéal pour son rapport performance/épaisseur, avec des panneaux rigides de 80 mm offrant un R de 3,7 m².K/W.
    • La fibre de bois, appréciée pour sa composition naturelle, nécessite une épaisseur de 100 à 120 mm pour atteindre une performance similaire.
    • Le polystyrène expansé (PSE) ou extrudé (XPS), souvent utilisé en façade ou en doublage intérieur, combine isolation thermique et coût maîtrisé.

    Les plaques rigides comme celles proposées par Recticel® (type Eurowall®) ou les panneaux en fibre de bois comme Steico Protect® assurent une couverture homogène et durable. Leur rigidité facilite leur pose sur des surfaces verticales, tout en limitant les ponts thermiques.

    Exemple de chantier réalisé avec succés :

    Dans une maison individuelle des années 80, exposée aux vents dominants, l’isolation intérieure des murs périphériques est refaite à l’aide de panneaux de polyuréthane de 100 mm. Ce choix permet d’atteindre un R de 4,5 m².K/W, tout en conservant un maximum de surface habitable. 

    Isolation du sol : une barrière thermique indispensable sous les pieds

    Les sols ou planchers bas, en contact avec le terrain ou un vide sanitaire, sont responsables d’environ 10 % des déperditions thermiques dans une maison. Pour limiter ces pertes et respecter la RE 2020, une résistance thermique R ≥ 3 m².K/W est nécessaire pour les planchers bas.

    Les plaques isolantes adaptées pour les sols doivent être rigides et résistantes à la compression. Parmi les solutions courantes, le polystyrène extrudé (XPS) et le polyuréthane (PU) sont les plus performants. Les plaques TMS® d’Efisol, par exemple, sont conçues spécifiquement pour l’isolation des sols. Disponibles en épaisseurs de 50 à 100 mm, elles permettent d’atteindre un R compris entre 2,4 et 4,5 m².K/W tout en supportant les charges d’une dalle ou d’une chape.

    Exemple de chantier réalisé avec succés :

    Dans une maison rénovée, un garage est transformé en chambre d’appoint. Le sol en béton brut est isolé avec des plaques TMS® de 80 mm, offrant un R de 3,8 m².K/W. Une chape mince est ensuite coulée pour accueillir un joli parquet flottant. Cette solution réduit significativement les remontées de froid et améliore le confort thermique, même sans chauffage direct.

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    Isolation du plafond : limiter les déperditions thermiques vers le haut

    Le plafond sous des combles perdus représente une zone stratégique pour limiter les pertes de chaleur. Ces espaces, souvent peu utilisés, nécessitent une isolation performante pour protéger les pièces de vie situées en dessous. Selon la RE 2020, une résistance thermique minimale R ≥ 6 m².K/W est requise pour isoler les plafonds sous combles perdus, garantissant ainsi un confort thermique optimal tout au long de l’année.

    Pour atteindre cette performance, on privilégie des matériaux légers et efficaces, souvent posés sous forme de panneaux semi-rigides ou de rouleaux adaptés :

    • La laine de verre : économique et facile à poser, elle permet d’atteindre un R de 6 dès 240 mm d’épaisseur.
    • La laine de roche : résistante au feu et offrant de bonnes performances acoustiques, elle nécessite environ 200 mm pour un R optimal.
    • La ouate de cellulose en panneaux : une alternative écologique avec un excellent pouvoir isolant, nécessitant environ 240 mm pour respecter les normes.

    👉  Plafonds spécifiques : le cas des sous-sols

    Pour l'isolation des plafonds situés dans des espaces non chauffés, comme les sous-sols, caves ou garages semi-enterré, l’objectif est en fait d’isoler le plancher bas des pièces de vie au-dessus. La RE 2020 impose ici une résistance thermique R ≥ 3 m².K/W. Les matériaux rigides et résistants à l’humidité sont privilégiés :

    • Le polystyrène extrudé (XPS) : parfait pour les sous-sols et garages, grâce à son imperméabilité et sa solidité.
    • La laine de roche semi-rigide : adaptée pour ses performances thermiques et acoustiques, notamment contre les bruits des équipements (machines à laver, voitures).

    Exemple de chantier réalisé avec succés :

    Dans un sous-sol aménagé en buanderie, le plafond en béton est isolé à l’aide de panneaux de laine de roche semi-rigides de 100 mm, posés sous une ossature métallique. Cette configuration offre un R de 3,2 m².K/W, suffisant pour limiter les pertes thermiques tout en améliorant l’insonorisation des machines à laver et sèche-linge. Résultat : les pièces au-dessus bénéficient d’une meilleure régulation thermique et acoustique.

    📌
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    Isolation des combles aménagés : optimiser le confort sous le toit

    Les combles aménagés, situés directement sous la toiture, représentent une zone critique pour les déperditions thermiques. Selon la RE 2020, il est nécessaire d’atteindre une résistance thermique R ≥ 7 m².K/W pour garantir une isolation optimale dans ces espaces de vie souvent exposés à des variations de température importantes.

    Pour répondre à ces exigences, les plaques semi-rigides ou rigides sont privilégiées, offrant une performance élevée et une facilité de pose entre les chevrons ou sur les rampants. Les matériaux couramment utilisés incluent :

    • La laine de roche, appréciée pour ses qualités thermiques et acoustiques, nécessitant une épaisseur minimum de 200 mm pour atteindre au moins un R = 6.
    • La laine de verre, plus légère et économique, disponible en panneaux ou rouleaux compressibles de 240 mm pour une performance similaire.
    • Les plaques de polyuréthane (PU), idéales pour des projets nécessitant une faible épaisseur, atteignant R = 6 dès 120 mm.

    Exemple de chantier réalisé avec succés :

    Dans une maison rénovée, les combles sont transformés en une chambre et un bureau. Pour respecter la RE 2020, des plaques de polyuréthane de 120 mm (R = 6,25 m².K/W) sont posées sur les rampants avant la fixation de plaques de plâtre pour les finitions. Ce choix garantit une isolation thermique performante tout en optimisant l’espace disponible, évitant de trop réduire la hauteur sous plafond.

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    Comment fixer des plaques d'isolant ?

    Fixer des plaques isolantes nécessite des méthodes adaptées au type de paroi, au matériau de l’isolant et à l’usage prévu (murs, sols, plafonds). La mise en oeuvre n'est pas toujours facile, car chaque méthode doit garantir une fixation solide, limiter les ponts thermiques, et s’adapter aux caractéristiques de la surface :

    Fixation sur les murs : collage ou ossature métallique ?

    Pour les murs, deux méthodes principales sont utilisées :

    • Fixation par collage direct : Cette méthode est rapide et convient parfaitement aux plaques rigides comme le polystyrène extrudé ou le polyuréthane. Les plaques sont fixées directement sur un mur propre et plan à l’aide d’une colle spécifique pour isolants (type MAP - mortier adhésif). Cette technique est idéale pour les doublages intérieurs et permet de limiter la perte de surface habitable.
    • Fixation sur une ossature métallique : Adaptée aux matériaux semi-rigides comme la laine de roche ou la fibre de bois, cette méthode consiste à monter une structure en rails métalliques, dans laquelle les plaques sont insérées ou fixées. Cette solution est parfaite pour les murs irréguliers ou pour intégrer des réseaux électriques et des finitions en plaques de plâtre.

    Fixation au sol : une base stable et résistante

    Pour isoler un sol, les plaques rigides comme celles en polystyrène extrudé (XPS) ou en polyuréthane (PU) sont posées directement sur la dalle. Voici les étapes principales :

    • Pose flottante : Les plaques sont simplement posées bord à bord sur la dalle ou le support existant. Cette technique est idéale avant l’installation d’une chape ou d’un revêtement (parquet, carrelage).
    • Fixation mécanique : Dans certains cas, notamment en rénovation, les plaques peuvent être fixées à l’aide de chevilles adaptées pour éviter tout mouvement avant la pose de la finition.
    • Traitement des joints : Les joints entre les plaques sont scellés avec un adhésif isolant ou un ruban aluminium pour garantir une étanchéité parfaite et éviter les ponts thermiques.

    Fixation au plafond : légèreté et solidité avant tout

    Pour les plafonds, il est essentiel de garantir une fixation sécurisée, car les plaques doivent supporter leur propre poids sans risque de détachement :

    • Chevilles spécifiques : Pour les plaques rigides légères comme le polystyrène extrudé, on utilise des chevilles à expansion adaptées à la nature du plafond (béton, plâtre, bois).
    • Suspentes pour ossature : Pour les matériaux plus lourds comme la laine de roche, une ossature métallique suspendue est nécessaire. Les plaques sont insérées ou fixées sous cette structure, qui peut également accueillir un plafond en plaques de plâtre.
    • Collage direct : Sur des plafonds lisses et bien préparés, des plaques rigides légères peuvent être collées à l’aide d’un mortier adhésif spécial.

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    Plaque pour isoler vs. autres formats d'isolant : quels avantages et inconvénients ?

    Les plaques isolantes sont l’un des formats les plus utilisés pour l’isolation des bâtiments, mais elles ne sont pas les seules options disponibles. Face à d’autres formats comme les rouleaux, les panneaux souples ou les isolants en vrac, elles présentent des avantages spécifiques mais aussi quelques limites.

    Format d’isolant
    Avantages et inconvénients
    Plaques rigides
    👍 Performances thermiques élevées, durables, idéales pour les surfaces planes.
    ❌ Moins adaptées aux surfaces irrégulières.
    Rouleaux
    👍 Flexibles, économiques, faciles à manipuler.
    ❌ Susceptibles de se tasser avec le temps, moins performants à épaisseur égale.
    Isolants en vrac
    👍 Parfaits pour les zones complexes ou difficiles d’accès, couvrent uniformément.
    ❌ Nécessitent des équipements spécifiques, risque de tassement.
    Panneaux semi-rigides
    👍 Bon compromis entre flexibilité et performance, adaptés aux rénovations.
    ❌ Moins performants thermiquement que les plaques rigides.

    Les plaques isolantes se distinguent par leur rigidité et leur durabilité, mais les autres formats peuvent être mieux adaptés selon les besoins spécifiques de votre projet. Voici une analyse des forces et limites de chaque format.

    Quel format choisir selon votre projet ?

    • Pour une isolation performante et durable sur des surfaces planes, les plaques rigides sont le choix idéal. Elles offrent une efficacité thermique inégalée, notamment en polyuréthane ou en polystyrène extrudé, et conviennent particulièrement aux sols ou aux murs intérieurs.
    • Pour les surfaces irrégulières ou les petits budgets, les rouleaux sont une option pratique, mais ils nécessitent une pose minutieuse pour éviter les ponts thermiques.
    • Pour des combles perdus ou des zones difficiles d’accès, les isolants en vrac sont imbattables pour combler les espaces et créer une couverture uniforme.
    • Pour les projets mêlant souplesse et performance, les panneaux semi-rigides en laine de roche ou fibre de bois s’adaptent bien, notamment en rénovation.
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    Quel est le prix des plaques pour isoler ?

    Le prix des plaques isolantes varie en fonction du matériau, de l’épaisseur, et de la performance thermique recherchée :

    Type de plaque isolante
    Prix au m² (hors pose)
    Polystyrène extrudé (XPS)
    10 à 25 €
    Polyuréthane (PU)
    20 à 50 €
    Laine de roche
    15 à 30 €
    Fibre de bois
    20 à 40 €
    Liège
    30 à 60 €
    Laine de verre
    10 à 20 €

    Quels sont les facteurs qui influencent le prix ?

    • Le matériau : Les matériaux hautes performances comme le polyuréthane ou le liège sont plus coûteux en raison de leurs propriétés isolantes supérieures ou de leur origine naturelle. À l’inverse, les matériaux comme la laine de verre ou le polystyrène extrudé sont plus abordables, mais parfois moins durables ou performants à épaisseur égale.
    • L’épaisseur : Plus l’épaisseur de la plaque est grande, plus son coût au m² sera élevé. Par exemple, une plaque de polyuréthane de 100 mm coûtera environ 40 à 50 €/m², tandis qu’une épaisseur de 20 mm sera autour de 20 €/m².
    • La finition : Certaines plaques sont doublées d’un parement, comme du plâtre ou de l’aluminium, pour simplifier leur mise en œuvre. Ces produits sont plus chers mais réduisent les étapes de pose.
    • La marque : Des fabricants comme Recticel, Efisol, ou Steico proposent des produits de qualité avec des garanties sur la durabilité et les performances, ce qui peut augmenter le prix.

    Quelles aides financières pour la fourniture et la pose de plaques isolantes ?

    L’isolation thermique est un investissement, mais des aides financières peuvent en réduire significativement le coût. Ces dispositifs, qu’ils soient nationaux ou locaux, soutiennent les particuliers dans leurs projets de rénovation énergétique, rendant l’achat et la pose de plaques isolantes plus accessibles.

    MaPrimeRénov’ : l’aide incontournable pour isoler malin

    MaPrimeRénov’ est une aide phare attribuée selon les revenus du foyer et les travaux réalisés. Pour l’isolation thermique, elle prend en charge une partie des coûts si les plaques isolantes respectent les critères de performance thermique requis : une résistance thermique R ≥ 3,7 m².K/W pour les murs et R ≥ 6 m².K/W pour les combles. Le montant de l’aide peut atteindre jusqu’à 75 €/m² pour l'isolation des murs extérieurs et jusqu'à 25 €/m² pour les murs intérieurs et les combles aménageables. 

    Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : réduisez votre facture en un clic

    Les CEE, délivrés par les fournisseurs d’énergie, permettent de réduire davantage le coût des travaux. Les primes CEE, cumulables avec MaPrimeRénov’, sont calculées en fonction de la performance des plaques isolantes et de la zone géographique. Elles peuvent couvrir environ 7 à 15 €/m² pour les murs, les planchers bas et les combles selon le fournisseur choisi.

    Éco-prêt à taux zéro : isolez sans toucher à votre épargne

    L’Éco-PTZ permet de financer les travaux d’isolation sans payer d’intérêts. Ce prêt peut atteindre 15 000 € pour l'isolation d'un seul type de parois et peut monter jusqu’à 50 000 € dans le cadre d’un bouquet de travaux. La durée de remboursement, jusqu’à 20 ans, en fait une solution avantageuse pour étaler les dépenses et préserver au mieux votre budget pour les dépenses quotidiennes.

    TVA réduite à 5,5 % : une économie immédiate sur vos travaux

    Tous les travaux d’isolation thermique dans un logement construit depuis plus de 2 ans bénéficient d’une TVA à 5,5 % au lieu de 20 %. Cela représente une économie immédiate, appliquée directement sur la facture. Par exemple, pour un projet d’isolation coûtant 5 000 € HT, la réduction de TVA permet d’économiser environ 725 €.

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    Habitatpresto worker
    Le Conseil Habitatpresto :
    Valorisez votre patrimoine !
    L’isolation de votre maison ne se résume pas à des économies sur vos factures : c’est une stratégie pour valoriser votre bien sur un marché immobilier en crise. Avec la réglementation qui durcit les exigences sur les logements énergivores (DPE classe F et G interdits à la location), une isolation performante devient un véritable levier pour anticiper ces évolutions et éviter de déprécier votre patrimoine. De plus, une maison bien isolée est bien plus attractive lors d’une revente. Selon une étude Empruntis, les logements classés A ou B se vendent jusqu'à 25 % plus cher que les biens avec une mauvaise étiquette énergétique.

    Lexique

    • Acermi (Association pour la Certification des Matériaux Isolants) : Certificat garantissant les performances thermiques et acoustiques d’un isolant. Vérifiez sa présence pour éviter des produits non conformes aux normes françaises.
    • Conductivité thermique (λ) : Mesure de la capacité d'un matériau à transmettre la chaleur. Plus λ est faible, meilleur est l’isolant. Essentiel pour comparer les plaques isolantes.
    • Déphasage thermique : Temps nécessaire à la chaleur pour traverser l’isolant. Une plaque avec un bon déphasage permet de limiter les pics de chaleur en été.
    • Isolant alvéolaire : Matériau composé de structures cellulaires, comme le polyuréthane ou le polystyrène expansé. Ces plaques offrent d’excellentes performances pour les murs et sols.
    • Isolant biosourcé : Plaques en matériaux naturels (chanvre, laine de bois). Plus écologiques, elles nécessitent toutefois une vérification sur leur résistance au feu et aux rongeurs.
    • Isolant PIR (Polyisocyanurate) : Variante performante du polyuréthane avec une meilleure résistance thermique. Idéal pour des isolations fines, comme sous un parquet ou dans les combles aménagés.
    • Isolant réflectif : Couche aluminisée qui renvoie les rayonnements thermiques. Efficace en complément d'autres plaques, mais ne doit jamais être utilisé seul pour respecter les normes.
    • Lambourdes isolantes : Supports pour les plaques isolantes posées sur le sol, souvent en complément d’une chape flottante. Crucial pour améliorer la stabilité et l’efficacité.
    • Pont thermique : Zone où la chaleur s’échappe à cause d’une discontinuité dans l’isolation. Vérifiez les raccords entre plaques pour éviter ces pertes.
    • Résistance thermique (R) : Capacité d’un matériau à résister au transfert de chaleur. Calculée en fonction de l’épaisseur et λ, c’est un critère clé pour évaluer la qualité de la plaque.
    • Support pare-vapeur : Film présent sur certaines plaques pour limiter les problèmes de condensation. Indispensable pour des murs exposés à l’humidité.
    • Système ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur) : Méthode où les plaques isolantes sont fixées à l’extérieur des murs. Elle réduit les ponts thermiques tout en préservant l’espace intérieur.
    • U (Coefficient de transmission thermique) : Indique la quantité de chaleur qui traverse une plaque en fonction de l’extérieur. Plus U est bas, meilleure est la performance.

    Références :

    • Comment bien choisir l’isolant thermique de son logement ? qualitel.org
    • Panneaux isolants polyuréthane, capeb.fr
    • Les différentes techniques d'isolation thermique, qualitel.org

    FAQ utile

    Quelle épaisseur de plaque choisir pour une bonne isolation ?

    L'épaisseur optimale des plaques isolantes dépend du matériau et des performances thermiques recherchées. Pour une isolation thermique standard, une épaisseur de 10 à 20 cm est souvent nécessaire, selon la conductivité thermique (lambda) du matériau. Par exemple, des plaques en polyuréthane de 10 cm offrent une très bonne isolation, équivalente à 20 cm de laine minérale. Une épaisseur adéquate permet de réduire les pertes énergétiques tout en maintenant un confort optimal. Toujours vérifier les réglementations locales pour respecter les normes énergétiques en vigueur.

    Peut-on poser des plaques isolantes dans une maison humide ?

    Oui, mais il faut choisir des matériaux adaptés et traiter l'humidité au préalable. Les plaques en polystyrène extrudé ou en polyuréthane sont résistantes à l'humidité et conviennent bien pour ces environnements. Un pare-vapeur est souvent recommandé pour empêcher la condensation et protéger l'isolant. Une mauvaise gestion de l'humidité peut réduire l'efficacité de l'isolation et endommager la structure. Un diagnostic précis est essentiel avant toute installation.

    Faut-il privilégier les plaques naturelles ou synthétiques ?

    Le choix entre plaques naturelles et synthétiques dépend de vos priorités. Les plaques naturelles comme la ouate de cellulose ou le chanvre sont écologiques et favorisent un confort intérieur sain. Les plaques synthétiques, telles que le polystyrène ou le polyuréthane, offrent une excellente performance thermique avec une épaisseur réduite. Les matériaux naturels sont idéaux pour les projets durables, tandis que les synthétiques conviennent aux espaces nécessitant une forte isolation sur une faible épaisseur. Pensez à équilibrer coût, performance et impact environnemental dans votre choix.

    Où acheter des panneaux d'isolation en polystyrène ?

    Les panneaux d'isolation en polystyrène sont disponibles dans les grandes enseignes de bricolage comme Leroy Merlin, Castorama ou Brico Dépôt. Vous pouvez également les commander en ligne sur des plateformes spécialisées comme ManoMano ou sur des sites de fournisseurs professionnels. Les magasins spécialisés en matériaux de construction offrent souvent des conseils personnalisés et des prix compétitifs pour des achats en grande quantité. Comparer les prix et vérifier les caractéristiques techniques des produits vous aidera à faire un choix éclairé. Pensez aussi aux éventuelles promotions pour réduire les coûts.

    Comment isoler sans perdre de place ?

    Pour isoler sans perdre de place, utilisez des matériaux à forte résistance thermique comme le polyuréthane ou les panneaux sous vide. Ces isolants offrent une excellente performance thermique avec une épaisseur minimale. Une autre solution est d’isoler par l’extérieur, ce qui préserve l’espace intérieur. Les isolants réfléchissants sont également efficaces dans certaines configurations pour optimiser la performance sans augmenter l’épaisseur. Choisir le bon matériau permet d’allier confort et gain de place.

    Est-ce que le Depron est efficace ?

    Le Depron est efficace pour des projets spécifiques comme l’isolation des murs intérieurs fins ou la correction thermique. Il est particulièrement utile pour réduire les sensations de parois froides et les ponts thermiques. Cependant, son faible pouvoir isolant le rend inadapté pour une isolation principale. Il est surtout utilisé en complément d'autres solutions. Facile à poser, il est idéal pour des rénovations rapides avec un impact minimal sur l’espace.

    Le panneau liège est-il un bon isolant phonique ?

    Oui, le panneau de liège est un excellent isolant phonique grâce à sa structure alvéolaire qui absorbe efficacement les bruits. Il réduit les nuisances sonores, qu'il s'agisse de bruits d'impact ou de bruits aériens, tout en offrant des performances thermiques intéressantes. De plus, il est naturel, durable et résistant à l'humidité, ce qui le rend idéal pour des applications variées, notamment dans les planchers, les murs ou les plafonds. Sa polyvalence en fait un choix prisé pour améliorer le confort acoustique des espaces intérieurs. Toutefois, pour des résultats optimaux, il peut être combiné avec d'autres matériaux isolants selon les besoins spécifiques.

    Isolation Part
    Sophie Douch

    Sophie Douch

    Rédactrice web

    Avec simplicité et pédagogie, j’ai à cœur de vous délivrer des informations claires et des conseils détaillés pour vous accompagner et vous aider dans tous vos projets de travaux et d’aménagement de votre habitat.

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    Jean-Pierre d'Habitatpresto
    Jean-Pierre
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